Marlène WALLACE, ou la fille à son papa.

   Pour avoir été recueillie bébé par Barret, Marlène n’a pas de souvenirs de ses parents biologiques.
Pour la petite histoire, Barret était le meilleur ami de son père et ils eurent un différent à propos de l’implémentation d’un réacteur Mako à Corel. Sa mère est morte lors d’une révolte après sa construction et son père dans d’autres circonstances mais tout cela, elle n’en sait rien. Pour elle, Barret est son véritable père, point. Elle n’a jamais posé de question quant à l’existence d’une mère, Tifa en est l’image suprême. Cela semble lui suffire.

Du haut de ses 7 ans, et au vu de ses capacités mentales, sûrement s’est-elle déjà posée des questions à ce sujet ou possiblement sur le passé de son père, voire sur l’histoire de sa naissance mais elle n’en a jamais exprimé le moindre mot. Peut-être s’est-elle inventée sa propre histoire… Dans tous les cas, une seule chose la préoccupe ; voir « Papa ». Rien n’est plus important que de passer du temps avec lui, il est son monde. Bien que d’autres personnes se soient petit à petit mais solidement installés dans son cœur.

Elle a donc grandi à Midgar, au 7th Heaven sous l’aile protectrice de Tifa auprès de qui elle a appris à faire des gâteaux et qui lui a permis de s’affirmer et d’oublier sa réserve naturelle. Cette relation quasi-exclusive à fait que Marly la considère comme sa mère et nulle ne pourra briser ce lien fort en elle. Quand son père n’est pas là, c’est Tifa qui devient le centre de son univers et la fillette de 7 ans n’est jamais loin de la maîtresse des lieux.

En dehors de l’établissement, son quotidien n’est pas très distrayant et heureusement qu’il y a Denzel et Shelke puis lui rendre la réplique. Elle est scolarisée mais tout va trop lentement pour elle, la ville est trop sombre et elle a l’impression parfois de manquer d’air. Il lui arrive de rêver, entre deux cauchemars, de courir à en perdre haleine dans un grand et long boulevard sans fin dans l’espoir de sortit d’Edge. Une douleur excessive accompagne toujours ce rêve, une sensation profonde et étrange qui ne s’apaise qu’après un bon verre de lait. Elle ressent cela comme un appel non assouvit de la terre mais ne met pas encore de mot là-dessus non plus, quelques-uns de ses dessins l’image parfois cependant.

Très consciente de ce qui se passe dans le monde, du moins de ce qu’elle entend autour d’elle, Marlène ne semble pas s’en préoccuper au premier abord mais ce n’est là aussi qu’une absence de mot. « Un jour, se dit-elle, j’aiderai à établir la paix ». Elle ne s’est pas posé la question du comment mais pour elle, il s’agit plus que d’une évidence, c’est une destinée à laquelle elle ne puit échapper.

Plus particulièrement cette affaire de « revenants » semble l’avoir troublé car elle eut ces quelques mots étranges lors d’une conversation : « Ne pouvons-nous pas écouter ce qu’ils ont à dire ? ». En fait, dans sa petite tête, elle sait que ces gens sont morts et s’ils réapparaissent c’est qu’ils doivent bien être investis d’une mission. C’est du moins sa conclusion actuelle et elle n’a pas plus réfléchie sur ce sujet pourtant bien épineux, du moins c’est ce qu’elle pourrait fort bien vous répondre.

Marlène a cependant quelques objectifs pour l’avenir et ne ce suffit pas tout à fait à la vie présente. D’abord, un jour elle se mariera avec « papa » et tous les deux iront habiter une maison sur une île paisible. Ils pourront se promener au marché le matin et aller pêcher ensemble l’après-midi après la sieste. Tous leurs amis habiteront avec eux dans une très grande maison, Tifa leur ferait à manger…