Trahir son père, sans avoir le moindre remords. Si c’était à refaire, c’est sans hésiter qu’il se lancerait dans la gueule du loup, vendant son âme, afin d’achever cette pourriture, et d’accéder au trône. Rufus Shinra. Vice-président, fils légitime du président de cette compagnie adulée, de cette dictature autoritaire. Grandir avec sur ses épaules, le titre honorifique de président de cette grande compagnie était une chose fatigante. Sa mère n’avait de cesse de craindre que ce porc qu’elle avait épousé ne s’amourache une fois encore d’une prostituer, ou d’une quelconque femme, ayant bien marre de voir, de comprendre, d’apprendre les coucheries et enfants cachés de son horrible époux.
Les yeux innocents de Rufus regardaient le spectacle d’un couple qui ne l’était que face aux caméras, avant de voir sa mère se détériorait, et un père absent, obsédé par le pouvoir, l’argent, tout en monologuant des choses inhumaines.
L’enfant Shinra, bête de foire, grandissait donc pour succéder à son père, ne s’entourant que de professeur, d’adulte, ou d’employé de la ShinRa, jouant de leur meilleure courbette pour plaire au vieux comme au jeune Shinra. Jamais il ne put grandir tel un véritable enfant, les larmes et la tristesse étaient des sujets tabous, la faiblesse ne faisait pas partie d’un Shinra.
Sous l’œil de son père, l’enfant prit un masque pour plaire à ce dernier, jouant le jeu de l’enfant pantin digne d’un père comme le président de cette société. Mais doucement, derrière ce masque, ce fut une tout autre facette qui se forgeait alors que l’enfant grandissait au sein de cette immense tour.
« Rufus est un enfant intelligent, il ira loin. »
Oui, les conseillers du père n’avaient pas tort, Rufus était intelligent, au point de tromper sa famille, au point de vouloir renverser son père, de prendre le pouvoir et de régner sur Midgar avec la peur. Un objectif bien sombre qu’il tentera une première fois.
Manigancer avec AVALANCHE, afin de renverser son père.
Un échec. Mais pas sur toute la ligne. Oui son père était toujours en vie, remuant son postérieur sans "
grasse" tout en ordonnant l’exécution des Turks. C’est alors que Rufus s’interposa, sauvant les quelques malheureux encore debout, qui bien vite deviendraient ses seuls et uniques alliés, auxquels il donnerait sa confiance, chose que jamais avant ce jour, il n’avait offert. Exilé, ou plutôt « envoyé en mission » après sa défaite, Rufus resta sans le silence, sous étroite surveillance avant de revenir à la tour, quelques instants après la mort de son père.
Comment, pourquoi était-il au courant qu’AVALANCHE était ici, que son père tomberait ? Tout ceci n’est qu’un mystère de plus. Mais désormais, grâce à AVALANCHE, à Sephiroth, à Jénova, Rufus était désormais le nouveau président de la ShinRa, avec des projets pleins la tête, cependant, le destin semblait se jouer de lui, car devenir le président, alors qu'AVALANCHE et Jénova rodaient dans le coin, rendraient ses objectifs, impossible.
À peine la mort de son père "pleurer", qu'il devait se préparer au futur, qui allait s'abattre sur sa tour, sur Midgar, sur Gaïa. heureusement qu'il a eu un court moment de détente. Oui, Rufus a organisé une fête après la mort de son vieux, eh oui, la statue de ce dernier a été décapitée.
Les premiers mois comme nouveau président ShinRa n'étaient pas de tout repos. Ce n’était pas la paperasse ou la mise en place de ses idées, de sa dictature qui était épuisante, mais plutôt les soucis tout autour. Soucis numéro 1 : Cloud Strife et ses abrutis de compagnons. Soucis numéro 2 : Sephiroth et son espèce de chose qu’il nommait sa mère.
Il pouvait presque ajouter le souci ShinRa avec Hojo, Scarlett et Heidegger, des électrons libres insupportables, mais c’était de la bleusaille comparait au météore qui pendait au-dessus de leur tête après une crise d’Œdipe sévère de Sephiroth.
Le plus surprenant était la droiture du président face aux obstacles, il avait sans broncher su surmonter le tout.
Pour inaugurer sa nouvelle ère, le nouveau président avait décidé de partir de Junon, cette ville qu’il avait vu que trop près pendant trop longtemps à son goût. Une fête avait eu lieu, avant que son bateau ne parte vers l’horizon, s’offrant une escale à Costa Del Sol, avant de parcourir le reste de ce continent sans recroiser Cloud avant le village Fusée. Le destin semblait lui rire au nez, alors que ses pas venaient de lui mener à son ennemi actuel, lui qui comptait simplement retrouver la terre promise, rêvant éveiller des histoires autour de cet idéal.
Au cours de ce voyage, Rufus put croiser de nouveau AVALANCHE au cratère nord, un gout amer est encore présent dans sa bouche en repensant à cette fuite à cause de ce fléau ayant invoqué le météore. Les armes étaient de sortie, prêtent à tout. A ses yeux, ce n’était qu’un obstacle de plus, qu’il réussira à franchir facilement, car après tout, il était
Rufus ShinRa.
Pour le peuple, pour ne pas faiblir face au problème augmentant, Rufus avait choisi les parfaits têtes de Turque, attrapant Barret et Tifa, pointant du doigt vers eux pour les accuser de leur méfait, et souhaitant les exécuter pour leur péché. Idée parfaite, pour redonner confiance au peuple. Il était le messie, le héros ayant stoppé les malfrats qui s’en prenaient au monde.
Un parfait manipulateur, qui cependant, avait échoué dans cette action.
L’exception n’avait pas eu lieu, l’arme Saphir était apparue comme par miracle pour sauver les deux outils de sa manipulation, lui laissant de nouveau un goût amer. Mais Rufus n’était pas prêt à abandonner, ses idéaux toujours présents dans sa tête, il continuerait sa quête, son combat.
La force armée de la ShinRa était craint, redouté, puissante, il avait pleinement confiance en cette technologie, en sans peur, il fit face à l’arme diamant, alors que le canon Sister Ray nouvellement placé à Midgar, était prêt à tirer sur cette étrange créature.
Un sourire aux lèvres, aveuglé par ses convictions, Rufus dû faire face à un échec lui laissant de sacrées blessures physique, mais pas seulement.
D’un simple coup, l’arme avait pulvérisé cette tour qui représente sa Grandeur. Le peuple le pensait mort, et d’une certaine façon, une partie de Rufus ShinRa l’avait été.
Mais Minerve n’en avait pas fini avec lui, plaçant sur son chemin une porte de sortie créée par son père. L'ironie était que l’homme qu’il avait détesté, l’avait en quelque sorte sauvé.
Midgar n’était plus qu’un amas de cendres, de larme, de débris et de rêve brisé. Lui, ayant survécu à cette catastrophe, avait trouvé refuge à Kalm. Mais cette ville qui aurait dû être un asile, l’avait englouti dans une nouvelle histoire tout aussi sombre. Au lieu de faire face à des entités d’autrefois, Rufus devait désormais faire face à un homme, un ancien milicien de la shinRa criant vengeance.
Il était le président d’un empire à l’agonie, mais sans faiblir, il se tiendrait droit, prenant les coups pour ce qu’avait fait cette compagnie. Il apprenait, encore aujourd’hui, les horreurs du passé, et cette aventure lui avait cependant donné un nouvel objectif en tête, de quoi le racheter, de quoi rendre la shinRa plus belle que jamais.
Il avait réussi à fuir, à récupérer grâce à un ancien scientifique les recherches d’Hojo, découvrant avec stupéfaction que le monde allait bientôt connaître une nouvelle aire de peur et d’agonie.
Les Geostigmates étaient la prochaine étape a surmonter, et comme pour l’histoire précédente, Rufus ne serait pas épargné par le fléau rongeant la peau.
Jénova était la pourriture de ce monde à stopper, ses restes devaient être retrouvés, et caché pour éviter un autre problème. Rufus avait lancé les Turks à la recherche des fragments de l’entité extraterrestre, espérant mettre fin aux problèmes liés à cette dernière. Hélas, en agissant de la sorte, il serait de nouveau une cible. Oh, il le savait, et étrangement, le président préféré jouer les pions dans cette partie d’échiquier. Un pion déguisé. Il était le meneur, se laissant guider dans cette partie adroite d’échecs, laissant les incarnés pensaient avoir le pouvoir.
3 pions, qui allaient faire face à un cavalier, inconscient d’être également dans cette partie de maitre.
Cloud était parfait pour ce rôle, et avec conviction, Rufus savait que ce dernier réussirait à combattre une fois encore Sephiroth. Il avait eu raison de placer ses espoirs en ce soi-disant ancien Soldat, car Sephiroth n’était plus, et les Geostigmates disparaissaient dans un doux baiser pluvieux.
Tenir le monde aux creux de ses mains, terrifiant chaque être, et manipulant à sa guise avait toujours été son objectif depuis bien longtemps.
Lorsqu’il repensait à ses anciens objectifs, un rire amer ne pouvait s’empêcher de sortir de ses lèvres. Il avait changé, bien changé.
Dans le monde il n’y avait pas que du blanc ou que du noir, Rufus était une nuance de gris tirant sur le sombre, mais ses expériences l’avaient changé. Bénéfique pour le monde, bien qu’il gardait toujours cette envie de grandeur. Cependant, il était vivant, pensant être présent également pour faire sa rédemption. Jamais il ne deviendrait aussi blanc que sa couleur fétiche, mais son envie de racheter ses péchés étaient présentes, que ce soit avec la construction d'Edge, de ses nombreuses aides apportées, mais également l’argent qu’il dépensait sans compter pour la WRO.
Le monde de demain serait de nouveau à la ShinRa, mais cette fois, il ne ferait aucune erreur, aucune atrocité d'antan. Un jour le projet Néo-Midgar se terminera, une tour plus grande, imposant mais plus propre pour Gaïa se révèlera au monde, et avec fierté, le président de ce nouvel air pourra contempler le monde qu’il aidera à rebâtir.
Mais cette histoire de fin heureuse arrivera après un nouveau combat approchant. Le monde déjà meurtri, se voyait offrir la venue des trépas. Il était difficile de ne pas cacher sa crainte aux gens l’entourant, de revoir son père, et ceux qu’ils avaient vaincus revenir plus terrifiants que jamais.