AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  


 
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

 

 Et ça se dit garde du corps ! [ft - Rufus]

Invité
Invité
Anonymous
Et ça se dit garde du corps ! [ft - Rufus]
    Dim 26 Avr - 14:16
Et ça se dit garde du corps !
Le réveil sonne depuis déjà plusieurs minutes, lorsqu’un bras s’extirpe de sous une couverture pour poser brusquement sa main sur l’appareil et le faire taire. Un petit mouvement dans le lit, une mèche rouge qui dépasse, Reno se roule en boule et se rendort. Quelques heures plus tard, à son réveil, le soleil est déjà haut dans le ciel. Ce qui n’est pas normal vu ses heures de travail, mais la feignasse n’a pas l’air de s’en soucier outre mesure. Les cheveux en pétard - plus que d’habitude -, il prend un bon café pour favoriser un peu son réveil, sans grand succès. Franchement, il aurait bien dormi encore une heure ou deux. Baillant à gorge déployée, il part prendre une douche puis enfile son uniforme, s’attache rapidement les cheveux et quitte ses quartiers. L’avantage, c’est qu’il est déjà sur place. Reno passe rapidement à son bureau et se fige en constatant que la pile de paperasses a mystérieusement augmenté durant la nuit. Grimace de frustration. Ca, c’est signé le boss ! Son fichu patron machiavélique qui …. OH MERDE, LE PATRON !!! Reno jette un rapide coup d’oeil à l’heure et constate avec effroi qu’il a déjà une bonne heure de retard. Fais chier ! Il est bon pour un coup de fusil et un regard qui en dit long. Peut-être même une parole acerbe avec sa voix doucereuse mais dangereuse. Un frisson parcourt tout son corps. Franchement, il préfère un bon coup de poing à l’ancienne plutôt que cette voix là, ainsi que le regard perçant de Rufus Shinra. Reno n’est pas un lâche, mais il sait choisir ses combats. Et face à un homme comme son chef, disons qu’on peut combattre mais en aucun cas gagner.

Le TURK ne prend donc pas la peine de s’asseoir et traverse son bureau pour rejoindre le couloir et se rendre jusqu’à celui de l’ancien Président de la Shinra. Aux yeux du rouquin, même si la Shinra n’est plus, Rufus garde le même titre. Il n’est peut-être plus LE chef, mais il reste SON chef. Tseng l’a tiré des bidonvilles et lui a offert une famille. Rufus lui a permi de la garder. Oh il n’ignore sans doute pas le passif du cadet des Turks mais le sujet est bien tabou. Jamais il n’en parle, ayant laissé de côté cette partie de sa vie. Maintenant, il n’y a rien de plus important que son équipe … Et l’homme qui en est à la tête.

Rufus Shinra. Tout aurait pu s’arrêter le jour où il a été considéré publiquement comme mort. Les Turks ne l’ont pas abandonné à son sort. Ils sont restés près de lui, auprès de l’homme qui a tout perdu, après avoir tout eu. L’homme qui a subit les géostigmates alors qu’ils pensaient que rien ne pouvait être pire. Là aussi, ils sont restés près de lui. Reno admet être impressionné. Rufus est toujours si droit, si fier, si … Et bien si lui, Rufus Shinra. Reno reste devant cette porte, un sourire aux lèvres, les mains dans les poches. Il faut avouer qu’il est très fier de son chef. Un ricanement s’échappe de ses lèvres. Enfin, ça ne change rien qu’il n’en reste pas moins qu’un sale petit prétentieux, imbu de lui même, qui aime particulièrement lui prendre la tête. Caractériel, sournois, sadique, manipulateur. Ah oui, Rufus Shinra est bien des choses et chaque jour, Reno se prend au jeu. Pour le meilleur …. Et comme aujourd’hui, pour le pire.

Il inspire un bon coup, avant d’entrer …. Sans frapper oui oui. Toute sa crainte semble s’envoler et c’est un Reno complètement détendu qui se présente à Rufus, armé d’un soudain courage qui va vite défaillir.

“Yo patron !” Il s’installe sur le fauteuil en face du sien, les pieds sur le bureau, faisant comme chez lui, attrapant au passage l'agrafeuse pour jouer avec.
“J’espère que votre soirée a été moins intense que la mienne, parce que fiouuu, c’était si terrible que j’ai bien cru ne jamais arriver jusqu’ici.”

Pas du tout ! Petite soirée au bar, qui a entraîné une panne de réveil. Mais, il lui faut bien une excuse. Bien que pour le coup, il manque de crédibilité.

“Et votre rendez-vous alors, il en est où ? Déjà passé ?”

Décontracté le Reno, décontracté … C’est juste histoire de garder contenance. Mais alors qu’il semble aussi détendu, ses yeux passent de l’objet entre ses mains au fusil qui est à la porté de Rufus. Oui, il n’en reste pas moins vigilant. Puis, en aucun cas, il ne croise son regard.



Codage par Libella sur Graphiorum

Invité
Invité
Anonymous
Re: Et ça se dit garde du corps ! [ft - Rufus]
    Lun 27 Avr - 2:35
Et ça se dit garde du corps ?
Rufus & Reno

Bang bang, he shot me down ~ Bang bang, I hit the ground ~ Bang bang, that awful sound ~ Bang bang, my baby shot me down
Reno avait eu une brève illumination. Il s'était dit que Rufus lui faisait peut-être passer un test en lui donnant quartier libre, lors même qu'il était censé travailler. Dans le mille ! C’était le cas, et, le rouquin s’était planté en beauté. On était au lendemain de la bévue. Le châtiment ne se ferait pas attendre. « Yo patron ! » Debout derrière son bureau, une main collant son PHS à l’oreille, l’autre dans la poche de son pantalon. Rufus souffla : « Je vous rappelle » et raccrocha avant d’orienter sa face aussi cordiale qu’une porte de prison vers son turk. Reno évitait soigneusement le regard meurtrier de son patron, mais, il dut bien sentir les balles siffler autour de lui. Il s’installa sur le fauteuil d'invité, en face, les pieds sur le bureau, en toute détente. Rufus le comparait souvent à un chat de gouttière, à qui l’on offrait un foyer, que l’on amenait là où on voulait à renfort de croquettes, mais, qui se prenait quand même comme un maître devant son maître. Il y avait sa manie d’être dépareillé déjà, de se poser là où il ne fallait pas, de tout tripoter, un contraste criant avec son patron flegmatique, soigné, au manteau blanc boutonné de bout en bout. Si ce bureau était vide, Reno se serait débrouillé pour y faire apparaître un truc. Faudrait-il mettre une balle rebondissante à côté de l'étui du stylo plume, spécialement pour lui ? L’attention du turk fut attirée par le fusil calé contre le bureau, mais, une menace plus immédiate était allongée de l’autre côté. Le molosse de Rufus. Les paupières closes, faussement indolente, Dark Nation avait une oreille dressée, à l’écoute.

« J’espère que votre soirée a été moins intense que la mienne, parce que fiouuu, c’était si terrible que j’ai bien cru ne jamais arriver jusqu’ici. » S’il avait inventé une excuse comme quoi il avait croisé Sephiroth, Jenova ; ou autre célébrité, ça ne passerait déjà pas. Il s’enfonçait. « Très intéressant. » Froid, laconique. « Et votre rendez-vous alors, il en est où ? Déjà passé ? » « Hum. » Reno n’arrivait pas après la bataille, il arrivait après la guerre. Rufus avait fait un footing très raisonnable en longeant les falaises ; son entrainement de tir ; après une douche, il avait assisté aux fameux rendez-vous dont il était question, avec les ingénieurs urbains ; il avait piégé Tseng en lui faisant croire qu’il s’était trompé dans son planning afin de voir son visage se décomposer devant l’échec ; il s’était repenti auprès de ce même Tseng en lui proposant de donner la moitié de sa charge de travail à Reno, et, il avait lu tous les rapports de la veille. L’héritier Shinra avait fini une journée complète et en commençait une autre, quand Reno se réveillait seulement. Les orbes persans de Rufus s’abaissèrent vers les deux intrus mal cirés sur son bureau et se relevèrent lentement vers le visage du chat mal élevé. « Fais attention. Ce siège est bancal. » Pile à la fin de sa phrase, le fouet à l'encolure de Dark Nation en saisit un des pieds et le renversa brutalement sur le côté. Le turk put ainsi faire le constat que si l’on gardait les deux jambes en place, selon les convenances, c’était plus simple de ne pas s’envoler quand on était sur un support instable.

Rufus contourna le bureau en ramassant son fusil dans la foulée. « Puisque tu es là. Je compte m’entrainer » Dark Nation se redressa immédiatement. Ce molosse à l’aspect dangereux et aux yeux rouge comme les enfers trottina sagement vers les pieds de son maître, prête à le suivre. « Viens donc, Reno. Il me faut une cible mobile... » L’intonation flegmatique, au cynisme appuyé, laissait penser qu’il émettait une plaisanterie, mais, Rufus étant une tchoin, le but était justement de faire croire que ce n’était pas sérieux…

Réellement, le rouquin allait prendre si cher qu’il allait songer à une reconversion en puériculture jusqu’au mois prochain ! Et, ce projet n'aboutirait jamais par peur des représailles. C’était comme ça que Rufus proposait, en toute distinction, de régler ses compte dehors. Le chaton avait un salaire qu'il fallait mériter. La chance leur souriait; la météo s'annonçait douce. Le cadre était idyllique, avec une atmosphère bercée par le bruit des chutes d’eau, dont le calme serait bientôt troublé…
(c) DΛNDELION

Invité
Invité
Anonymous
Re: Et ça se dit garde du corps ! [ft - Rufus]
    Lun 27 Avr - 4:19
Et ça se dit garde du corps !
Les réponses de Rufus sont très évasives et Reno sait que c’est le calme avant la tempête. Reno eu malgré tout l’indécence de se dire qu’il maîtrisait la situation. Quelle erreur … Quel déni. La foudre fini par frapper.
Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Il parle par télépathie avec son cleb ou quoi ? C’est la pensée qui le traverse mais qui du coup le coupe dans ses mouvements de réflexe pour se réceptionner avec les bras. Reno s’étale lamentablement sur le sol. Il est sûr d’avoir entendu quelque chose craquer (bien qu’il y ait de fortes chances que ce soit son côté dramaqueen !). Ses pauvres petits os malmenés ! Il se tortille un peu sur le sol pour que son corps se remette de sa chute, tout en passant ses mains dans son dos.

“Aaaah je crois que je me suis fracturé le coccyx !”

Reno, le coccyx, ce n’est pas là ! Peu importe. Il jette un regard furieux à l’animal et eu même le courage de claquer les dents en sa direction …. Avant de se relever d’un bond en arrière. Faut pas déconner non plus, il ne veut pas se faire bouffer la face.

Bon ça va finalement, il s’attendait à pire. Reno laisse échapper un ricanement. Rufus s’adoucit avec l’âge. Ou alors il ne peut résister à son éternel char- …. Oh le con ! Le mot entraînement fait son effet. Le rictus victorieux du rouquin débraillé se fige pour disparaître et blêmir. Encore un entraînement ? Non pire, là …. Il va lui faire sa fête !

“.... Oui alors ça tombe bien que vous en parlez, parce que j’ai justement fait quelques recherches et je vous ai déniché un super entraîneur. Les coordonnées sont dans mon bureau, je vous file ça par sms. Allez, tcho !”

Un premier pas et le grognement le dissuade d’aller plus loin. Molosse de merde !!! Il lit dans les pensées de son maître, c’est pas possible. Nouveau rictus contrarié en direction de l’animal. Ah si tu pouvais disparaître, franchement, Reno t’en serait éternellement reconnaissant !

Bon, tentative d’esquive numéro 2.

“Non mais me- … Patron !” Non non non, pas mec, Patron, Président, Boss, mais pas mec ! Il n’a pas dit mec ! Il c’est repris à temps. “Boss, je suis rentré de mission il n’y a pas bien longtemps et vu comment j’ai douillé, je ne serai pas trop performant. Mon corps réagit au ralentis, sauf par instinct de survie ! NON ! PAS PAR INSTINCT DE SURVIE !”

Ah Reno, réfléchit avant de parler, tu tends le bâton pour te faire battre ! Pas besoin de le pousser à la tentative de meurtre pour qu’il montre ses excellents talents. Mais par contre, il se tappe un migraine pas possible depuis son réveil. L’alcool de la veille … Il en a un peu trop abusé et cumulé avec le manque de sommeil … RIP. Alors un entraînement où Rufus veut lui faire payer le fait de vivre, oui mais non. Un entraînement qui n’en est pas un. Comme il l’a si bien dit, Reno est une cible mouvante. Comme s’il pouvait réellement lever la main sur son chef. Par contre lui, n’allait pas se gêner. Triste réalité, triste vie. Voila le pouvoir qu’il a sur eux. Malgré tout, Reno ne s’en plaint pas -il râle juste- parce que ça lui permet d’avoir l’attention de Rufus et il n’y a rien qui compte plus que cela. Il sait qu’il est plus dur avec lui qu’avec les autres Turks … Parce qu’il est le seul à lui manquer ainsi de respect …. Reno connaît les limites, parfois, il les frôle avec audace mais ne les dépasse jamais. Il sait qu’il est le seul à pouvoir se montrer de la sorte, d’autres se seraient déjà pris une balle entre les deux yeux, depuis bien longtemps. Ce sont des moments qu’il savoure, il en joue, et les chérit.

Reno glisse ses mains dans ses poches, retrouvant son air arrogant.

“Allez, va pour cet entraînement. Si vous n’avez pas peur de vous prendre une raclée !”

Ah Reno, pourquoi tu cèdes ? Déjà parce qu’il n’a pas le choix mais sûrement … Il sait à quel point Rufus tient à retrouver sa forme d’antan … Tout comme il sait par quoi il est passé. Les géostigmates. Rufus c’est affaiblit de jour en jour et Reno en a été un témoin silencieux. Des moments qui restent ancrés dans sa mémoire et soyons honnête, il a eu terriblement peur de le perdre. Parce que…. Parce que. Il ferme son coeur, refusant d’aller jusqu’au bout de cette pensée. Ce n’est pas nécessaire. Ce n’est pas une étape qu’il doit franchir. Reno se permet même d'aller plus loin.

“Parce que franchement, je trouve que vous vous ramollissez héhé.”




Codage par Libella sur Graphiorum

Invité
Invité
Anonymous
Re: Et ça se dit garde du corps ! [ft - Rufus]
    Mar 28 Avr - 3:36
Et ça se dit garde du corps ?
Rufus & Reno

Bang bang, he shot me down ~ Bang bang, I hit the ground ~ Bang bang, that awful sound ~ Bang bang, my baby shot me down
« Aaaah je crois que je me suis fracturé le coccyx ! » « Je t’avais prévenu. » Il pourrait aussi le prévenir que le coccyx, c’était probablement plus bas au cas où, mais, nervemind. Son turk commença une excuse aberrante pour se défiler. Rufus s’arrêta sur le pas de la porte et présenta une poker face parfaite à l’employé. Dark Nation, s’asseyant à ses pieds, montra les crocs et mit un terme à la dialectique du turk. Chien et chat ne faisaient pas bon ménage… Puisque l’affaire sembla close, Rufus lui présenta à nouveau son dos pour poursuivre sa route vers la sortie. « Non mais me- … Patron ! » Le lascar était doué, mais, il avait dans sa discipline un gros fossé que Tseng avait essayé de combler avec des feuilles. Les yeux de Rufus avaient rétréci. « Boss, je suis rentré de mission il n’y a pas bien longtemps et vu comment j’ai douillé, je ne serai pas trop performant. Mon corps réagit au ralentis, sauf par instinct de survie ! NON ! PAS PAR INSTINCT DE SURVIE ! » Serait-ce de l'insubordination ? Reno était parti dans tous les sens ! En s’arrêtant à nouveau, Rufus leva une épaule blasée. Il pivota un peu le buste et inclina la tête pour adresser un air railleur au turk derrière lui. « Tu peux répéter ? » répliqua t-il avec insolence, comme s’il s’agissait d’un défi. Normalement, le rouge ne le pouvait pas, parce que même s’il se sentait capable de retrouver le fil de son charabia et qu'il tentait sa chance, Dark Nation se tenait prête à lui mordre la jambe pour le faire taire. Le molosse était moins patient que son maître ! Rufus reprit la marche avant même l’acceptation de son turk, sur ses talons.

« Allez, va pour cet entraînement. Si vous n’avez pas peur de vous prendre une raclée ! » Un petit sourire fourbe ourla les lèvres de l’ex-président. Cette tactique d’intimidation était miteuse, et, Rufus choisit de croire que Reno était mauvais parce qu’il s’adressait à lui, son boss. « Mmh… pense à donner tout ce que t’as. » Rufus savait pertinemment, en disant cela, que le turk ne le ferait pas. Il avait l’avantage d’être le supérieur hiérarchique, le portemonnaie de sa paie, et, le protégé de ce garde du corps. « Parce que franchement, je trouve que vous vous ramollissez héhé » Oser dire ça à un homme qui, huit mois auparavant, était couvert de satisfaction de ne plus avoir de douleur en marchant... même son chien était confus de cette vanne.. Rufus ne révéla pas son exaspération, elle se libèrerait en temps voulu. « Dans ce cas, ce serait doublement honteux pour toi de perdre. » Le chef ouvrit la porte d’entrée et s’engagea sur la plateforme extérieure. Il emprunta les escaliers et descendit le long de l’ancien gite. En bas, il prit d’abord le chemin en terre battu et, après quelques minutes, il avisa un terrain vaste, herbu, qui avait deux délimitations ; la route déserte et les falaises. Après avoir suffisamment foulé le terrain, l’ex-président fit face à son turk. Dark Nation se tenait entre eux, prête à sauter à la gorge de Reno au premier signe du début de combat. Même en entrainement, Rufus aimait bien avoir un appui. De toute manière, son chien faisait un peu parti de lui, c’était une « création » des laboratoires Shinra, ne répondant qu’au blond.

Rufus alliait le trash-talking au dirty talk en combat… ce serait d’autant plus flagrant avec Reno, maintenant que ce dernier s’était vendu en le qualifiant de « sexy » à un concert de Lantana, sur scène, dans son micro, saoul. N’importe qui lisant le journal, ou présent sur place, était désormais au courant. En tant qu’homme soigné, fier et conscient de ses atouts, l’héritier Shinra n’était pas surpris outre-mesure de cette révélation. Ce qui l’avait plutôt courroucé, c’était de voir un turk, gardien de l’ombre, se donner en spectacle. Cependant, on ne pouvait nier un attrait marketing dans la démarche : un turk fantasmant publiquement ne ferait que déverrouiller l’image effrayante de leur statut, les rendre plus attachant, ce qui rejaillirait sur l'employeur. Qu’à cela ne tienne ! Celui-là avait manqué à son devoir. Et, puisqu’il en voulait, il en aurait ! À l’issue de cet entretien, le chat de gouttière ne marcherait plus droit. Le fusil le long du corps, les lippes bordées d’un rictus machiavélique, Rufus considéra un moment son adversaire ; ses yeux perses le transperçaient déjà de balles. En guise de départ, un susurrement lent, captieux : « Prêt pour le grand frisson ? » Rufus s’octroya une barrière et Dark Nation se jeta sur l’adversaire. Son maître le tint en joue, prêt à le fusiller dès que son molosse s’en éloignait. Le dernier debout remportait la partie. L’abandon était accepté. Sinon, pas de règle, tous les coups étaient permis, exactement comme face à un véritable ennemi.

(c) DΛNDELION

Invité
Invité
Anonymous
Re: Et ça se dit garde du corps ! [ft - Rufus]
    Mar 28 Avr - 4:35
Et ça se dit garde du corps !
Plus il s’approche du terrain d’entraînement, plus la motivation part. Reno déteste s’entraîner avec Rufus … “tous les coups sont permis” … Oui enfin, à qui le dis-tu hein ? Tous les coups du président sont permis, pas les siens. Et il se débrouille drôlement bien. Reno aime râler, mais en dehors de ça, il est toujours flatté et satisfait que le blond le choisisse pour ses entraînements. La plupart du temps pour l’humilier, certes, mais ce n’est pas tout le monde qui peut se vanter de voir les prouesses du Président. Ce dernier se fait souvent passer pour plus faible qu’il ne l’est. C’est une bonne stratégie et Reno adore le regarder mettre des tatanes à ses adversaires. Sauf que son adversaire, c’est lui.

Reno voit les falaises derrière lui d’un mauvais oeil ! Ok, il est prêt à accepter beaucoup de choses, même une raclée de son chef mais pas de dégringoler d’une falaise, ne déconnons pas. Rufus lance le départ et Reno plisse les yeux devant le regard sadique de son chef qui a déjà décidé de son sort. Ouais bah il ne va pas attendre la mort comme une andouille. Le TURK brandit sa matraque et s’élance.

Bon. Se débarrasser d’abord du sale clebs et après de son maître ! …. Le maître de Dark Nation, pas le sien, oh !!! Reno se propulse en avant en évitant les crocs de l’animal. Ouais ok, ce débilos a perdu sa matéria de vitesse on ne sait où, mais l'entraînement des Turks favorise l’agilité et ses aptitudes physiques.  Un coup particulièrement puissant et la bête est éloignée de plusieurs mètres, sans pour autant perdre son équilibre. Ce qui laisse à Rufus une ouverture pour le flinguer. Reno eu tout juste le temps d’éviter les balles, même si l’un d’elle lui entaille légèrement la joue. Il se réceptionne, une main sur le sol, et le molosse lui bondit dessus. Reno tombe lourdement sur le dos, sa matraque entre les dents de l’animal. Il lui donne des coups de pieds dans l'abdomen mais c’est inefficace. A ce rythme là, il va se faire bouffer. Le rouquin active sa matéria de foudre et un éclair traverse sa matraque, dissuader le molosse de s’en approcher. BIM ! Reno en profite pour bondir sur ses pieds et courir dans la direction. Ses coups se font de plus en plus puissants pour essayer de briser sa barrière, mais Rufus se débrouille bien ce con ! Il part ses coups avec son fusil.

Darky a profité de l’inattention du rouquin pour revenir à la charge après s’être remis de la décharge électrique. L’animal lui fait payer son audace en le chopant par la jambe. Ses crocs se referment dessus et Reno laisse échapper un râle de douleur, retenant un minimum son crie. Mais il sent toute sa jambe le lancer douloureusement. En plus il est sûr d’avoir vu un bout de chaire partir. C’est super glauque. Dans un petit glapissement, il se laisse tomber à genoux sur le sol pour plaquer sa main libre sur sa jambe qui pisse le sang. Un grognement s’échappe de ses lèvres, dans un bruit et une allure générale qui n’est pas sans rappeler le feulement d’un chat. Comme quoi la manière dont Rufus le voit n’est pas totalement erroné ! Suivi d’un juron digne de lui.

“Ta mère la chtouille !” lâche-t-il à Darky. Et si sa mère s’avère Rufus et bien tant pis. En parlant du chef … Reno ne remarque que trop tard qu’il est maintenant à sa merci. Disons qu’il s’en rend compte quand le fusil est plaqué contre son front.

Mais plutôt que d’implorer pour sa vie, ce geste éveille tous ses instincts de survie. Le TURK est maintenant en action. D’un geste si rapide digne de lui, Reno fait fi de l’arme sur lui et lui tord le bras, après s’être relevé d’un coup. Sa matraque électrique percute le torse de Rufus avec une telle force qu’il fait pratiquement éclater la barrière du blond. Il profite de la fissure pour lâcher son bras et lui donner un bon coup de poing en plein visage.

……. C’est finalement, la vue du sang qui le fige sur place et fait totalement redescendre l’adrénaline. Une douleur dans le coeur, Reno écarquille les yeux et laisse tomber sa matraque sur le sol. Bon sang, mais qu’est-ce qu’il a fait ? Il n’était pas censé aller aussi loin mais surtout, il ne voulait pas. Rufus va le tuer … Mais bien loin de penser aux représailles de son chef, c’est surtout l’inquiétude et la culpabilité qui l’emportent. Se mordant les lèvres, il s’approche de quelques pas pour être près de lui, laissant des traînés de sang sur le sol, sa jambe toujours douloureuse. Mais c’est si futil par rapport à ce qu’il ressent pour avoir osé frapper Rufus. Reno se sent mourir de honte et de culpabilité. Il pose ses mains sur ses épaules.

“Je suis désolé Boss, je me suis laissé emporté.” On entend la panique et l’inquiétude dans la voix du rouquin. “Ca va ? Rufus ?!” Le fait qu’il l’appelle soudainement par son prénom veut tout dire, non ? Ses mains se crispent d'avantage sur lui. C'est finalement avec toute la délicatesse du monde qu'il lui relève doucement le visage.


Codage par Libella sur Graphiorum

Invité
Invité
Anonymous
Re: Et ça se dit garde du corps ! [ft - Rufus]
    Jeu 30 Avr - 3:16
Et ça se dit garde du corps ?
Rufus & Reno

Bang bang, he shot me down ~ Bang bang, I hit the ground ~ Bang bang, that awful sound ~ Bang bang, my baby shot me down
Dans les premiers temps, Reno lui démontra pourquoi il avait obtenu la qualité de Turk. Le chat avait un don pour se dépêtrer de situations compliquées, comme celle d’avoir deux ennemis à la fois, dont un excellent tireur. Qu'il active sa matéria lui octroya un commentaire moqueur et un tantinet aguicheur : « Je savais que ça deviendrait vite électrique entre nous. » J'ai piqué cette réplique à Reno ouai, tu vas faire quoi ? Pour meilleur réponse, le rouge réussit à écarter Dark Nation afin d’aller affronter directement Rufus. En déviant les coups, le Shinra avait la manie traître de faire passer le turks derrière lui, afin d’essayer, en se retournant, de lui tirer dans le dos. En bon employé, Reno connaissait ses méthodes et savait les contrer ou les éviter. Le limier revint à la charge, interrompit l’échange musclé, et, blessa même Reno. « Ta mère la chtouille ! » osa t-il dire au chien. Rufus pointa le fusil vers son front. « Je ne te permets pas » Normalement, pan, le combat était terminé. N’importe quel ennemi aurait déjà tiré. Il ne le faisait pas car la puissance de son fusil était telle qu’à cette distance, la cervelle de son turk partirait dans la volée. Rufus vit dans ses yeux que le rouquin allait se servir de cette brèche, le fait qu’il n’allait pas le tuer ; son pouce régla la mollette près de la gâchette pour diminuer la puissance de tir afin de seulement l’assommer d’une balle. Mais, Reno fut plus rapide. Le bras du patron fut tordu à une vitesse qui le plia en deux. Il n’en fut pas offusqué. Rufus avait été trop tendre et en subissait les conséquences.

Le coup au torse lui aurait coupé la respiration sans la barrière, mais, il s’en tira à bon compte. En revanche, le deuxième coup sur la face le fit reculer loin ! Ses chaussures tracèrent deux sillons de terre dans l’herbe. Rufus n’avait pas pris une patate pareille depuis… Cloud, il y a trois ans ? Un signal d’alarme se déclencha dans sa tête sitôt qu'il entendit l’arme de son adversaire tomber. Non... Reno n'avait pas fait ça quand même... « Mais ça fait mal dis-moi » Ce commentaire pour lui-même n'avait même pas d'émotion, ni douleur, ni surprise. Sa voix basse fut couverte par les excuses précipitées de son employé. D’un petit geste fluide, fugace, Rufus traça de son index la ligne de son nez droit, qui par chance l’était toujours. La face baissée, le narcisse essuya ensuite du revers de main le liquide chaud qu’il sentait s’infiltrer sur son palais. La lèvre supérieure était fendue. Reno lui tenait les épaules, inquiet; il lui tenait les deux épaules. Il avait bien lâché son arme ! Rufus. Comme s'il allait davantage se reconnaître avec son prénom plutôt qu'avec son titre ! Très peu de gens l’appelaient ainsi.

La main sur le bas de son visage ne cachait plus le sang, mais, un pli de lèvres cynique. Baisser sa garde en plein combat, devant quelqu’un qui pouvait tout se permettre ? Ses paupières couvraient son regard moqueur ancré dans le sol.  Et, quand Reno releva le visage du blond avec une douceur inqualifiable, comme s’il manipulait une poupée de porcelaine, il le vit, ce petit air fourbe, ce « J’t’ai eu ! » imprononcé. Mais, c’était trop tard, rapide et furtif comme un éclair. Dark Nation le plaquait déjà au sol en lui mordant l’épaule de la même façon qu’elle s’était attaquée à la jambe, puis, en utilisant cette même prise, elle balança Reno vers le ciel. Après avoir ramassé la matraque de son turk, Rufus intercepta celui-ci dans les airs d’un bond et le frappa puissamment avec cette arme, le smashant vers le sol de la zone de combat. Il l’a Federer quoi. L’ex-président atterrit juste après, en souplesse, sur l’herbe. « Décevant ! » En se redressant, il sentait aux muscles de ses jambes qu’il en avait un peu trop fait ce jour-ci. Sa kiné allait le trucider verbalement. Rufus termina tout de même l’enchainement en faisant tomber la foudre sur la tête de son pauvre Turk.

Fusil bas, il cala le bâton sur son épaule et tapota dessus, singeant la pose nonchalante et fameuse de Reno. Il gardait quand même quelque chose de très Rufusique dans l’imitation. « Lâcher ton arme en plein combat pour un blessé ? C’est presque embarrassant, même venant de toi. N’en fais pas un réflexe » Des paroles en vitriol pour pointer une erreur, comme on lui connaissait bien !

(c) DΛNDELION

Invité
Invité
Anonymous
Re: Et ça se dit garde du corps ! [ft - Rufus]
    Jeu 30 Avr - 4:15
Et ça se dit garde du corps !
Laisser tomber son arme est le geste le plus stupide qu’il ait fait dans vie de Turks. Dans sa vie tout court en fait. Même lorsqu’il était plus jeune, dans les taudis et qu’il partait à l’aventure, jamais il n’aurait fait l’erreur de lâcher son arme de fortune. Il faut croire que Rufus Shinra lui fait perdre la tête. Est-ce pas peur pour son poste ? Pour son salaire ? Non, c’est de l’inquiétude et de la culpabilité de l’avoir blessé. Les Turks ont déjà tous assisté Rufus lors de ses entraînements et aucun d’eux ne s’était permis d’aller aussi loin. Ils font généralement en sorte de le pousser dans ses retranchements sans pour autant lever la main sur lui. Après tout, il est Rufus Shinra, leur chef. Ils n’ont jamais battu de manière égale, il y a des gestes qu’ils ne peuvent se permettre. Reno non plus. Pourtant, aujourd’hui, il a franchit cette limite, ce qui l’a prit lui même au dépourvu. Le coeur battant à toute vitesse, relevant délicatement le visage de son chef, Reno croise son regard.

“Et merde.” Laisse-t-il échapper pour lui même. Impossible de louper le regard victorieux et le sourire si fourbe de Rufus Shinra. Et Reno comprend qu’il va douiller … Et qu’il n’a aucun moyen d’empêcher ça, ayant fait une erreur de débutant, et plus encore. Projeté sur le sol par le chien qui s’attaque à son épaule avec la délicatesse que précédemment, il lâche un grognement de douleur. Son bras libre passe autour du cou de l’animal, pour tenter de l’étrangler, en vain.

Une diversion qui permet au blond de récupérer l’arme de son employé et de faire joujoue avec de dernier. L’animal l’a envoyé valsé en hauteur et impuissant, Reno voit le corps de son chef entré dans son champ de vision …. le coup le fait grimacé et il est projeté en chemin inverse avec une vitesse plutôt inquiétante. Son corps qui percute le sol fait remonter toute la terre autour de lui, mais pour amoindrir un minimum la douleur, pendant sa chute, Reno eu le temps de forcer sur son corps, pour minimiser l’impact avec ses bras, malgré son épaule en sang. Réceptionné sur ses avants bras, il a ainsi épargné sa colonne vertébrale autant qu’il pouvait bien que son dos lui fait un mal de chien … Reno laisse échapper un énième grognement et relâche ses bras, totalement allongé sur le sol.

Ses yeux bleus sont ancrés dans le regard du président. Il est totalement impuissant, son corps refusant de bouger pour éviter l’attaque suivante. Parfaitement entraîné en tant que Turks pour gérer la douleur, il se prépare mentalement mais ne retient malheureusement pas son crie au contact de la foudre sur son visage. Il serre les poings et la mâchoire pour garder contenance, ne pas se laisser dépasser par la douleur et tourner de l’oeil.

Reno a sa fierté et il est en refus complet de perdre connaissance. La douleur cuisante le fait jurer de nouveau, en même temps que Rufus lui remet son erreur en pleine face.

“Quel connard ! Je t’emmerde !”
balance-t-il avec insolence, le regardant avec toute la fureur dont il est capable. Sa fierté encore bien présente, il refuse de se laisser abattre et encore moins d’être humilié. Non, il a peut-être perdu ce combat, mais ne lui ferait pas le plaisir d’admettre sa défaite. Reno est un battant … Et Rufus … Un sacré connard ! Pffff, au fond, il n’en attendait pas moins de lui.

Le rouquin passe une main sur son visage et son corps est secoué par le rire nerveux qui traverse sa gorge. Là où lui, il s’inquiétait le Président de l’ancienne Shinra lui, a saisi l’ouverture pour lui mettre une raclée. Et quelle raclée. Ah Reno, tu es si stupide. Dans son rire, il esquisse un sourire un peu confus et désemparé.

“Boss, je crois bien que je suis le seul à pouvoir encaisser votre caractère.” Oui pas ses coups, son caractère. BIen sûr personne se serait permis d’aller contre les ordres, les paroles ou les gestes de Rufus Shinra. Respect et obéissance … Reno ne pourrait pas. Il ne veut pas les ordres de Rufus. Il veut son regard. Il est toujours si insaisissable, inaccessible et ça l’énerve. Autant que ça l’attire. Reno est comme un gamin capricieux en manque d’attention, quand il s’agit de son chef.

Le rouquin bouge un peu et se force, en grimaçant à se redresser, assit sur le sol, la main sur son épaule en sang. Ouais …. Nan. Allez on se recouche !

“Vous êtes terribles. Franchement, je mérite une augmentation. Ou un médecin. Ouais un médecin, ça c’est très bien ! Vous avez pris votre pied c’est bon ?”

Il lui faut une bière. Et des soins ! Et ne plus voir la sale tronche de son chef. Non, qu’il reste ! Sa main attrape son bras au cas où il lui viendrait l’idée de partir maintenant … Avant de se rendre compte de son geste. Audacieux, même pour lui. Reno se racle la gorge et change son geste incompréhensif (chut !) en une idée différente. Celle de se servir de lui pour se redresser une nouvelle fois. Bah quoi ? Faut bien qu’il serve à quelque chose.

“Vous avez quand même été plus performant et précis que la dernière fois.” Plus rapide aussi. Peu à peu, Rufus retrouve sa forme. Son analyse l’agace rapidement. Pourquoi est-ce qu’il se soucie de ses progrès alors qu’il vient de lui mettre une sacrée raclée ! Non Reno ! Il ne va pas toujours tout lui céder. En aucun cas il n’est cet employé modèle qui dit amen à tout. Il lui jette alors un regard noir et lui fait très clairement la gueule.

“Bon, il vient ce médecin ?” rage-t-il dans sa barbe. Parce que ce n’est pas qu’il est en train de se vider de son sang mais presque. Reno joue le fort, le digne et l’audacieux plein de fierté mais son visage est bien blème, il risque de tourner de l’oeil à tout moment et lutte justement pour ne pas perdre connaissance. Pas ici !



Codage par Libella sur Graphiorum

Invité
Invité
Anonymous
Re: Et ça se dit garde du corps ! [ft - Rufus]
    Ven 1 Mai - 1:52
Et ça se dit garde du corps ?
Rufus & Reno

Bang bang, he shot me down ~ Bang bang, I hit the ground ~ Bang bang, that awful sound ~ Bang bang, my baby shot me down
« Quel connard ! Je t’emmerde ! » Être vulgaire devant l’ex-président était déconseillé ; l’insulter, quand on était payé par lui, ça c’était prohibé. Le limier rugit d’indignation tandis que son maître resta inébranlable. Reno n’avait, selon le blond et sa logique à lui, aucune raison de se montrer exécrable. Le chat de gouttière était un mauvais perdant, avec une mauvaise foi, qui avait fait une erreur de débutant. Il se plaignait devant un homme dont il n'avait jamais connu le quart de la douleur ; le président déchu avait cependant trop d'élégance pour le traiter de chiffre molle. « Plait-il ? » La question trancha comme une lame, et, ses yeux perses dardaient ceux furibond de son turk avec la froideur d’un pic à glace. Reno rompit le contact d’un rire. « Boss, je crois bien que je suis le seul à pouvoir encaisser votre caractère » Il venait de péter un plomb pour s’être fait balayer ; ce n’était pas le moment propice pour se jeter des fleurs. « Ne te fais pas d’illusion. Des quatre, tu es celui qui fait ça le plus mal. » Le plus rigoureux et dévoué de tous, c’était Tseng. À l’époque, Rufus le faisait baisser la tête d’un seul regard, mais, il n’avait plus vraiment ses coutumes de despote, sauf cas d’indiscipline majeure hein Reno.

Rufus s’assura que la matéria de foudre de la matraque fut désactivée avant de la laisser à son chien, qui fit claquer ses dents dessus comme si on lui avait tendu un os. Il s’avança ensuite vers son turk qui ne semblait pas vouloir se lever ce branleur. « Vous êtes terribles. Franchement, je mérite une augmentation. Ou un médecin. Ouais un médecin, ça c’est très bien ! Vous avez pris votre pied c’est bon ? » Rufus émit un léger son de gorge méprisant. Le but était effectivement aussi de l’éprouver, pour cause de sédition, d’incapacité à respecter les règles. Cela ne lui faisait pas retenir de leçon, mais, ça le punissait un peu. Par contre, Reno n’allait pas passer plus de temps à se plaindre qu’à avoir combattu tout de même ! « Je ne sais pas. J’espérais que tu tiennes plus longtemps » Non, personne n'est passé à côté du double-sens. Il abaissa les paupières un bref moment, taquin, donnant l’illusion d’une œillade adressé au rouquin. Après seulement un pas pour le contourner et partir, Reno saisit son bras et Rufus lui rendit son attention, un tantinet soupçonneux. Le chat allait encore faire des siennes. Il s’affaissa quelque peu que l’employé se relève avec son aide non consentie, et, Rufus s’écarta ensuite. « Vous avez quand même été plus performant et précis que la dernière fois. » Le Shinra opina du chef sans le regarder ; il vérifiait que le turk n’avait pas tâché de sang son costume blanc. Cela le fit retrouver son absence de manière : « Bon, il vient ce médecin ? »

Rufus lissa le pli de sa veste avant de daigner le regarder à nouveau. « Pour cette défaite honteuse, et l’injure, c’est un luxe que je ne t’offrirai pas. Tu n’auras que les premiers soins. » L’héritier Shinra présenta la crosse de son fusil, où s’alignaient ses matérias, dont la Restaurer. Il enclencha le sort visant à refermer ses plaies. « Allons-y. Ta charge de travail à rattraper inquiète tes collègues. » Toujours là pour te rappeler les bonnes nouvelles. Sur le chemin de retour, Darky à ses côtés, l’ex-président ne rata pas l’occasion de faire ses petites remarques bien senties. « Tu manques de résistance. Et il faudra aussi faire plus d’efforts pour pallier ton incorrection. » Il retrouvèrent leur lieu de travail mais le blond n’en avait pas exactement fini avec son souffre-douleur du jour.

Il récupéra son PHS de sa poche et pianota brièvement dessus, vérifiant ses messages. Il en avait reçu un de Reno à une heure indécente de la nuit, qu’il n’avait pas pris le risque d’ouvrir par exaspération, mais, il était temps d’illustrer ce qu’il entendait par Incorrection. Le turk avait trop de mauvaise foi pour reconnaître quelque chose qu’on ne présentait pas sous ses yeux. Or, Rufus détenait justement une preuve de… Mais qu’est-ce que c’est que ça ? C’était bien pire que ce qu’il avait imaginé. Le chef affichait une moue discrète, le pli de ses lèvres s’incurvant furtivement vers le bas. Suite à un soupir las, il mit l’écran devant le petit nez de Reno. « Même si je ferme les yeux sur ton retard d’aujourd’hui. Tu trouves ça normal de m’envoyer ce genre de message, à cette heure de la nuit qui plus est ? »

(c) DΛNDELION

Invité
Invité
Anonymous
Re: Et ça se dit garde du corps ! [ft - Rufus]
    Ven 1 Mai - 3:00
Et ça se dit garde du corps !
Plait-il ? Répète Reno dans sa tête dans une imitation grotesque de Rufus ! Bah oui mec, tu ne croyais quand même pas que Reno allait se laisser malmener sans grogner ! Son ricanement est coupé par les paroles de Rufus qui lui dévoile être celui qui est le moins efficace auprès de lui. Pardon ? Particulièrement vexé, c’est un regard complètement scandalisé qu’il lui offre ! Le choc passé, il est de nouveau agacé. Le chat, malgré ses efforts, n’arrive pas à avoir l’attention totale de Rufus, qu’il souhaite tant depuis trop longtemps. Il croise les bras, faisant la gueule, vexé comme un poux et ce même quand Rufus s’accroupit pour lui dire qu’il n’aurait le droit qu’aux premiers soins, ne méritant pas mieux, autant par son échec que par sa vulgarité. Reno plisse les yeux et se détourne les yeux, l’ignorant délibérément, tout en se laissant soigner. Enfin soigné …. Peu importe, Rufus le pousse clairement à bout. Ou pas en fait. C’est sûrement ce qui le frustre le plus. Qu’il pense réellement chacun de ses mots sans voir tout ce qu’il serait prêt à faire pour lui, sans voir tout l’étendu de la considération qu’il lui témoigne. L’idée d’être un échec à ses yeux … C’est terrible. Au point où Reno attrape une nouvelle fois son bras, avec plus de force que précédemment. Son regard sérieux et noir se pose sur lui pendant de longues secondes avant qu’il éloigne ce même bras, ne laissant pas terminer ses soins.

Au point où le sous entendu n’a pas eu d’effet que lui, alors qu’il aurait normalement surenchéri avec une blague salace sur ses prouesses d’un tout autre entraînement. Il faut croire que la contrariété du Turk n’a aucun effet sur son chef, qui continue de le remettre à sa place, toujours et encore. En PLS mental, Reno serre les poings dans les poches de son pantalon, suivant Rufus toujours sans un mot. Aaaaah ce qu’il l’énerve !!! Il est interdit de tuer son chef, ne fais pas ça mon gars ! Dark Nation, dans un grognement, le dissuade d’élever sa matraque. Oh ça va, il ne serait pas aller jusqu’à là ! Mais il est clair que c’est tendu.

“Mouais.” dit-il en guise de réponse au long discour de Rufus sur sa nullité et son insubordination, ainsi que tous les efforts qu’il doit faire. Non franchement, il a envie de l’étriper. Ta gueule pour une fois Rufus ! Self-control Reno, ne répond pas ! Lui qui d’habitude est si bavard, c’est ce simple petit mot qu’il a prononcé jusqu’au chemin qui mène à son bureau. Pendant en avoir fini et ne plus voir sa tronche agaçante et si … si rien du tout, pour le reste de la journée, Reno s’affale sur son bureau. Il croise les jambes sur le meuble, écrasant au passage quelques dossiers. Il faut croire que le patron n’en a cependant pas fini. Reno prend un air ennuyé. Quoi encore ?!

“Quoi ?” Il lève un regard peu concerné vers l’écran que lui présente Rufus, sur son portable. What the … “C’est quoi ça ?”

Sous la panique, Reno a bondit de sa chaise, la faisant d’ailleurs chuter sur le sol. Il se saisit lui même de son portable dans sa poche pour aller voir ses messages envoyés, dont en effet …. un message adressé à Rufus à 1h du matin, cette nuit. Il ne se souvient absolument pas de l’avoir envoyé et malgré les fautes à chaque mot … il en saisi le sens global. S’il n’était pas aussi déconfit, il aurait d’ailleurs rit au “Ross” à la place de “Boss.” mais là


“C’EST QUOI CA ??!!!”
…. Il blêmit à chaque mot, pour finir par tout le contraire, rougir jusqu’à la racine de ses cheveux, son visage empourpré d’une couleur similaire à sa chevelure. La honte n’en est pas la seule raison. Ohlalala, ohlalala !!! Reno se racle la gorge et se force à reprendre contenance. Est-ce qu’il vient réellement de lui faire un déclaration par sms ? Et la pire déclaration au monde, le mec complétement saoul; Et … ET PUIS C’EST SON CHEF MERDE !

Il est éclate d’un rire plus nerveux que insouciant.

“Ouais j’avoue, un ramassis de conneries. Vous ne méritez pas autant de fidélité. Je ne le suis pas.” Mensonge. Ils le savent tous les deux. Oui, d’accord, il l’a toujours mauvaise et dépasse les bornes. Petite vengeance pour tout à l’heure. Reno relit le message et cette fois-ci, un sourire railleur s’affiche sur son visage.

“En effet, je suis bien indécent. Mais Président, d’autres auraient déjà été renvoyés ou se seraient retrouvés avec une balle dans le front pour de tels propos. Alors … C’est bien que même si je suis le moins bien des quatre, vous ne voulez pas vous en passer.”

Hé ? Il sait rebondir, le Reno, non ? Lui même a oublié son rougissement mémorable la minute précédente. Satisfait de sa réplique, il va jusqu’à se permettre un ricanement en remettant son PHS dans sa poche. Voila, sa bonne humeur est revenue. La chat a fini de bouder !






Codage par Libella sur Graphiorum

Invité
Invité
Anonymous
Re: Et ça se dit garde du corps ! [ft - Rufus]
    Dim 3 Mai - 2:24
Et ça se dit garde du corps ?
Rufus & Reno

Bang bang, he shot me down ~ Bang bang, I hit the ground ~ Bang bang, that awful sound ~ Bang bang, my baby shot me down
Reno jeta un œil je-m’en-branliste à l’écran, avant d’avoir enfin l’infinie décence d’être offusqué de lui-même. La chaise sur laquelle il était assis se fracassa au sol. Le turk vérifia sur son propre PHS et Rufus rangea le sien. « C’est quoi ça » est la question que tout le monde se posait. Le manifeste d’une névrose, la déclaration d’un enfant de primaire, on était encore indécis sur la réponse ! Et encore, le blond n'avait même pas évoqué le sujet du concert — il ne le ferait pas d'ailleurs. La face de Reno changea de couleur à une vitesse qui donna l’impression à son patron de regarder un cartoon. On ne savait plus ou commençait la racine de ses cheveux avec tout ce cramoisi ! Et, c’était une expérience très étrange de voir un sans-gêne être gêné. « Ouais j’avoue, un ramassis de conneries. Vous ne méritez pas autant de fidélité. Je ne le suis pas » Les deux hommes se regardèrent avec une forme d’incrédulité blasé à ce mensonge déplorable. L’attention de Reno revint à l’écran et il reprit la totale confiance, dévoilant ce petit sourire d'autosatisfaction. Le Shinra ne connaissait personne d’autre de son répertoire capable d’avoir autant de fierté pour ses propres conneries. « En effet, je suis bien indécent. Mais Président, d’autres auraient déjà été renvoyés ou se seraient retrouvés avec une balle dans le front pour de tels propos. Alors … C’est bien que même si je suis le moins bien des quatre, vous ne voulez pas vous en passer. » On pouvait penser qu’il disait ça pour se rassurer. Rufus devait vraiment l’avoir fait douter de ses capacités, ce n’était pourtant pas l’objectif de son massacre ; ni même de ses remarques acides. Le coin de ses lèvres s’ourla légèrement d’amusement. Le turk avait complètement déformé ses propos. « Ce n’est pas ce que j’ai dit. » Le Crésus tourna les talons, afin de laisser le rouquin se débattre seul avec sa charge de travail. Il se demandait s’il n’avait pas été un peu dur avec lui… en repensant à son entrainement avec Tseng, et, la façon dont l’utaien avait encaissé ses coups bas avec réserve, voire avec abnégation, il revint sur cette précédente pensée. Malgré cela, avant de partir, Rufus s'arrêta et accorda une dernière attention à Reno. « Tu as raison. Aucun de vous n’est remplaçable. » Ô grand jamais l'ancien Rufus, le président glacial de la Shinra, aurait dit un truc pareil à quiconque. Car, il ne le pensait pas à l'époque ! Présentement, il approuvait son turk, mais, il ne le valorisait pas pour autant, le mettant au même niveau que les autres. C’était déjà un peu trop gentil de sa part vu son comportement râleur face à son patron ! Après un petit silence solennel, où Rufus observa son turk méditer ces mots, il conclut l’entretien. « Pense à t'entrainer. » L’ancien PDG était très sérieux quant à sa volonté que Reno s’améliore encore. Comment pourrait-il le protéger, s’il perdait ses moyens parce que son chef était blessé ou sexy ?. Rufus retourna à son propre travail, et, Dark Nation retourna se coucher près de lui.

Reno se montra étrangement sage les jours qui suivirent, presque absent. Il tirait la gueule comme un gamin, mais, Rufus interprétait cette discrétion déconcertante autrement. Le blond avait été trop tendre pour se considérer coupable de quelque chose ok ? Il prit d’ailleurs de ses nouvelles auprès d’un de ses collègues. Apparemment il allait bien, il n’était pas malade. Le Shinra ne creusa pas après ça. En attendant que Reeve décide d’un jour se bouger pour les sans-abris, ou les gens aux habitations scabreuses dressés en marge de la ville faute d’avoir une place, Rufus avait rendez-vous avec une ancienne experte urbaine de la Shinra, qui avait monté sa propre entreprise personnelle, et qui restait fidèle à l’argent. Or l’héritier Shinra n’en manquait certainement pas. Sa destination serait Junon, il lui fallait un pilote et un garde du corps, accessoirement, au cas où un hater chevronné croiserait sa route. Ce jour-ci, il appela Reno sur la fin de matinée, afin d’être certain qu’il réponde. « Il me faut un pilote. Nous partons pour Junon. Tu peux être là dans dix minutes ? » Tenant compte du retard inévitable de son turk quelle que fût sa réponse, Rufus ne se pressa pas lorsqu’il se rendit sur la piste d’Healen, un terrain d’herbe que l’on avait bétonné spécialement pour accueillir deux appareils. Dark Nation était restée au calme, rangée dans son petit cocon de poche j’en connais un qui sera ravi, tiens le voilà. Le blond salua Reno à son arrivé et monta à l’avant de l'hélicoptère, en co-pilote.


(c) DΛNDELION

Invité
Invité
Anonymous
Re: Et ça se dit garde du corps ! [ft - Rufus]
    Dim 3 Mai - 3:25
Et ça se dit garde du corps !
Ce n’est pas ce que j’ai dis. Répète Reno dans sa tête en grognant. Il faudrait vraiment qu’il cesse de faire ça, parce que le jour où Rufus lira dans ses pensées … Si ce n’est pas déjà le cas ! Bref, ce n’est peut-être pas ce qu’il a dit mot pour mot, mais en tout cas, c’est ainsi que lui l’a prit. Vexé, de mauvaise foi, les bras croisés, il fait clairement la tronche …. Jusqu’au moment où il reprit son assurance face au message qu’il avait envoyé cette nuit. Il s’en est plutôt bien sorti au final, non ? Occupé à ricaner mentalement, son rictus se fige soudainement et c’est un regard de surprise qu’il lui lance quand Rufus lui avoue qu’aucun d’eux n’est remplace. Eux, les Turks. Cette famille bien particulière qu’ils représentent tous. Prit au dépourvu, Reno ouvre la bouche et la referme, sans dire mot. Il n’y a rien à répondre, seulement à retenir.

C’est réciproque, Rufus. Plutôt mourir que de l’avouer. Toujours si silencieux, Reno le regarde partir, après lui avoir recommandé de s’entraîner. Ce n’est que lorsque son boss fut hors de vue qu’il autorisa ce léger sourire à orner ses lèvres. Finalement, cette affreuse journée finissait sur un note positive.

… Ou pas. Il lance un regard ennuyé aux piles de dossiers qui s’entassent de plus en plus sur son bureau. Reno se penche en arrière pour observer le bureau de son très cher ami qui se porte volontaire lorsque leurs regards se croisent ! Si si si, il vous le dit, ils se voient à travers les lunettes. Rude est une âme si charitable !

Avec un ricanement alors qu’il l’entend soupirer, le rouquin s’empare de la moitié de ces dossiers pour s’approcher du bureau du Turks et tout poser dessus -renversant au passage la moitié de ce qui était posé dessus- tant pis.

“Merci vieux !” En éternelle gratitude, Reno plaque ses mains sur le visage de Rude et lui fait un gros bisou baveu sur son crâne !
“T’es fabuleux, Partenaire !”

Les jours qui ont suivi, malgré sa satisfaction, Reno a continué de faire la tête. Quoi ? Il ne va pas pardonner si facilement, non ? Ce serait montrer qu’il lui est faible ! Qu’il est incapable de lui résister ou pire, qu’il se contenterait d’hocher la tête, comme le fait Tseng. Mais tout ce qui se passe dans leur super repaire n’est jamais étranger à Reno, toujours à l'affût du moindre potin ! Il a donc fait jouer ses relations et a su que Rufus avait prit de ses nouvelles, s’inquiétant de son état de santé !
D’accord, il éprouve une immense satisfaction pour cette petite attention particulière, mais c’est aussi très frustrant et difficile de continuer sur sa lancé et faire le mort, sans aller le déranger à son bureau pour une raison quelconque. Hm, ouais, frustrant. Uniquement parce qu’il n’aime pas être coupé dans sa routine. Uniquement pour ça. La vie est faite de choix.

Aussi lorsque son portable sonne et qu’il voit le nom de son boss s’afficher, Reno répond peut-être un peu trop précipitamment. “OUI ? ….” Il tousse, pour retrouver le contrôle et reprendre plus calmement, avec le désinvolte qu’il le caractérise tant.
“Mouais, je peux bien faire ça ! A la condition d’une augmentation ? … Ca va, ça va, je plaisante me-patron !” Le coupe Reno avant qu’il ne puisse le remettre à sa place, pour l’audace et pour avoir encore failli l’appeler mec.

Comme l’a bien prédit Rufus, 10 minutes chez Reno ? Disons que tout est relatif. Il faut déjà qu’il prenne le temps d’enlever les pieds de son bureau, finisse le café dans sa super tasse Mog. Le café c’est important ok ? Surtout quand on dort peu. Peut-être qu’il en boit trop et que c’est pour ça qu’il est aussi énergique ? Ah non, sinon, il ne serait pas une véritable loque derrière un bureau. Il hausse les épaules et ouvre son placard pour y ranger sa tasse. Faudrait pas que quelqu’un la lui pique, vous comprenez ?

Reno se relève et jette un regard à son partenaire, avant de passer une main dans ses cheveux de feux.

“Baaah, j’espère que le Président ne va pas vouloir faire joujou avec mon corps !” Il éclate de rire alors que Rude garde la maîtrise de lui même ! “Je parle de l’entraînement, mon vieux, l’entraînement ! Même si je dois admettre que …. Ouaiiiis, je sais, je suis en retard !”

Reno lève les bras au ciel et sans finir sa phrase, attrape sa matraque et se met en route. Grâce aux super soins qu’il reçu entre temps, Reno a retrouvé sa forme. Mais honnêtement, même si ça n’avait pas été le cas, quand il s’agit de protéger Rufus, plus aucun petit bobo n’a d’importances. Même s’il n’avait plus ses jambes, il irait sur les mains ! Mais hé, ça ne veut pas dire que ça doit arriver !

En parlant d’arriver, Reno est enfin au point de rendez vous et jette un regard perplexe autour de son chef avant d’afficher un sourire satisfait -et soulagé-. Le molosse n’est pas là !

Rapidement, la localisation demandée, Reno démarre l’hélico.

“Vous êtes bien accroché, Boss ? Je vais vous en donner des sensations, j’espère que vous arriverez à tenir.”
ricane le rouquin.

D’accord, cette phrase est super osée et il en est particulièrement fier. Pour sa défense, il ne fait que répondre à une précédente provoquer, pendant l'entraînement où Rufus lui a balancé qu’il avait espéré le voir tenir plus longtemps, avec un charme tout à fait particulier. D’humeur boudeuse, il n’y avait pas prêté attention, mais ce n’était pas entré dans l’oreille d’un sourd. Tseng l’aurait certainement tué pour avoir eu l’audace d’une réplique pareille. Laissant échapper un gloussement, cela ne l’empêche pas de se concentrer sur la route.

Bien évidemment, il en demande un peu plus sur la journée à venir et soupire de frustration.

“Ah celle là !” crache-t-il en feulant comme un chat. “Elle sait peut-être y faire en affaires, mais si vous voulez mon avis, elle réclame un peu trop votre attention. Il n’y a pas que le fric qui la motive, j’ai le flair pour ses choses là, croyez-moi, Patron !”

C’est vrai quoi ! S’il ne fait pas attention, il va tomber entre ses griffes. Hm non, Rufus est trop raffiné pour ça. Et manipulateur. C’est plus fort que lui, il faut tout de même qu’il s’inquiète. Reno hausse les épaules.

“Je m’en fais pour rien, vous êtes de toute façon trop sournois pour ce monde.”


Codage par Libella sur Graphiorum

Invité
Invité
Anonymous
Re: Et ça se dit garde du corps ! [ft - Rufus]
    Lun 4 Mai - 0:39
Et ça se dit garde du corps ?
Rufus & Reno

Bang bang, he shot me down ~ Bang bang, I hit the ground ~ Bang bang, that awful sound ~ Bang bang, my baby shot me down
Malgré le temps qu’il a pris, Reno arrive malgré tout après lui. « Vous êtes bien accroché, Boss ? Je vais vous en donner des sensations, j’espère que vous arriverez à tenir. » Même Rufus trouvait que le dirty talk de Reno était sale. Et qu’il se gaussa, le chat de gouttière ! Le blond tourna lentement la tête vers lui avec ce petit rictus qui annonçait une balle dans la tête verbale. « Est-ce une référence au trajet ou à tes fantasmes en ma compagnie ? » Le ton était suffisamment portant, distinct, voué à ne pas être manqué malgré le bruit que pouvait faire l’hélicoptère. Oui Reno, le monde sait que tu trouves ton boss sexy. Tu le sais, Lantana le sait, même le clébard de Rufus le sait et t’as de la chance qu’il ne soit pas à l’arrière pour enfoncer le marteau en jappant de rire. « Dans un cas comme dans l’autre, tu aurais tort de me sous-estimer. » Longuement après avoir encaissé la pique pour ne pas dire le chassé dans laggl, Reno cassa du sucre sur le dos de la collaboratrice du blond qui était, effectivement, une séductrice. « Elle sait peut-être y faire en affaires, mais si vous voulez mon avis, elle réclame un peu trop votre attention. Il n’y a pas que le fric qui la motive, j’ai le flair pour ses choses là, croyez-moi, Patron ! » « Du moment qu’elle m’est utile, ses jeux ne me dérangent guère. » La tolérance de Rufus pouvait être épatante, quand il y avait performance et compétences en face. Rappelons qu’il ne rencontrait pas de souci avec l’exubérante Scarlet « Je m’en fais pour rien, vous êtes de toute façon trop sournois pour ce monde. » « Le suis-je, Reno ? » Il ne l’avait pas dit d’une voix qui veut se faire entendre cette fois, comme s’il se parlait plutôt à lui-même, son regard azur restant rivé vers l’horizon. Sans l’ombre d’un doute, Rufus le fut. Les faux-semblants cachaient des actes terribles et une forme de malveillance. Aujourd’hui, même si ses méthodes ne l’étaient pas toujours, ses intentions étaient louables, malgré sa mégalomanie. Rufus ne s’était jamais soucié de l’opinion de ses turks à son sujet, tout simplement parce qu’ils n’avaient pas à en émettre. Le chef donnait un ordre, les turks l'exécutaient sans le commenter. Reno n’avait pas la langue dans sa poche comme les autres, et, à l’écouter, Rufus se demanda si c’était ce que l’on pensait de lui, parmi ses employés, qu’il était mauvais, que c’était dans sa nature et qu’il n’en guérirait jamais. Il était curieux. Mais, du moment que cela n’avait pas d’influence sur leur travail, libre à eux de penser ce qu’ils voulaient.

L’appareil se posa sur les pistes de la WRO ses pistes à lui qu’il prêtait à la WRO plutôt. La jeune femme à qui il rendait visite travaillait à son compte dans ses propres locaux, ils prirent donc un des véhicules de la Shinra, aux vitres teintées, pour s’y rendre, sans prendre la peine d’aller saluer la plèbe. La nouvelle de la survie de Rufus Shinra commençait à se répandre maintenant qu’il avait assez d’élégance et de vigueur pour balayer les haters, mais, la diva ne se mélangeait pas pour autant aux autres. Le blond s’annonça par un coup de fil quelques minutes avant d’arriver chez la miss. Reno se gara à la première place libre et, sur les quelques mètres de marche vers l’immeuble, on dévisagea l'ex-président à outrance. Certains se collaient aux fenêtres pour mieux le voir. En tant que propriétaire d’une bonne partie des habitations, et en raison de son empreinte encore très présente, ce n’était pas un lieu à risques pour lui. Reno pouvait dire ce qu’il voulait sur Emma, la brune sulfureuse, celle-ci avait réellement préparé l’arrivée de Rufus avec des plans et des propositions concrètes à analyser, accepter ou rejeter. Elle salua tout juste Reno avant de proposer un siège au patron dans son espace de travail cosy, mais chargé. Le turk était livré à lui-même ; on comptait simplement sur sa discrétion. Les petites manies tactiles et les croisements de jambes ostentatoires de la femme fatale étaient vites pardonnés. L’héritier Shinra prit même un moment fugace pour apprécier la vue ça ne mange pas de pain.

(c) DΛNDELION

Invité
Invité
Anonymous
Re: Et ça se dit garde du corps ! [ft - Rufus]
    Lun 4 Mai - 1:42
Et ça se dit garde du corps !
Pardon ? Plait-il ? Quoi ? Reno manque de faire tanguer l’hélico quand Rufus mit en avant les fantasmes du rouquin sur sa personne. COMMENT IL SAIT ? … Bien sur que non, il ne sait pas. C’est du bluff ! Et de toute façon, il n’y a rien à savoir ! OH ! Il ne FANTASME PAS ! Quoi qu’en dise l’expression outrée que le rouquin tourne vers lui, sous le choque. Le petit malin s’est fait prendre. Il se racle la gorge et plisse les yeux en abaissant ses lunettes d’aviateur sur son nez. Plutôt pratique pour cacher ses émotions, aux yeux de Rufus tout en faisant barrière à lui même.

Le … Sous estimer … Woooh, cette fois-ci l’hélico manque de tanguer de l’autre côté ! Reno a l’habitude de lancer ce genre de piques mais la plupart du temps, ses proches l’ignorent ou le remettent à sa place, ce qui ne fait que jubiler d’avantage leur roux national. Il doit l’admettre, Rufus est un adversaire redoutable. Mais c’est ce qui le rend encore plus attirant …. Et malheureusement, encore plus hors de porté. Si ce n’était que ça ! Aaaah, Reno arrête de penser ! Il s’est déjà interdit maintes fois de plonger dans ce terrain là. Il ne ferait que se brûler les ailes. Plus que la peur d’être blessé, le lien qu’il a actuellement avec Rufus est beaucoup trop important pour qu’il prenne le risque de le briser. Il ne veut pas tout gâcher. Ca lui va … Oui, ça lui va. Pour le moment.

Son petit sarcasme a été entendu et là où Reno attend une réplique cinglante, il n’entend qu’un murmure lointain. Le TURK tourne la tête vers son chef qui semble en proie à ses pensées. Comme s’il suivait le cheminement de ses émotions, Reno sent son coeur se serrer et se mord les lèvres en reportant son attention sur le route. Le silence est bien trop pesant et le jeune homme ressent toute la culpabilité du monde. Voila, encore une fois, il est si faible quand il blesse Rufus. Que ce soit physiquement ou mentalement. Il esquisse un léger sourire. Pense à t’entraîner. C’est ce qu’il lui a dit l’autre jour après son échec. Tout l’entraînement du monde ne suffirait pas. Son coeur a déjà décidé à la place de sa raison.

“Pas à mes yeux.”
répond-t-il simplement, à voix basse, retrouvant son sérieux et cette étrange sincérité, le temps de ces quelques mots. Il n’est pas sûr que Rufus l’ait entendu, mais ça n’a aucune importance. Sournois, oui, clairement, il l’est. Trop pour ce monde ? Mauvais ? Non. Rufus a également les qualités qui ont fait que les Turks sont restés près de lui. Reno ne se voit pas vivre dans un monde où il n’est pas.

L’hélico se pose à l’endroit prévu et Reno le guide jusqu’à son lieu de rendez-vous. Ah voila la grognasse pimbêche !!! Quel langage, jeune homme ! Quoi ? Il n’y peut rien s’il ne l’aime pas ? Comme tout bon garde du corps, il est ignoré et laissé un peu à l’arrière dans son coin. Bien entendu, il surveille que personne ne vienne importuner Rufus et qu’il n’y ait pas de tentatives douteuses sur sa personne. Sauf les siennes. Ne ricane pas Reno, un peu de sérieux. La première demi heure, il reste droit en bon garde du corps, bien posté si on oublie la chemise à demi ouverte …. Mais le naturel revient bien vite au galop et ne retenant qu’à peine son soupire, il finit par s’adosser sur le pilier derrière lui et glisser une main dans sa poche, l’autre faisant joujoue avec sa matraque. Geste qui se stoppe quand il entend un sous entendu déplacé envers Rufus ….. Non Reno, ne tase pas le rendez-vous de ton chef, ce serait très mal venu ! Trop de conséquences ! Même toi tu le sais ! Il trépigne de frustration dans son coin, se montrant parfois discrets et à d’autres moments, un peu moins. Range les griffes le chat, range les griffes.

Le rendez-vous s’éternise et entre ses envies de meurtre et son ennui constant, c’est le pompom. Discrètement, il donne un petit coup sur le pied du fauteuil de Rufus. Abrège, bordel ! Oui, Reno est culotté ! On ne boit pas pendant le service hein ? Ca ne l’empêche pas de sortir une petite fiole de sa veste et de boire une gorgée. Que l’un des deux s'avise de dire un truc et il fait boire le contenu de son flacon à cette Emma, par les trous de nez ! A n’en pas douter, il en est capable ! Peut-être d’ailleurs que ça lui rafraichira les idées. … Peut-être que c’est un peu abusé non ? Reno fait la moue en finissant par se rendre compte de sa possessivité et de sa jalousie. C’est plutôt ça qui est mal placé. Il avait dit que ça lui suffisait. Ca lui suffit … Ca lui suffit.

Enfin, Rufus fini par se relever, le contrat semblant plier et Reno soupire intérieurement de soulagement. Il adresse un léger signe de tête à la bonne femme en guise d’au revoir (pas du tout. Elle eu le droit à sa face de chat prêt à mordre.) et ils peuvent enfin quitter le bureau de la principale concerné.

“Oh bon saaaaang ! Nom d’une tête de Jenova !!! J’ai pris racine ! Hé boss, même vous, vous en avez eu marre. Je m’en suis rendu compte, je connais toutes vos postures ! … Ok, cette phrase est glauque. Seigneur ! J’ai besoin d’un remontant ! Dites moi qu’on rentre !”

Fort heureusement pour Reno, ce fut le cas. Etrangement, le voyage du retour fut plus rapide que pour l’aller. De nouveau dans leur repère, Reno se stoppe à l’entrée du couloir qui mène à son bureau et soupire en se frottant la tête. Déjà que de base, il n’est pas bien motivé, hors terrain, alors après avoir passé plusieurs heures dans l’ennui, il a encore moins envie de s’y mettre.

Bon tentons un truc. Tournant la tête vers Rufus avec la tête de chat le plus malheureux du monde, il est cependant vite coupé par sa tentative par l’intervention de Tseng. Aaaah il sait toujours quand apparaître celui là ! C’est à croire qu’il sait quand il va abuser. Avec une grimace, Reno retourne donc à son bureau.

Ce n'est que lorsque sa journée est terminée, qu’il prit le chemin de ses quartiers, sa tasse Mog encore fumante entre les mains. Combien de café il a prit durant les heures restantes ? Et pourtant, il est toujours aussi mollasson.

Reno s’arrête dans le couloir, non loin de sa chambre et lève la tasse devant lui, s’adressant à l’image de Mog collé dessus.
“Hé ! Le canapé nous appelle hein ?!”

Le bruit de pas derrière lui, le fait lâcher son mug, qui se brise par terre. Comme le plus grand dramaking du monde, Reno regarde les débris avec horreur. TRAGÉDIE !!!

“Non !!!”


Codage par Libella sur Graphiorum

Invité
Invité
Anonymous
Re: Et ça se dit garde du corps ! [ft - Rufus]
    Dim 10 Mai - 3:24
Et ça se dit garde du corps ?
Rufus & Reno

Bang bang, he shot me down ~ Bang bang, I hit the ground ~ Bang bang, that awful sound ~ Bang bang, my baby shot me down
Reno l’avait peut-être entendu, mais sa réponse fut un marmonnement indistinct pour Rufus. Le président n’avait pas l’ouïe affinée de ses employés ; les affres de s’entrainer à l’arme à feu. Le mystère demeurera donc pour lui.

Ils arrivèrent à bon port. L’audience se déroula convenablement, malgré de petits égarements d’Emma, dont un plus audacieux que les autres. La face de Rufus resta tout à fait diplomatique durant l’incident. Il eut simplement un instant de mutisme avec un petit sourire qui n’eut rien d’un acquiescement. L’héritier Shinra montrait qu’il avait bien entendu, qu’il était flatté, mais qu’il avait une idée à terminer. Il reprit le fil de la discussion comme si de rien n’était par la suite. La demoiselle n’en avait pas fini, une avance claire comme de l’eau de roche ne tarda pas à jaillir sur la fin. Le blond brandit la fausse excuse du manque de temps comme un totem, mais, qui n’était qu’une feinte. Quand Rufus voulait quelque chose, il s’octroyait le temps qu’il fallait pour l’avoir. Cette femme était séduisante, mais pas assez pour qu’il en sacrifiât sur sa personne. Dans la hiérarchie de ses priorités, Emma se situait entre la lecture de « L’art de vaincre » et son réapprentissage du piano, c'est-à-dire deux activités qui n’étaient pas demain la veille d’arriver. Rufus n’avait même plus de piano.

Sa chaise bougea et il jeta un regard incisif à son turk qui venait de taper du bout de la chaussure dedans. Rufus n’avait rien dit en le voyant bailler aux corneilles du coin de l’œil, mais, il allait trop loin ! Après avoir dit avec les yeux :Trouve-toi une baballe ou je t’en mets une dans la tête; le blond revint sur son sujet avec son hôtesse. Les débats furent clôturés sans que quiconque ne perde sa chemise, et, la femme fatale raccompagna Rufus vers la sortie de sa démarche chaloupée, non sans émettre quelque regret emprunté. Dehors, Reno se relâcha complètement. La mention de la tête de Jenova réussi à soustraire un sourire ténu d’amusement à son patron. « On rentre » lui confirma Rufus.

De retour à Healen, ils retournèrent à leurs occupations respectives. Rufus revérifia le dossier de sa collaboratrice pour se remettre en mémoire tout ce qui avait été dit, souhaitant déceler les failles après recul. Il faisait souvent appel à l’avis d’un deuxième expert. Cette fois ne ferait pas exception. Il fit un saut rapide du côté de Tseng et Elena pour qu’ils lui retrouvent la personne appropriée et prennent rendez-vous. En retournant sur ses pas, le blond s’arrêta au bruit de verre brisé. Reno poussa le cri d'Andromaque à la mort d'Hector. « Tout ce cinéma pour une tasse. Tu n’as pas honte » déplora le blond avec beaucoup de souffle d’exaspération dans la voix. Il a essayé de ne pas être dégradant mais c’est difficile comme de pisser dans des chiottes turcs sans s’éclabousser les pompes.

Depuis que Rufus avait failli mourir, aka, depuis que vous avez failli subir une grosse perte dans votre patrimoine des enflures, Reno se montrait plus agité, et preneur d’attention. Dès qu’il ouvrait la bouche, Rufus attendait la connerie comme le bus. Au bout de dix minutes, il s’inquiéterait qu’elle ne soit toujours pas passée. Le blond se demandait parfois si Reno n’était pas resté fidèle à sa fonction de turk par dépit, résignation, ou, avarice. Il fut un temps où le rouge laissait moins de place à l’erreur devant lui. A moins qu’il fût venu à considérer le président comme un ami, mais, ça c’était une erreur en soi, de se comporter comme tel. Une erreur professionnelle. C’était d’ailleurs un risque de passer un moment de détente avec lui. Le turk allait probablement franchir les limites, mais, le président n’avait pas peur des risques. Peut-être qu’il fallait justement le tester, pour voir s’il avait retenu la leçon. « Renonce à la boisson que tu convoitais. Viens, j’ai mieux à te proposer » Il n'y avait pas de dirty talk intentionnel ici mais on ne savait jamais ce qui se cachait derrière ce ton flegmatique.

En évitant les débris, le président se dirigea vers leur petit espace détente, directement vers le minibar ce meuble est inspiré d’une star passée sur discord je m’en balérin. Il en tira deux verres et remplit les fonds d’un bourbon hors de prix, comme la plupart des boissons ici. C’était l’espace du patron. Il saisit son propre verre et fit glisser celui de Reno vers lui avec un petit sourire placide. « Plus intéressant, n'est-ce pas ? »

(c) DΛNDELION

Invité
Invité
Anonymous
Re: Et ça se dit garde du corps ! [ft - Rufus]
    Dim 10 Mai - 4:48
Et ça se dit garde du corps !
Ce n’est pas n’importe quelle tasse ! Mais ça, Reno se garde bien de le répliquer, surtout devant le regard de jugement de Rufus. Ah qu’est-ce que ça l’agace quand il fait ça ! Enfin, ce n’est pas si étonnant, après tout, il est Rufus Shinra, lui qui été le président cette prestigieuse entreprise … Et lui, et bien il est simplement Reno, son employé. Depuis que la Shinra n’est plus … Ou plutôt depuis les geostigmates, le rouquin a tendance à se sentir plus proche de son patron. Plus protecteur et du coup, plus humain. Peut-être qu’il prend un peu plus à la légère le rapport hiérarchique entre eux, tout en sachant qu’il ne devrait pas. Reno cache son embarras avec l’expression la plus neutre possible -il n’y a pas Rude dans le coin pour l’appeler à l’aide- mais il est bien vite déstabilisé par la proposition de Rufus. Où est-ce qu’il veut l’emmener ? Où est le piège ? Il hésite un instant, trouvant qu’il serait plus prudent de refuser …. Mais peut-on réellement refuser quoi que ce soit à Rufus Shinra ? Ou plutôt, est-ce qu’on a vraiment envie de lui refuser quoi que ce soit ? Maudissant son éternelle faiblesse et sa position, Reno le suit, les mains dans les poches. Même lui reconnaît qu’il a un peu trop joué la feignasse dernièrement, mais le blond lui a déjà fait payé dans l’entraînement. C’est suffisant non ?

A sa grande surprise, le rouquin se retrouve dans l’espace privé du patron. Il se racle la gorge devant un Rufus plus détendu qui se sert un verre d’alcool -et pas n’importe lequel s’il vous plait- ou plutôt leur sert un verre. Ok. Il est sûr que Tseng a du déjà avoir ce privilège, mais lui ? Plus intéressant ?

“Plus terrifiant.” murmure Reno, avec une certaine hésitation. Il fronce un moment les sourcils en observant son patron, lui demandant clairement par le regard où le piège ? Finalement, ses épaules se relâchent, moins crispées et le Turk prend enfin le verre qui lui a été glissé le long du mini bar. Dans une petite gorgée, il savoure le breuvage. Ah, les privilèges de la haute. Il n’est pas pour autant très à l’aise de se retrouver ici, au contraire, cela met en évidence le monde qu’il y a entre Rufus et lui. Là où l’invitation était plus décontractée, Reno lui, devient alors plus formel. Il faut croire qu’ils sont destinés à s’opposer … ou à se compléter.

“Je ne suis pas bien sûr que ce soit une bonne idée que je sois ici.”

Allons Reno, est-ce que tu aurais peur ? Bien sur que non, quelle idée ! Ce n’est pas un mot qu’il connait ! A part quand il a cru à plusieurs reprises que Rufus allait succomber à ses blessures. C’est d’ailleurs l’un des rares moments où il a pu entrer dans cette pièce … C’était bien différent à cette époque. Pas que visuellement. Une question d’ambiance aussi. Témoin silencieux de la douleur d’un homme qui a tout perdu. Jusqu’à ses facultés physiques. Il secoue la tête. Une période dont aucun des deux ne souhaite se souvenir.

“Healen Lodge hein ? Plus attrayant que l’imposante tour de la Shinra. Tout est différent maintenant, et pourtant, on est toujours là. Vous comptez annoncer votre présence de manière plus officielle ?”

De plus en plus de personnes savent que Rufus est vivant. Ce n’est qu’une question de temps avant que cela devienne complètement publique. Si. Il a peur de quelque chose. Du futur. Rufus compte-t-il réellement venir en aide à la planète avec le WRO ? Ou est-ce qu’ils ne sont pas à l’abri d’une crise de mégalomanie ? A travers ses relations actuelles, Reno rechercher le pardon, il en a bien conscience. Ses mains sont tachées de sang et peut importe ses actions, il sait que ce ne sera pas suffisant. Plus encore, si Rufus décidait d’entreprendre un dessein pas très éthique, le Turk sait qu’il le suivra. Pas uniquement parce qu’il est son employé. Enfin de compte, c’est toujours lui qu’il choisira. Reno a toute les raisons du monde derrière cette loyauté. Il laisse échapper un petit rire de dépit. Il y a un fond de tristesse dans cette histoire, vous ne trouvez pas ?

“Peu importe, vous pouvez compter sur moi !” Dit soudainement Reno d’une voix plus assurée, qui lui ressemble d’avantage. Il retrouve d’ailleurs rapidement son air narquois.

“Allons Boss, vous m'attirer ici pour tester ma loyauté ? Ce n’est pas une bonne bouteille de qualité qui m’a attiré chez les Turks. Même si ça fait son charme. C’est l’opportunité de vivre. Et ça, c’est quelque chose que je vous dois.”

C’est vrai. Lorsque les Turks ont été exterminés par la Shinra pour trahison, seuls Rude, Tseng et lui ont survécu. Grâce à Rufus. Une dette qu’il gardera à vie, mais pour une raison qui s’est approfondi. De la gratitude. Et plus encore.


“Mais je ne vois pas ça comme une obligation. Plutôt comme un choix. Mon choix.”

Avec un haussement d’épaules, il boit une seconde gorgée dans son verre.
“Satisfait ?”

Le luxe n’est pas ce qui l’intéresse. Et pourtant, il a grandit dans les taudis. Un passé qu’il n’évoque jamais. Plus que l’infortune, c’est la solitude qui le pesait à l’époque. Rufus et Tseng lui ont donné une famille.



Codage par Libella sur Graphiorum

Invité
Invité
Anonymous
Re: Et ça se dit garde du corps ! [ft - Rufus]
    Ven 15 Mai - 4:05
Et ça se dit garde du corps ?
Rufus & Reno

Bang bang, he shot me down ~ Bang bang, I hit the ground ~ Bang bang, that awful sound ~ Bang bang, my baby shot me down
« Plus terrifiant » Une grande suffisance s’imprima dans les yeux perses du président. C’était rare de pouvoir produire cet effet sur ce chat de gouttière indiscipliné et je-m’en-branliste. « Je ne suis pas bien sûr que ce soit une bonne idée que je sois ici. » Le blond ne lâchait pas le turk de son regard indiscret, perçant, incisif à en donner l’impression qu’il lisait les pensées directement au travers de son crâne. S’il se méfiait, c’est que Reno ne le connaissait que trop bien. « Nerveux ? » Voix suave et profonde, semée de moquerie et d’orgueil. « Ton service est terminé, la boisson est autorisée si je ne m’abuse. Je t’ai connu plus audacieux. » Le turk sembla enfin accepter l’idée de rester, non sans quitter la défensive, tel un chat échaudé. « Healen Lodge hein ? Plus attrayant que l’imposante tour de la Shinra. Tout est différent maintenant, et pourtant, on est toujours là. Vous comptez annoncer votre présence de manière plus officielle ? » Le blond fit tournoyer le bourbon dans le fond de son verre par des gestes légers, songeurs. Cela pouvait sembler nécessaire car l’annonce de sa mort avait elle-même fait le tour des journaux qu'il restait autrefois. Cependant, il se demandait s’il ne fallait pas prendre plus de place dans les rumeurs et l’imaginaire collectif avant. De plus, il ne voulait pas d’un article insipide le déclarant simplement en vie. Il serait peut-être plus judicieux de revenir sur la scène des médias avec une énonciation de ses actions concrètes et généreuses. Difficile de se positionner pour le moment. « Je ne sais pas encore. Qu’en penses-tu ? »

Le ton changea peu après. Puisque la question d’avant fut sérieuse, valorisante de son avis, et non piège, le turk avait reprit du poil de la bête, quoique son petit rire fut morose. Rufus ne répondait rien. Une occasion gênante que saisissait ses interlocuteurs pour s’enfoncer un peu plus au gré de leurs paroles, mais, Reno restait sur une parfaite ligne droite, sans déséquilibre ni dégringolade. Cela relevait d’une performance de funambule. « Satisfait ? » Rufus eut un ricanement bas, bref. « Reno. Ce n’est pas un entretien d’embauche. » Il posa un coude nonchalant sur le comptoir, un silence plana quelques secondes et … « Je teste juste ta résistance au poison. » Les orbes machiavéliques du blond se fixèrent sur le verre que son turk venait de boire, tandis que lui-même n’avait pas encore touché à sa boisson. Le chat semblait si tendu que le patron n’avait pas résisté à l’envie de tomber dans le cynisme. Les lèvres ourlées d’un mince rictus malfaisant, il trahit qu’il s’agissait bien d’une plaisanterie en portant son propre verre à ses lèvres. Son rictus se fit velouté, railleur, et son regard enjôleur. Il ne lâcha pas le rouquin des yeux tout en consommant quelques gorgées. Le Shinra reposa son verre et la malice avait quitté ses traits pour plus d’obligeance. Il avait bien entendu que son turk rejetait le confort matériel comme raison de rester loyal auprès de lui.

« Ce n’est bien qu’un choix désormais, et non plus une dette. Tu t’en es acquitté. J’ai sauvé ta vie et tu as sauvé la mienne » Sans les turks pour le tirer des décombres, l’héritier Shinra serait mort. Tout aurait pu s’arrêter à son sauvetage. Quand il était encore vice-président, au moment où Rufus s’éloignait des employés qu’il venait de sauver, banni vers Junon, il leur avait dit qu’ils devraient montrer leur gratitude en lui obéissant, c’était un pacte éternel, une forme d’arnaque, mais, il ne s’imaginait pas qu’à sa déchéance, ce pacte resterait valable pour eux. À leur décision de rester auprès de lui, le blond démuni y avait vu comme une forme de fatalité identitaire pour chacun. C’était leur vie d’être turk, et, c’était la sienne d’être Rufus Shinra. « Tu sembles persuadé qu’il me faut une raison insidieuse pour boire un verre avec toi... » Il y en avait bien une toute petite, mais, ça aurait bien pu ne pas être le cas. Croit-il, il était seulement à moitié conscient d’être une tchoin.

(c) DΛNDELION

Invité
Invité
Anonymous
Re: Et ça se dit garde du corps ! [ft - Rufus]
    Mer 20 Mai - 2:46
source.gif
Et ça se dit garde du corps !
Nerveux ? Bien sûr qu’il l’est ! Qui ne le serait pas ? Il s’agit de Rufus Shinra, Reno a toutes les raisons du monde de ne pas se sentir à sa place et d’être un brin méfiant. Rufus qui a l’air particulièrement satisfait de sa réaction, de l’effet qu’il a sur son employé qui d’habitude est bien insolent. C’est vrai, peu de personnes peuvent se vanter de le rendre nerveux … Et ça l’agace. Pourquoi est-ce qu’il a une telle emprise sur lui ? Pourquoi est-ce qu’il n’est pas maître de ses émotions face à lui. Quel étrange pouvoir as-tu là, Rufus Shinra. Sage gosse de riche, affreux et sadique !!

C’est vrai, il a déjà été plus audacieux. comme boire dans sa petite fiole d’alcool sous son nez quand il doit l’accompagner à des rendez-vous qui s’éternisent. Rufus a laissé passer bien des choses, alors forcément, Reno sait qu’il attend toujours le bon moment pour le lui faire payer. Il le connaît très bien !

“Je croyais que mon audace vous déplaisait ? Attention, vous allez me tenter.”


Réplique facile, d’accord, il aurait pu faire mieux. Comme quoi, il hésite malgré tout à dépasser certaines limites, même verbalement. Même l’indiscipliné a ses craintes. Heureusement, la conversation prit une tournure plus sérieuse qui laisse en suspens le petit sous entendu de Reno qui n’irait pas plus loin.

La question reste sans réponse dans un premier temps. Qu’est-ce qu’il en pense ? Reno boit une gorgée d’alcool avant de détourner le regard, semblant réfléchir à la réponse. Feinte. Il a déjà un avis très prononcé sur le sujet, mais refuse toujours d’y mettre des mots. Ca rendrait les choses trop réelles.

Un retour en force de Rufus Shinra ? La terre est-elle propice au pardon ? Les malheurs et les erreurs ne s’effacent pas. Leurs mains seront toujours tachées de sang. Mais il est si facile de manipuler le peuple, de proposer quelque chose de plus pur malgré la haine des civils. Mais le pouvoir fait toujours son effet, la possibilité de créer quelque chose de nouveau, de faire preuve de bonne foi et redresser plus officiellement leur planète. Si là est le but de Rufus, bien entendu.

“Et bien … Je suppose que le début sera difficile, et qu’il faudra convaincre .. Mais les mots c’est votre truc.” Petit regard accusateur au passage pour toutes les fois où il l’a déstabilisé.
“Et les actes aussi. Je pense que ce serait bénéfique pour votre carrière, pour vous retrouver vous … Et bénéfique pour la planète aussi. Il y a beaucoup à reconstruire et remettre en marche. Que serait le monde sans Rufus Shinra à sa tête ?”

Malgré ses propos, Reno soupire, le regard soudainement nostalgique, non pas du passé mais plutôt du moment présent. Son sourire se fait plus triste pendant qu’il évite volontairement le regard de Rufus.

“Ca signifierait aussi la fin des moments comme celui-ci. Ces moments plus humains … Mais c’est ainsi que vont les choses. Vous êtes Rufus Shinra, je suis un Turk. Cette phrase résume tout, non ?”

Il hausse les épaules, volontairement nonchalant après cette constatation qu’il n’aurait pas pensé dire à haute voix. Il n’attend pas de réponses et ne souhaite pas entendre ces mots qu’il connaît déjà. Reno sait où est sa place mais c’est de plus en plus difficile à gérer face à lui. Eviter ses regards, ses sourires, ses gestes gracieux et ce visage si parfait. Ô combien il est agaçant. Et on ne parle pas de son attitude .. C’est peut-être ce qui l’attire le plus … En plus de ce visage. Ils sont différents, opposés et moins Reno n’arrivera à captiver son attention, plus il s'accrochera à lui. Le pire reste justement quand Rufus lui témoigne enfin son intérêt … Là, il perd ses moyens et n’est plus capable de réagir rationnellement. Définitivement énervant !

Quand Reno lui témoigne sa loyauté, l’air satisfait de Rufus ne lui échappe pas. Rufus qui lui rappelle que ce n’est pas un entretien d’embauche. Il n’a rien à prouver, il l’a déjà fait avec les actes. Une vie pour une autre. Le rouquin hausse de nouveau les épaules en portant son verre à ses lèvres … Avant de se figer dans son geste. Poison ? Oh le dkfjdmlkfd !!! Hop, on repose brusquement le verre pour le reculer loin de lui sur le bar. Reno le fixe, cherchant le vrai du faux dans ce rictus désagréable qui le rend plus beau encore … Et … Raaaah, pourquoi est-ce qu’il le regarde comme ça encore ? Il lui fait oublier cette histoire de poison juste avec l’intensité de son regard. Il l’a dit non ? Reno est totalement désarmé face à son charme. Si ses yeux sont la dernière chose qu’il voit avant de fermer les siens, alors il peut bien mourir empoisonné. Wait ! Nop ! NON CERTAINEMENT PAS ! Hé oh ! Il tient trop à la vie lui ! Ah, il emmerde Rufus et son regard !! Oh mais il est en train de boire !! Oh le con !!!! Ce type le rend chèvre ! Ou chocobo, non, ça, ça ne veut rien dire.

“Vous êtes agaçant, vous le savez ça ?” S’emporte à moitié Reno, dépassant une limite. Mais c’est de faute ! Il le provoque. Le pire ? Le président serait capable de le lui reprocher.

La dernière phrase l’achève et Reno lui lance un regard noir avant de faire la moue. Il s’est fait eu.

“Evidemment. Je vous connais. Vous attendez le moment adéquat pour me croquer.”

Ok, avec ou sans contexte, cette phrase était bizarre. A moins que ça sonne étrange juste dans sa tête. Seigneur, il a vraiment l’esprit déplacé. Mais on a comprit ce qu’il veut dire, N’EST-CE PAS ?

“Vous attendez le moment où je vais baisser ma garde. Parce que vous êtes fourbe et malhonnête. Vous adorez jouer pour ensuite mieux le reprocher. Et ce n’est même pas exagéré. Je vous ai bien cerné, hein ?”

Au tour de Reno de ricaner, avant de finalement reprendre son verre. Et toc ! 1-1 !


Codage par Libella sur Graphiorum

Invité
Invité
Anonymous
Re: Et ça se dit garde du corps ! [ft - Rufus]
    Mer 20 Mai - 4:06
 
Et ça se dit garde du corps ?
Rufus & Reno

Bang bang, he shot me down ~ Bang bang, I hit the ground ~ Bang bang, that awful sound ~ Bang bang, my baby shot me down
02a5bb9d5f4a6166badb82d6659b78bd09e7d907.gifvIl eut comme une toute petite moue menaçante. « Ne confonds pas l’audace et l’indiscipline… »  La question de Reno après un silence mûr déplaça le sujet sur une pente moins glissante pour lui. Belle prudence ! Malgré une maladresse parfois certaine, le turk était bien dégourdi, comme tous ses collègues. Et, quand il prenait le contre-pied de leur opinion, ce n’était pas irréfléchi ou stupide. Par ailleurs, en prenant l’avis de chacun des turks, Rufus aurait toutes les facettes du prisme du bon chemin à prendre. « Et bien … Je suppose que le début sera difficile, et qu’il faudra convaincre .. Mais les mots c’est votre truc. » Les lèvres du patron s’ourlèrent d’un petit sourire amusé. C’était peu de le dire. Que serait le monde sans Rufus Shinra à sa tête ? Ou comment faire en sorte que l’égo du blond s’en portât pire que jamais. Son sourire placide fut une réaction fort raisonnable. Rufus était accoutumé à la foi des turks en lui. C’était en quelque sorte une clause de leur contrat, et, elle avait peut-être été décisive au moment du choix de rester ou, de partir. « Merci Reno » Première partie sincère avant un ajout teinté de dérision « Mais garde en tête que la flagornerie n’apporte aucune différence sur la fiche de paie. » Il ne fut probablement pas vexé de la plaisanterie, mais, le rouquin se fit plus cafardeux. « Ca signifierait aussi la fin des moments comme celui-ci. Ces moments plus humains … Mais c’est ainsi que vont les choses. Vous êtes Rufus Shinra, je suis un Turk. Cette phrase résume tout, non ? » Le Shinra avait songé au tout départ que Reno traitait du peu de temps libre qu’ils auraient, ce qui les obligerait à ne pas se consacrer à ce genre de moment, pour privilégier de le passer avec d’autres personnes. Néanmoins, le regret dans sa voix était ostensible. « Est-ce que cela nous rend vraiment moins humain ? Ne sois pas si catégorique. Tu n’es peut-être pas vraiment libre mais moi si. » Yup Rufus vient de caler un petit « Tu m’appartiens » déguisé oklm.

On monta d’un cran dans la taquinerie et même dans le licencieux avec le regard transperçant du blond. Rufus vit dans les yeux azurs de son employé l’effet exact qu’il produisait sur lui. Reno faisait partie de ceux qui se lisaient aisément, sans même penser. C'était un jeu amusant, et, normalement, sans danger. « Vous êtes agaçant, vous le savez ça ? » Rufus lui offrit un petit sourire innocent et un regard de velours. Qu’est-ce qui l’agaçait, le rentre-dedans ou la plaisanterie douteuse ? Quand le boss reprit un peu de sérieux, le dérapage incontrôlé fut dans le camp adverse. « Evidemment. Je vous connais. Vous attendez le moment adéquat pour me croquer. » Il eut pour réponse à ce commentaire tendancieux, un susurrement qui le fut plus encore ; « Cette perspective ne semble pas te déplaire. » Balle au centre. Après avoir tenté de se défendre sur ses intentions, Rufus se déplaça, prévoyant d’aller s’affaler tranquillement sur le divan pour le moment qu’on attend impatiemment, la bavure de Reno à la rediff du concert. Mais, le commentaire du Turk le fit s’arrêter à côté de lui, épaule contre épaule. Rufus lui jeta un regard rébarbatif. « Malhonnête ? Tch ! » Il replia le bras devant lui, faisant mine de le menacer de le cogner avec son verre, d’un revers de bras. Son visage ne souffrait d’aucune irritation cependant. Il eut l’air même, un éphémère instant, doucement amusé. Rufus marcha jusqu’au canapé et s’y installa. « Bientôt je serai responsable de tes fautes. Quel professionnalisme. Tseng rougirait. » Rufus conclue son sarcasme en croisant les jambes et en terminant son verre. Ses sourcils se plissèrent quelque peu ensuite. Ce bourbon était exceptionnel. Il pouvait se permettre de plus. Avec deux fonds, l’héritier Shinra savait encore se comporter comme s’il n’en avait aucun. « Amène la bouteille. »

(c) DΛNDELION

Invité
Invité
Anonymous
Re: Et ça se dit garde du corps ! [ft - Rufus]
    Mer 20 Mai - 22:19
source.gif
Et ça se dit garde du corps !
Mais ...  D’accord. Reno se trouve ultra possessif, mais alors Rufus, c’est un autre level. Môssier le Président lui rappelle que s’il n’est pas libre (plait-il ?) ce n’est pas son cas. Plait-il x2 ? Le chat lève les yeux au ciel devant ces sous entendus bien à lui. Au fond, il n’a pas tort, comme Reno l’a dit, le monde appartient au blond. Les Turks en font parti. Ce n’est pas pour autant une raison de mettre cet avantage en avant. S’il ne le faisait pas, il ne serait sans doute pas Rufus. Malgré le regard blasé qu’il lui offre, Reno est plutôt content et satisfait de ses paroles. Il y a finalement une chance pour que rien ne change quand le blond reprendra officiellement son poste. Pourtant, une petite voix lui dit de se méfier, que ça ne se passera pas si facilement. Il ne peut empêcher cette crainte d’exister. Enfin, ils n’y sont pas encore.

Si Reno était fier de sa phrase tendancieuse involontaire (pour une fois !), il ne s’attendait certainement pas à la réponse de Rufus qui est encore plus équivoque, sans parler du son de sa voix, qui le fait frémir de la tête aux pieds. S’étouffant avec son verre, il toussote pour se reprendre un peu, les joues légèrement rougies, prit au dépourvu. C’est l’alcool. L’alcool. Ah Rufus, mais quel petit dkfjdmlf !!!! Plutôt que de répondre, il se racle la gorge et porte sa concentration sur la cheminée. C’est cool une cheminée, non ? Alors pourquoi est-ce que du coin de l’oeil, il observe son patron se déplacer ?

Après lui avoir balancé ses quatre vérités, Reno s’attendait à son courroux pour avoir eu l’affront de dépasser encore les limites, cette fois-ci volontairement. Ca change de ses gaffes, mais bon, il l’avait cherché, non ? Contre toute attente, la réaction de Rufus ne tarde pas mais comme il l’avait attendu. Reno est surpris par ce sourire qui a orné ses lèvres pendant une demi seconde et ce faux coup destiné à le menacer. Non, ce n’est pas comme lorsqu’il pointe son fusil vers lui, le regard inquisiteur, là c’est … Plus humain ? Plus détendu ? Plus …. Bon sang, Reno ferme les yeux pendant quelques secondes pour contrôler les battements de son coeur qui se sont accentués. Comment est-ce qu’il est censé résister au juste ? Si Rufus quitte son rôle de Président pour une présence plus … Relationnelle. Illefaitcomplètementcraquer. Nop nop nop. Malgré la gêne de ses pensées, Reno ne peut s’empêcher d’éclater de rire. Pas ce rire narquois, ce ricanement arrogant ou suffisant qu’il a parfois, mais bien un rictus plus sincère, plus spontané, lui qui l’est déjà beaucoup. Il est rare de vivre des instants aussi chaleureux dans un cadre plus intime. Ca le surprend agréablement.

Il l’observe rejoindre le canapé et s’y installé avec la grâce qui le caractérise tant. Non mais quelle diva celui là. Franchement. Responsable de ses fautes ? Peut-être pas, mais responsable de son coeur, si. Par la même occasion, responsable de ses troubles. C’est déstabilisant.

“Hmmm nan, pas de toutes mes erreurs, sinon ça voudrait dire que vous êtes le centre de mon monde. Ca ferait gonfler votre ego déjà surdimensionné.” ricane Reno en attrapant la bouteille et le rejoignant sur le canapé, sur lequel il se vautre comme chez lui. Finalement, il est peut-être en train de prendre un peu trop ses aises. Oublier ses doutes et sa méfiance n’est pas la meilleure idée qu’il soit.

“J’espère que vous tenez l’alcool, Boss, n’allez pas vous ridiculiser, même si je garderai votre secret !”

En parlant de secret … Après avoir servi Rufus, Reno ne se gêne pas pour prendre la télécommande et allumer la télé. Quelle erreur. Et qu’elle télé. Il sifflote en voyant l’écran plasma contre le mur.

“On ne se refuse rien.”

A côté de Rufus, il cale sa tête contre le dossier du canapé. C’est que c’est confortable ici quand même. Reno zappe sur une autre chaîne. Oh bah, c’est le concert de Lan ! Ah quelle belle femme ! Quelle est remarquable, parfaite, toute mi- hé mais c’est lui ça ! Reno plisse les yeux et se penche un peu en avant. Mais oui ! C’est lui !! Quand ? Comment ? Pourquoi ? Oula c’est qu’il est un peu éméché là non ? Mais ça lui donne un petit air de bad boy encore plus sexy que d’habitude. Un gloussement s’échappe de sa bouche avant qu’il ne porte son verre à sa bouche. C’est vrai, il a de l’allure ! …. Qu’est-ce que ? Reno se fige en entendant sa voix dans la télé, faisant une déclaration à Lan qui était plus que compromettante sans toucher la jeune femme, mais plutôt …. La personne qui est assise à ses côté, là maintenant tout de suite.

Reno recrache brusquement le contenu de son verre et tousse, le visage tout rouge, écarlate. Voila, il est en train de s’étrangler ! BON SANG ! ALERTE ! OSKOUR !!! La connerie vient d’être visible ! La connerie a été entendue ! Moment hyper gênant. Reno n’ose même pas se retrouver vers Rufus, surtout ne pas voir sa réaction. Il repose brusquement la verre sur la table basse, près de la bouteille et s’essuie la bouche avec sa manche.

“Ce n’est pas … C’est …. Je parlais de Tseng !!!!! NON NON ! JE NE PARLAIS PAS DE TSENG, MON DIEU NON ! Mais Boss, ce n’est pas … Enfin si, mais non !”


Ok CALME ! STOP ! TAIS TOI !! Il inspire profondément et s’accorde le temps suffisant pour se reprendre, toujours en évitant le regard de son chef. On reprend doucement un visage plus neutre et moins empourpré, autant qu’il le puisse et c’est le moment de reprendre la situation en mains. Trouve un truc, Reno, trouve !

“C’était pour mettre votre sexe-appeal en valeur et faire monter votre cote ! C’est plutôt malin !”
Avec un sourire narquois, il lève son verre dans sa direction. Ca passe non ? Ca passe ? Non. Même lui n’y croit pas ! Bon sang, pourquoi est-ce qu’il faut toujours qu’il boive ? Pourquoi est-ce qu’il a sorti un truc comme ça ? Et pourquoi est-ce qu’il faut que ça passe à la télé quand il est à côté de Rufus ? Bordel !! Il devrait partir là, non ?!

“.... Désolé, je n’ai jamais souhaité vous mettre dans l’embarras.”
Il pose son verre et se lève avec définitivement l’intention de quitter cette pièce.



Codage par Libella sur Graphiorum

Invité
Invité
Anonymous
Re: Et ça se dit garde du corps ! [ft - Rufus]
    Sam 30 Mai - 2:22
 
Et ça se dit garde du corps ?
Rufus & Reno

Bang bang, he shot me down ~ Bang bang, I hit the ground ~ Bang bang, that awful sound ~ Bang bang, my baby shot me down
02a5bb9d5f4a6166badb82d6659b78bd09e7d907.gifvDurant l’instant furtif où il s’étouffa avec son verre, Reno ne vit pas le petit sourire victorieux qui ornait les lèvres du président déchu. Il s’était évaporé en un battement de cils éphémère, et, Rufus s’était éloigné pour rejoindre le divan.

« Hmmm nan, pas de toutes mes erreurs, sinon ça voudrait dire que vous êtes le centre de mon monde. Ca ferait gonfler votre ego déjà surdimensionné. » « Faire de moi le centre de ton monde est une clause qui a été ajoutée à l’avenant de ton contrat il y a exactement quatre ans de cela, mais, j’imagine que tu ne l’as jamais lu » Rufus pouvait inventer toutes les clauses du monde ; il y avait un maximum de chances que son turk eût égaré toute trace print et digitale de cet avenant, qui n’était donc plus qu’en la possession du boss. Il ne pouvait donc pas vérifier les boniments, même en demandant à Tseng, dont la perfection sans limite le défendait de se risquer à contredire son patron. Toutefois, d'une certaine façon, Rufus était effectivement un peu le centre de leur vie. « J’espère que vous tenez l’alcool, Boss, n’allez pas vous ridiculiser, même si je garderai votre secret ! » Reno amena tout de même la bouteille à sa demande. « C’est l’hôpital qui se fout de la charité » dit Rufus dans un souffle. Il se resservit un fond de verre avant de poser le bourbon au sol, près du canapé. Il ne faisait pas confiance au faux mouvements de son turk, lequel s’affalait déjà. Rufus se délecta de petites gorgées supplémentaire de l’alcool. La télé fut allumée.

Son employé s’occupa du zapping et ne changea étrangement pas de chaîne en tombant sur la rediffusion du concert de Lantana. Sa bourde n’était pas de celles qu’on exhibe fièrement devant son patron pourtant. Rufus examina l’évidence : son turk n’avait pas gardé tous les souvenirs embarrassants de cette soirée. « Voilà qui promet d’être intéressant » commenta t-il peu avant le moment fatidique. Il posa d’ailleurs son verre et s’adossa délicatement, bien dans le fond de son fauteuil. Grand moment à venir. Reno se contempla et fut frappé d’horreur par la scène, que Rufus avait observée avec une certaine neutralité, en s’étonnant malgré tout d’à quel point son turk semblait arraché ce soir là. Vers le rouquin affolé, Rufus tourna un visage témoignant d’un flegme parfait. Ce fut le même silence qu’avant de sa part, qui attendait que l’autre s’enfonce. Cette fois Reno tomba un peu dans ce piège. S'en rendant compte, il se leva en espérant tirer sa révérence.

Le rapace décroisa les jambes, se pencha et saisit le bras de son turk d'une main puissante. « Je ne t’ai pas congédié » Ce n’était pas une réplique de président déchu, ni même de président, c’était une réplique de roi. Il aurait pu dire ça très sérieusement d'ailleurs, mais, dans une telle situation, le ton était en fait amusé. Avant toute autre réplique, Rufus tracta fermement Reno vers l’arrière. Il fit une petite erreur de calcul entre sa propre force et la légèreté du turk, car, il ne le ramena pas seulement sur le canapé, mais le fichu presque sur ses genoux. Le blond se rattrapa en le redressant par le col, comme un chat par la peau du cou. « Remercie-moi, je t’épargne la honte de partir comme un lâche… avec tout ça, tu m’as fait rater la réaction de Lantana. » Rufus saisit la télécommande que Reno avait laissé tomber sur la table basse et rembobina la scène. Cette fois, le fameux commentaire du chat de gouttière reçut un petit ricanement hautement satisfait et prétentieux de son maître. Quant à la réponse de Lantana ? Percez immédiatement les chevilles du Shinra, il y avait deux montgolfière en bas, Rufus décollait haut du sol ! Ses doigts recoiffèrent ses cheveux soyeux vers l’arrière, et, deux mèches revinrent élégamment encadrer son visage, avec une harmonie telle qu’Apollon semblait y avoir glissé les doigts lui-même. Le temps que Rufus passait dans la salle de bain en contrepartie ne serait jamais révélé ici. « Une femme de goût... » Ce compliment susurré ne s’adressait rien qu’à elle, et non pas à son pauvre turk qui venait justement de témoigner des mêmes goûts en louangeant le sex-appeal de son patron.

Rufus baissa ensuite le son et reposa la télécommande sur le divan, près de sa cuisse. « Explique. Quel genre de soucis traines-tu pour boire à ce point ? »

(c) DΛNDELION

Invité
Invité
Anonymous
Re: Et ça se dit garde du corps ! [ft - Rufus]
    Ven 14 Aoû - 16:18
source.gif
Et ça se dit garde du corps !
Congédié, Congédié .... Il croyait qu'ils étaient ici dans un autre contexte que le travail ? Après tout, Reno a fini sa journée. Le visionnage l'a mit en PLS, maintenant, il n'attend qu'une chose, se réfugier chez lui et prétendre que ce moment n'est jamais arrivé. Rufus semble cependant avoir d'autres projets pour lui, à savoir le mettre face à sa bourde, l'obligeant à revisionner ce moment. Tiré en arrière, il manque de lui tomber sur .... LES GENOUX ! PLEASE NO !!!! Le rouquin avale sa salive de travers et tente de garder son équilibre comme il peut, aidé par Rufus qui le retient négligemment par le col. Avec toute la délicatesse du monde, sa pauvre mèche tirée également. D'accord, il doit être dans une position particulièrement ridicule là. Une chance qu'il ne soit pas.

Reno se redresse brusquement fait deux pas sur le côté, le faisant lâcher prise au passage. Il rabat sa longue mèche rouge devant lui et s'assoit sur le canapé ... A l'autre bouuut du canapé ! Rah, pourquoi est-ce qu'il est si petit ? La distance n'est pas assez .... Pourquoi il remet la scène ?! Au commentaire de Rufus, le rouquin attrape précipitamment la commande ... Frôlant au passage la cuisse de son chef, du bout des doigts, sans s'en apercevoir. Hop, il zappe sur un documentaire sur les chocobos. Voila, c'est très bien ça ! Des bêtes plus stupides que lui !

Le rouquin le regarde de travers.
"J'ai plus de goût qu'elle."

Jaloux ? Oui, un peu. Mais pourquoi c'est elle qui se prend le compliment ? Pendant que lui, il a le droit au mot "lâche" ? Bon d'accord, il le sort totalement du contexte, mais peu importe, ce n'est pas juste. Et faux en plus ! Et puis oh, il n'y a que lui pour savoir à quel point le charme de Rufus fonctionne. .... Pourquoi est-ce qu'il agit comme s'il devait défendre son territoire ? Nop nop nop !

"Je m'en fiche, d'abord." En plus de la plus grande mauvaise foi du monde, il commence à manquer de répliques, même lui a conscience de la nullité de cette phrase. C'est mauvais signe ! Reno, ne te laisse pas déstabilisé ! Montre lui qui tu es, le grand Reno que rien n'atteint ! Il ne peut empêcher cette moue boudeuse, pendant qu'il s'enfonce dans le fauteuil. S'il pouvait fusionner avec le tissus, ce serait très bien. Il croise les bras à la dernière question de Rufus. Pourquoi est-ce qu'il boit autant ?

"Aucune des raisons ne seraient à la portée de votre compréhension. Ce n'est pas un fossé qui nous sépare, mais tout un monde."

Reno a beau dire, il ne fait plus partie du bas peuple, Rufus l'a tiré de ce monde avec un contrat qui le lie à lui. Comme le prouve son compte en banque. Néanmoins, il a gardé ses habitudes de gamin des rues qui rend la vie plus légère. A plus forte raison quand on est un Turk. Ca ne signifie pas qu'on oublie les mauvaises choses qu'on a fait, et malgré toutes les actions de Reno pour se rattraper envers le Monde, il sait que si Rufus en donnait l'ordre, il n'hésiterait pas à refaire les actions du passé. Néanmoins, ça ne semble pas être dans ses projets. Il l'observe un instant, rapprochant son visage du sien.

"Et vous ? Pourquoi vous êtes toujours si serein ? Vous n'êtes pourtant plus le Rufus Shinra d'autrefois. Qu'est-ce qu'il vous reste à part votre sourire supérieur ?"

Ce n'est pas de la provocation, la question est aussi sérieuse que son regard. Rufus Shinra. Un nom qui fait toujours son effet, malgré la déchéance qu'il a subit. Un nom qui continue d'attirer les envieux et ceux qui pourraient avoir des attentes politiques ou autre, envers lui. Rufus est tombé au plus bas et pourtant, il est toujours là, resplendissant et hautain.

"C'est quoi votre secret ? Manipulation ? Charme ? Argent ?"

Reno laisse échapper un léger rire avant de reprendre sa place initiale sur le canapé, rompant le contact visuel avec Rufus.

"Je me demande à quel moment les gens sont tombés de nouveau sous votre emprise ..."
Les gens ou lui ? Oh, lui ... Depuis bien trop longtemps. Il ne saurait dire exactement à quel moment, mais une chose est sûre, il n'en est jamais sorti. Et ... Ca lui convient.

"Mais je les comprends."



Codage par Libella sur Graphiorum

Contenu sponsorisé
Re: Et ça se dit garde du corps ! [ft - Rufus]
   

Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» [Flashback] Un client pas comme les autres! [PV Rufus]
» Die Hard - Shinra Edition † Rufus & Turks
» Rufus ShinRa « A good son would have known. » UC
» Rufus Shinra - Heir of the Company
» [Flashback] Lift up the receiver I'll make you a believer † Lightning & Rufus

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Final Fantasy VII - Lifestream's Breath :: Friends zone :: Archives RP abandonnés-
Sauter vers: