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 So, fake US Marshall, fake credit cards. You got anything that's real ? † Reanmoche

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So, fake US Marshall, fake credit cards. You got anything that's real ? † Reanmoche
    Jeu 30 Avr - 2:05
So, fake US Marshall, fake credit cards. You got anything that's real ?
Rufus & Reanmoche

Parce que rien n'est aléatoire, tu ne choisis rien au hasard, toute ta vie fait partie d'un plan qui se déroule exactement comme prévu. Le libre arbitre n'est qu'une illusion, c'est pourquoi tu finiras par me dire oui.
Elle avait même l’approbation de Tseng, la petite. Passé un an de services aussi loyaux qu’impeccables, Reanmochebell avait retenu l’attention de Rufus. L’entrepreneur recherchait activement un autre turk (ou ce qui s’en rapprochait); alors, il avait demandé à un de ses employés d’émettre l’idée d’appartenir à cette Garde Royale branche, mais, la blonde avait rejeté la proposition. Sa raison n’avait rien à voir avec toute forme d'antipathie envers Rufus, ce qui ne clôturait donc pas la discussion. En conséquence, elle ne passerait pas de test conventionnel pour être embauchée en contrat exclusif auprès de lui. Ce qu’il recherchait, c’était de la performance, et, quelqu’un de fiable… quoiqu’il advienne !

Une des clauses qui accompagnait leur collaboration était l’interdiction de révéler la moindre information sur lui. Rufus savait préalablement qu’elle avait pour principe de ne pas trahir la confiance de ses employeurs, mais, de l’excès de zèle ne faisait de mal à personne. Et, quid des employeurs dépassant les frontières de l'éthique, plus particulièrement celui qui faisait systématiquement appel à ses services ? Pour répondre à cette question, il s’inventa une facette sombre qu'il ne possédait plus vraiment, parce qu’à part son défaut d’être une tchoin un mégalo, en réalité, les actions du bougre étaient majoritairement louables. Certains lui reprocherait d'être un boss tyrannique mais personne n'est parfait. Tseng fut donc à la charge de la mission subtile, et d'une discrétion totale, d’orienter Reanbell sur une piste pendant qu’elle enquêtait au compte de quelqu’un d’autre ; que Rufus Shinra était à l’origine d’une bonne partie des disparitions, et, qu’il s’agissait donc d’enlèvements.

Il était plus facile d’implanter une idée dans la tête de quelqu’un si on la laissait l’obtenir par esprit de déduction, que si on lui mentait directement. Quand la calomnie fut assez mûre dans l’esprit de la blonde, Rufus l’envoya à Junon pour une mission de pourparlers. Il voulait récupérer du personnel ainsi que les services de Reeve lui-même, qualifié en urbanisme, afin d’agrandir la ville d’Edge, et, de répondre à la demande d’une population accrue trop rapidement. Ce n’était pas un job de turk ; ceux-ci ne le représentaient pas auprès des instances et ne s’exprimaient pas en son nom, mais, c’était donc approprié pour elle. Rufus n’était pas une feignasse comme sa joueuse, il aurait pu faire ça lui-même, mais, l’objectif, c’était de savoir ce que Reanbell ferait sur place. Allait-elle le dénoncer ? L’ex-président avait préparé le terrain dans cette éventualité. Sa défense était prête, facile, puisqu’il était innocent. Il n’eut pas besoin de la brandir car Reeve ne l’appela pas. On ne chercha pas à l’appréhender. Tout portait à croire que la Valdès avait réussi la première partie du test.

Ils avaient rendez-vous à Healen Lodge pour avoir son compte-rendu de retour, dans un premier temps. N'avoir aucune répercussion de ses faux méfaits ne suffisait pas à confirmer sa confiance. Quand Reanbell toqua à la porte de son bureau avec une ponctualité dont Reno devrait prendre exemple, elle fut invitée à entrer. Rufus leva le nez de ses notes à l’actionnement de la poignée. « Bonjour Reanbell. J'espère que ton voyage s'est déroulé sans encombre. Installe-toi. » Courtois, le Shinra. Il pourrait lui demander comment l'entretien s'était passé, ce que Reeve avait dit, d'autres détails sans importance, mais, il allait tourner sa prochaine question de façon malaisante si elle s'était faite recalée par le patron de la WRO. La probabilité était modique toutefois, car, Rufus demandait quand même des employés que, d'une certaine façon, il payait lui-même. On avait fait beaucoup plus irrecevable comme réclamation. En redressant l'avant-bras, il appuya sa joue contre son poing. « Alors, quand aurais-je ce que je demande ? »

(c) DΛNDELION

Reanbell Valdès
⊶ Suricate grincheux ⊷
Reanbell Valdès
• Anniversaire : 25 décembre
• Age : 23 ans
• Résidence : Edge
• Localisation : Edge
Double compte : Tifa Lockheart & Lucrecia Crescent
Gils : 1192

Inventaire
:
Re: So, fake US Marshall, fake credit cards. You got anything that's real ? † Reanmoche
    Ven 1 Mai - 11:32
« If the pizza man truly loves this babysitter, why does he keep slapping her rear?  »
▵Rufruf & Reanlaide ▿






Peu de personnes en ce monde pouvaient se venter d'avoir dit « non » à Rufus Shinra, il y avait bien Cloud Strife, bien sûr, mais malgré son passif avec la Shinra, Reanbell n'éprouvait pas le même ressentiment que le Héros pour l'ex-Président. Et puis ce n’était pas son genre de se venter, ce qui était paradoxale parce que la plupart des gens la trouvaient prétentieuse, mais elle donnait cette impression seulement parce qu'elle était désagréable, qu'elle était capable de résoudre une équation aux dérivés partielles complexes de tête – et je dis ça, je sais même pas ce que c'est – et qu'il lui arrivait parfois de se la péter en tirant sur des mouches en plein vol – ou sur des pièces, elle aussi elle savait le faire. Mais à par ça, non, elle ne se ventait pas vraiment de pour qui elle avait travaillé. Cela ne l'empêchait pas d'avoir de l'estime pour certains de ses employeurs, à commencer par Rufus Shinra qui était, on ne va pas se le cacher, son mandataire préféré. Il n'était pourtant pas le seul à bien payer, mais il avait quelque chose en plus … Le charisme, certes, mais était-ce vraiment suffisant pour justifier ce favoritisme ?
Elle lui avait quand même refusé, elle ne voulait pas devenir Turk et même si cela ne se vit pas vraiment sur sa tronche de chaton grognon, elle était quand même flattée. Le problème de Reanbell, c'est qu'elle n'était pas très sociale, elle ne se voyait pas intégrer un groupe aussi soudée. Elle savait faire preuve d'esprit d'équipe avec les gens compétents et il lui était même arrivée de coopérer efficacement avec Reno malgré l'exaspération qu'il lui inspirait quand il était bourré - ou même sobre, parfois -… mais elle ne se sentait pas Turk dans l'âme … et surtout : elle ne se voyait vraiment pas porter le même costume noir jusqu'à la fin de ses jours ! Elle dont la spécialité était le transformiste ? Quel comble !

Elle avait donc dit non à Rufus Shinra, mais ce dernier ne sembla pas lui tenir rigueur de ce rejet vu qu'il envisageait toujours une collaboration à long terme et en soit, Reanbell n'était pas contre un contrat d'exclusivité, mais elle voulait quelque chose de différent. Ce n'est pas qu'elle estimait qu'elle « valait mieux que ça » mais … si, c'était un peu le cas, en fait. Enfin, faute de « mieux » c'est surtout qu'elle avait toujours marché en dehors des clous.
En attendant, elle devait continuer à gagner sa vie, alors elle accepta un contrat d'enquête sur les disparitions qui avaient lieu à Edge ces derniers temps. Elle avait déjà un peu travaillé sur l'affaire il y a quelques temps, mais ce qu'elle trouva cette fois était plutôt … étonnant. Étonnant et un peu facile. Quelque chose clochait dans cette affaire, elle le sentait et ce n'était pas parce qu'elle pensait Rufus spécialement innocent, elle savait qu'il n'aurait sûrement pas de scrupule à entreprendre quelque chose de ce genre si il venait à en voir la nécessité … mais c'est ce qui manquait, justement. Un mobile.

Elle ne délivra aucune conclusion à son mandataire, assurant qu'elle avait encore besoin de peaufiner ses recherches. Entre temps, Rufus la contacta pour la missionner auprès de Reeve Tuesti sur un projet dont elle reçu un briefing et un dossier complet. Elle le lut scrupuleusement et aurait pu le jeter ensuite, mais elle le garda pour le directeur de la WRO qui en aurait sûrement besoin pour étudier les détails qu'elle avait déjà retenu.

A Junon, les soldats de la WRO la connaissait un peu, mais ils semblaient assez dubitatifs sur les raisons de sa venues … C'était vrai que la diplomatie n'était pas son fort, d'habitude on la retrouvait plutôt sur des affaires sinistres de cassage de bouche et puis Rufus n'était pas connu pour prendre des portes-parole. On la guida quand même dans les dédales de la base militaire un peu chamboulée par l'arrivée des réfugiés du village Glaçon. Depuis son arrivée, elle n'était pas tranquille … il y avait quelque ici qui était … étrange. Elle entendait comme une sorte de bourdonnement dans sa tête et ses tympans se mirent même à siffler violemment en passant près d'une salle de soin protégée. Elle frôla le malaise, rembarra sèchement le soldat qui essaya de lui apporter son aide et poursuivit son chemin.  

Le directeur fut un peu surpris de la voir, mais elle ne lui en tint pas rigueur : personne ne la prenait au sérieux au premier abord. Il fut cependant forcé de constater qu'elle savait de quoi elle parlait en évoquant le projet d'urbanisme souhaité par Rufus, même si rien ne venait d'elle, elle connaissait bien le sujet qu'on lui avait confié de rapporter, se gardant d’émettre le moindre avis ou commentaire. Après le petit exposé, il s'avéra que l’extension de la ville n'était pas vraiment la priorité et ces fameux enlèvements furent évoqués. En fait, la WRO songeait surtout à militarisé la ville, soupçonnant quelque chose de grave derrière ces disparitions, voir même Deepground. Elle n'était pas là pour ça, alors elle prit simplement note de la remarque. De toute façon, l'entretient fut écourté – apparemment il y avait un problème de congélateur ou elle ne savait pas trop quoi – et elle termina avec le chaton, mascotte de l'organisation.

C'était l'heure de rentrer faire son rapport, elle se sentit mieux à mesure qu'elle s'éloignait de la base militaire de Junon, elle ne savait pas trop ce qui lui arrivait … l'air marin ne lui avait jamais rien fait de particulier, pourtant. Elle remarqua cependant qu'il faisait beaucoup plus froid qu'à son arrivée.
Elle loua un chocobo pour se rendre jusqu'à Healen Lodge et se présenta à l'heure à son rendez-vous : c'était un élément crucial de son professionnalisme. Si Reanbell vous fait attendre, qu'elle est en retard … c'est en général le signe qu'elle a une dent contre vous ou qu'elle ne vous apprécie pas, à bon entendeur.

Élégante, comme toujours – ou presque – vêtue de son manteau blanc, ses cheveux blonds naturelle à l'air libre, coiffée de son traditionnelle bandeau. Ses yeux vairons, eux, par contre, était toujours caché et elle avait choisi aujourd'hui des lentilles de contact qui ressemblait aux prunelle de Rufus Shinra. Elle était son porte parole aujourd'hui, après tout !
Elle rentra lorsqu'elle y fut invitée et son regard vint aussitôt détailler son mandataire, lui qui était si agréable à regarder, contrairement à la plupart des visages qu'on pouvait croiser en ce monde. Elle appréciait sa présence et son esthétique comme on le ferait d'une œuvre d'art ou d'un précieux piano en ivoire. Beau, épuré, précieux … le genre d’œuvre que l'on n'oserait toucher.

Elle le salua d'une simple signe de tête, signifiant par là également qu'elle n'avait pas rencontré de difficulté particulière et même si ça avait été le cas, elle ne l'ennuierait pas avec ça. Elle s'assied avec des manières délicates, presque félines, qui ne laissait pas soupçonner qu'elle avait longtemps vécu à la rue à l'état sauvage. Elle le scrutait avec attention, ne cillait presque pas des yeux, ce qui accentuait sûrement l'aspect félin de sa personnalité.

« Alors, quand aurais-je ce que je demande ? »

Il sentait bon, contrairement à la plupart des êtres de la gente masculine.

— Mon entretien avec Reeve a été plus bref que prévu et il n'avait malheureusement pas l'air très réceptif. La WRO souhaite entreprendre une militarisation significative d'Edge en raison des disparitions récentes.

Son regard semblait transpercer celui de l'ex-Président qui se tenait là, la joue contre son poing. Elle chercha à observer une quelconque réaction pouvant trahir son implication. Reanbell avait beaucoup travaillé sur les expressions faciale, elle qui avait tant de mal à traduire ce que pouvait ressentir les gens … à présent, elle savait au moins reconnaître quand quelqu'un mentait ou cachait quelque chose. Elle essayait d'appliquer cela pour détecter les sarcasmes et le seconds degré en général, mais ça ne fonctionnait pas si bien.

— Par conséquent, si il n'exclut pas la nécessité d'étendre les limites de la ville, ce n'est pas un projet auquel il souhaite donner suite dans l’immédiat. Il estime que cela ne serait pas compatible avec le renforcement imminent de la sécurité. Il a coupé court à notre entretien à cause d'un imprévu, mais je pense qu'on peut encore espérer un compromis pour accélérer étant donné que la WRO a besoin de loger les réfugiés du Village Glaçon …

La petite blonde plissa légèrement les yeux.

— Ces histoires d'enlèvement ne nous aident pas.

« Nous » prouvait à quel point elle avait intégré d'être dans son camp à lui et son regard soupçonneux traduisait plus d'un soucis de conscience professionnel qu'autre chose. Comment pouvait-elle travailler correctement pour lui si il n'était pas honnête sur ses projets ? Enfin, tant qu'elle n'était qu'une intérimaire, cela pouvait se comprendre, mais aujourd'hui elle était là pour que ça change, justement.




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Re: So, fake US Marshall, fake credit cards. You got anything that's real ? † Reanmoche
    Dim 3 Mai - 22:53
So, fake US Marshall, fake credit cards. You got anything that's real ?
Rufus & Reanmoche

Parce que rien n'est aléatoire, tu ne choisis rien au hasard, toute ta vie fait partie d'un plan qui se déroule exactement comme prévu. Le libre arbitre n'est qu'une illusion, c'est pourquoi tu finiras par me dire oui.
Elle avait échoué. Reanbell ressemblait à Reno en cela qu’elle se plantait avec panache, sans rougir ni blêmir. C’était probablement leur seul point commun. La blonde était une porte de prison mignonne, très sophistiquée et soignée. « Et ? » Rufus ne voyait pas la contradiction entre renforcer militairement une ville, et, offrir des logements sociaux à ceux qui n’en avaient guère. Bien au contraire ! Mobiliser des militaires pour cette ville et mobiliser des personnes un peu plus spécialisées dans le chantier, cela ne piochait pas dans les mêmes équipes. « Par conséquent, si il n'exclut pas la nécessité d'étendre les limites de la ville, ce n'est pas un projet auquel il souhaite donner suite dans l’immédiat… » Le blond écouta la suite en arborant un air plus ou moins railleur.

« Je suppose que tu ne lui as pas expliqué que, lorsque je parle de l’agrandissement de la ville, il ne s’agit pas d’implanter un nouveau centre commercial » Petite réplique acide, mais avec petit sourire placide. Le fait d’avoir la face contre le poing ajoutait une bonne grosse note d’impertinence. « Ces histoires d'enlèvement ne nous aident pas. » Le plissement de ses yeux trahissait une forme de soupçon. Rufus savait ce qu’elle était en train de faire et il n’eut qu’à être honnête pour lui faire prendre l’autoroute de la duperie. Il se redressa et laissa reposer son poing desserré contre le bureau. « Au contraire, depuis le temps que je souhaite une protection accrue de cette ville… » Sa ville. Depuis les incarnés, to be more precise. L’ex-président donnait ainsi à Reanbell un des éléments qui lui manquait : quelles étaient, au moins en partie, ses motivations pour un tel acte. Il singea par ailleurs une erreur de calcul en ajoutant : « Cependant, si Reeve se souvenait de l’emploi pour lequel il a été formé, il saurait que la base de la protection civile réside dans la présence d’un logement décent et sécurisé » Pas les espèces de taudis montés dare-dare pour accueillir les populations de dernières minutes, que ce soit les revenants ou les rescapés de belligérance, notamment du Village Glaçon. Quelle ironie que ce soit Rufus Shinra qui songe qu’il faille protéger les habitants d’une ville, plutôt que les murs de celle-ci, et non Reeve Tuesti.

« Ne t’en fais pas, je ne comptais pas sur toi pour lui rappeler son métier. Je me débrouillerai. Une chance que je ne lui retourne pas la faveur, n’est-ce pas ? » Il avait de la gouaille, le Shinra. Puisqu’on parlait de moyens, et, que Reeve ne payait pas les employés de la WRO avec ses petites pièces d’ancien cadre, c’est qu’il n’avait vraiment, vraiment, pas pris Reanbell au sérieux. À cause de sa jeunesse? Ce n’était pas un facteur qui dérangeait Rufus qui, pour sa part, avait disposé de responsabilités très jeune. Cette histoire d’imprévu était la preuve la plus prodigieuse du manque de considération. Rufus parierait le compte en banque de sa compagnie révolue que le brun l’avait envoyée paître en brandissant une excuse bidon, telle qu’une fuite à réparer chez lui. Jamais il n’aurait fait un coup  aussi offensant à l’ex-président, ne serait-ce parce qu’il savait pertinemment que Tseng partenaire privilégié des accompagnements professionnels tendus, lui aurait pété une jambe en faisant semblant de trébucher, au simple regard de son patron. Rufus ne manquait pas de déférence, mais, il fallait qu’elle lui soit convenablement retournée. Cette expérience lui apprenait peut-être quelque chose; il devait faire ses négociations lui-même. Il pouvait aussi embaucher un vrai négociateur, ou une vraie négociatrice. C’était un travail à part entière, pas à la portée de tout le monde, nécessitant des qualités d’argumentation, de réactivité et surtout de manipulation.

« Si tu le veux bien, j’ai besoin d’une garde rapprochée pour me rendre à Edge » Il se leva en tirant de sa poche les clés d’un de ses véhicules tout terrain, modèle de l'ex-Shinra. Sur le chemin vers le parking personnel de Rufus, une mauvaise surprise l’attendait, sous forme de fausse arrestation à l’abri des regards; des turks, notamment. Reanbell allait devoir choisir son camp. Celui du président déchu, ou celui de la WRO.

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Reanbell Valdès
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Reanbell Valdès
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Re: So, fake US Marshall, fake credit cards. You got anything that's real ? † Reanmoche
    Lun 4 Mai - 23:11
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Certes, cette petite blonde aux allures juvéniles était plus efficace pour casser des nez que pour la politique, même si elle avait toujours su négocier des salaires corrects, étrangement … Il faut dire que pour convaincre, une petite chose telle qu'elle avait besoin de montrer ce dont elle était capable sur le terrain et la surprise jouait en général en sa faveur. Dans le cas de la présentation de ce projet, elle avait prouvé qu'elle connaissait très bien le dossier et les arguments qu'on lui avait demandé d'avancer, mais elle ne pouvait décemment pas se permettre de péter le nez de Reeve Tuesti … c'était le seul argument de poids qu'elle connaissait, le seul qu'on voulait bien écouter venant d'elle.
Rufus ne semblait pas très content de son travail et elle n'aimait pas décevoir ses mandataires, surtout un comme Rufus Shinra et encore plus à un moment où elle était censée faire ses dernières preuves. Dans ces cas-là, elle était incapable de se remettre en question, c'était de la faute de Reeve, qui était si occupé, trop pour une gamine qu'il jugeait certainement encore pubère et de la faute de Rufus, aussi, de l'avoir assignée à cette mission ! Depuis plus d'un an qu'ils travaillent ensemble, il devait quand même savoir que les gens ne la prenaient jamais au sérieux avant qu'elle de commence à leur casser la bouche …

— Je l'ai expliqué, dit-elle en haussant les épaules, peut-être qu'il aurait préféré un centre commercial.

Et puis il avoua avoir longtemps attendu ce renforcement de la sécurité, est-ce que ça pourrait justifier des enlèvements ? C'était un peu tiré par les cheveux mais ça ressemblait assez à la méthode Shinra, cela restait toujours plus raffinée que de faire s'effondrer une plaque toute entière pour détruire et blâmer d'un même coup un groupuscule terroriste. Enfin, si Rufus était vraiment à l'origine de tout ça, il était clair qu'il n'avait pas tout à fait gagné. On ne peut pas toujours avoir tout ce qu'on voudrait dans la vie ! La plupart des gens ne récoltent d'ailleurs que des cendres.

« Cependant, si Reeve se souvenait de l’emploi pour lequel il a été formé, il saurait que la base de la protection civile réside dans la présence d’un logement décent et sécurisé »
— Il a simplement dit qu'il voulait s'assurer ne mettre personne en danger avec ce chantier. Ou alors il voulait juste que Rufus se déplace ...

Entre ce qu'il s'était passé au nord, ce massacre et ces témoins qui parlaient « d'hommes en noir », les enlèvements à Edge et l'activité suspect de la Tour Shinra … il y avait de quoi s'inquiéter. La WRO craignait une nouvelle guerre et commençait sérieusement à penser à une restriction des déplacements ou à un couvre feu, au moins à Edge … donc ce n'était effectivement pas trop le moment pour lancer un chantier de grande ampleur. Cela dit, si après enquête la WRO finissait par y voir une fausse alerte, il est certain que le projet débuterait rapidement.
Enfin, ce n'était pas son domaine et elle fut satisfaite que Rufus le reconnaisse, cela la dédouanait de ce qu'il semblait considérer comme un échec. Elle avait suffisamment de corde à son arc : hacking, baston, investigation, transformisme, interrogatoire, protection, infiltration, espionnage, comptabilité – et ouais, en un éclair ! – et elle savait jouer d'un certain nombre d'instruments de musique, aussi, et si, si, cela lui avait déjà servit dans son métier ! Elle pouvait même piloter un hélicoptère si il voulait, elle ne l'avait jamais fais en vrai, mais elle avait lu des manuels dessus et joué à Fly Simulator, alors elle saurait se débrouiller. Donc bon, la politique, elle n'avait pas très envie de se prendre la tête avec ça !

Bien qu'il ne semblait pas très satisfait, elle avait continué de le fixer avec intensité pendant tout l'échange, à tel point qu'elle aurait pu redessiner son visage en détail les yeux fermés, jusqu'à la moindre nuance de ses yeux, le moindre pigment de ses iris, au poil de sourcil près. Sincèrement, Rufus Shinra avait un visage incroyable. Un nez parfait, l'écartement de ses yeux et de ses sourcils était idéal … à côté de toutes les tronches qu'on pouvait croiser ailleurs, elle avait du mal à croire qu'il ait hérité de ça naturellement - et il était clair qu'il n'avait pas subit de chirurgie esthétique, cela laissait des traces qui ne l'auraient pas dupé. Il n'avait pas subit de mutation génétique, par hasard ? Et ce menton, la forme de sa mâchoire, vous n'allez pas essayer de lui faire gober que personne ne l'avait sculpté ? Si ? D'ailleurs, alors qu'elle détaillait cette partie de son visage, elle constata comme le grain de sa peau était serré, ses joues avaient l'air vraiment douce, pas l'ombre d'un poil drue pour venir ternir son esthétique. De toute façon, le look mal rasé ça n'allait qu'à une seule personne en ce monde et cette personne était morte … enfin c'est ce qu'elle croyait à ce moment-là.

Elle planta à nouveau son regard perçant dans celui de Rufus lorsque ce dernier se décida enfin à lui proposer une mission digne d'elle et de son CV. Elle se leva en hocha la tête pour acquiescer.

— Je veux bien.

Elle le suivit tranquillement vers le parking en se demandant qui allait conduire … lui, probablement, si aucune course-poursuite n'était prévue. Elle avait déjà pris le volant pour lui et force est de constater que la petite mercenaire n'avait pas une conduite douce, donc cela avait déjà été efficace pour se sortir du pétrin, mais l'estomac était mis à rude épreuve s'il s'agissait simplement d'aller faire les courses. Elle qui était si petite, elle se sentait tout à coup toute puissante au volant d'un tout-terrain, il fallait bien avouer qu'écraser des monstres étaient un de ses petits plaisirs simples dans la vie. A part ça, elle n'aimait pas spécialement conduire … et elle n'avait d'ailleurs jamais passé son permis – elle ne l'aurait pas eu, c'est sûr.

C'est arrivés sur le Paking sous-terrain, devant la voiture que se présenta une poignées d'homme en uniforme de la WRO. Reanbell les détailla avec application, elle ne les trouvait pas très … militaire, mais elle savait que la campagne recrutement du groupe avait attiré des débutants.

— Rufus Shinra, vous êtes en état d'arrestation pour enlèvements avec circonstances aggravantes. Veuillez nous suivre.

Allons-bon, Rufus Shinra, en état d'arrestation ? Si elle avait un peu plus le sens de l'humour, elle en aurait rit. Sans l'ombre d'une hésitation, elle s'avança, elle était tranquille et son regard était confiant, déterminé.

— Écartez-vous, mademoiselle.
Mademoiselle ? Psh.

Elle trouvait toujours cela si condescendant ! Elle jeta un œil derrière Rufus, juste au cas où.

— Je suppose que vous n'avez pas envie de les suivre ?
C'était évident. Elle se tourna à nouveau vers les soldats.
— Désolée, il n'a pas envie. Si Reeve veut discuter de ce problème, dite-lui de prendre rendez-vous.

Alors les soldats pointèrent leurs armes sur eux et elle leva les yeux au ciel en mettant ses lunettes de soleil – sur lesquelles était attachée une petite moustache en plastique par un chaînette, la faisant retomber juste sous son nez – en général elle s'en servait pour jouer au Poker, nous allons découvrir ici une autre utilité.
Elle alla tranquillement prendre son pistolet fétiche d'une main et un parapluie rétracté qui paraissait alors minuscule dans l'autre. Elle avait l'air blasée, mais intérieurement elle jubilait. Le challenge l'avait toujours beaucoup enthousiasmé, en l’occurrence, ils étaient cinq, armés et même si Rufus savait très bien se battre elle préférait considérer qu'elle était seul, car il n'était pas censé avoir à fournir d'effort en sa présence. Le vrai challenge serait de combattre en protégeant efficacement Rufus sans tuer ces soldats … le but n'était pas de créer un incident diplomatique pour rajouter aux accusations qui pouvaient bien être vraies ou fausses … en fait elle s'en fichait un peu. C'est juste que ça aurait été bon à savoir pour prendre toutes ses dispositions.

Comme elle avait levé son arme, ils commencèrent aussitôt à tirer, mais elle avait déjà déployé son parapluie en kevlar qui était beaucoup plus grand qu'on ne pourrait le penser en le voyant rétracté. Équipé de la matéria Barrière, il arrêtait très facilement toutes les balles. Postée juste devant Rufus, elle pouvait ainsi le couvrir à la perfection, mais elle nota tout de même que tous les tires étaient centrés sur elle … bon, cela pouvait s'expliquer par le fait que la WRO avait besoin de Rufus vivant. Restant ainsi à couvert, elle lança un sort barrière directement sur Rufus et appuya sur un petit bouton sur le côté de ses lunettes – ce qui activa une ventilation –  avant d'envoyer un fumigène sur le groupe.

Retenant son souffle, elle profita de la confusion pour foncer au milieu du groupe, lorsqu'un des soldats se sentit bousculer, il eut aussitôt le réflexe de frapper avec sa crosse – ne se risquant pas non plus à tirer à l'aveugle – il assomma sur le coup un premier camarade. Elle fit un croche-pied, un des soldats chuta et fit tomber un autre qui reculait en toussant. Ses lunettes la protégeaient parfaitement de la fumée, cela lui évitait d'avoir à tout faire à l'aveugle et à l'oreille -et c'était très pratique pour se rafraîchir en été - elle pouvait également se fier aux ombres dans la fumée qui n'était d'ailleurs pas uniforme.

Quand le fumigène se dissipa, elle reprit tranquillement sa respiration, elle avait activée un sort de hâte et faisait face aux deux soldats encore debout. Un d'eux leva son arme pour tirer à bout portant et elle se servit du crochet de son parapluie pour dévier son tirer vers le haut et bloquer son poignet qu'elle tordit d'un mouvement. Un coup de crosse dans le bras pour le faire lâcher son arme, elle le fit tourner pour l'interposer entre elle et l'autre qui chargeait avec sa baïonnette : la lame se planta dans l'épaule de celui qu'elle tenait. Elle lui laissa à peine le temps de réaliser avant de lui donner un coup de pied entre les jambes que le tordit en deux et elle fit à nouveau tourner celui qu'elle tenait pour l'envoyer sur un des deux qui étaient en train de se relever, le renvoyant donc au sol aussitôt. Elle redéploya son parapluie quand le deuxième, qui avait réussi à bien se relever, tira et elle lui fonça directement dessus pour le bousculer. Son bras armé dévié, elle referma le parapluie et le passa sous le bras du soldat pour lui faire une clef de bras et passer derrière lui ; celui qu'elle avait émasculé tenta un nouvel assaut, elle l'envoya au tapis pour de bon en tirant de la foudre et assomma celui qu'elle tenait avec un bon coup de cross contre la nuque.  

Plus que deux.

Elle tira avec précision dans la main armé de l'un, l'autre, déjà blessé, était encore train de chercher son arme, alors elle envoya l'aimant de sa ceinture grappin se fixer à une poutre métallique du plafond et se balança vers eux, leur collant un pied chacun au visage, ce qui les projeta violemment au sol un peu plus loin. Elle sauta au retour du balancement pour revenir vers Rufus, rangea son arme après l'avoir faite tournoyé, admira un instant son œuvre en se recoiffant et époussetant soigneusement ses vêtements. Elle rangea tranquillement ses lunettes en revenant auprès de son boss.

— Il y en a peut-être d'autres … donc soit je vais voir, soit vous me laissez conduire et j'écrase tout ce qui se mettra devant nous.




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Re: So, fake US Marshall, fake credit cards. You got anything that's real ? † Reanmoche
    Jeu 14 Mai - 19:17
So, fake US Marshall, fake credit cards. You got anything that's real ?
Rufus & Reanmoche

Parce que rien n'est aléatoire, tu ne choisis rien au hasard, toute ta vie fait partie d'un plan qui se déroule exactement comme prévu. Le libre arbitre n'est qu'une illusion, c'est pourquoi tu finiras par me dire oui.
Reanbell avait l’irrévérencieuse manie de le dévisager durant leurs entretiens. Lucide sur son physique angélique façonné pour séduire et duper, Rufus était accoutumé à la frénésie des regards sur lui et en faisait fi, quand il n’en jouait pas. « Il a simplement dit qu'il voulait s'assurer ne mettre personne en danger avec ce chantier. » Le comploteur planta un silence affecté, un imperceptible rictus ironique ourlant ses lippes. Durant un instant succinct, ses yeux moquèrent la jeune fille de ne pas trouver elle-même l'argument contournant la difficulté énoncée. Reeve l’avait réellement menée par le bout du nez. Après que l’ange fut passé, il eut la mansuétude de naviguer sur la préoccupation qu’elle eut mentionné. Et, à la demande du chef, ils partirent.

Rufus accompagna Reanbell, la marche plus trainante qu’elle, afin de laisser le soin à ses petites jambes de le devancer d’au moins deux pas. La main glissée nonchalamment dans son pantalon retroussait le bas de son manteau blanc, d’où dépassait son fusil customisé. Dans le parking, ses hommes, se faisant passer pour des soldats de la WRO , avec l’uniforme dûment emprunté, approchèrent. « Rufus Shinra, vous êtes en état d'arrestation pour enlèvements avec circonstances aggravantes. Veuillez nous suivre. » Excellent jeu d'acteur. L’intrigant leva seulement la main pour recoiffer ses cheveux dorés vers l’arrière. Quelques mèches revinrent encadrer harmonieusement son visage. « Je suppose que vous n'avez pas envie de les suivre ? » « Ce n’est pas dans mes plans, en effet. » Reanbell les éconduisit. En prévention de l’absence de coopération de chacun, Rufus témoigna de l’indulgence pour le camp censé être également le sien. « Ils ne font que leur travail. Ne sois pas trop sévère » Aucun de ses employés ne trahit par son comportement que, ouai, ce serait plus sympa. Tuer un groupe, si l’on fût équipé, pouvait être un jeu d’enfant. Son paternel avait claqué des centaines de vie en une seule plaque, le bougre. Toutefois, épargner toutes les personnes d’un groupe, si l’on avait de quoi avoir l’avantage, était un travail bien plus fastidieux. Reanbell y parvint à renfort de ruse et de tactiques de combat, scrutée de manière impavide par Rufus, qui ne bougea pas d’un pouce, omettant d’ailleurs la politesse de feindre de ne pas s’ennuyer. Elle réussit sa mission mais n’eut le droit à aucune gratification orale. Un simple acquiescement de tête du blond eut valeur, peut-être, de remerciement. Il était dans sa politique de placer la réussite sous le signe de la normalité, et, l’échec sous le signe de l’échec. La flatterie, si elle ne lui échappait pas quand il fut trop distrait, ne servait qu’à la déstabilisation ou à la manipulation, légère ou lourde.

Son expression semblait rester impassible à sa question ; la moquerie était bien trop diffuse dans son regard, ainsi que dans le fantôme d’un rictus qu’il affichait. « Je ne sais pas Reanbell. Vaut-il mieux que tu sécurises le périmètre ou que tu prennes le risque d’abîmer mon véhicule ? » Il était au courant que personne d’autre ne l’attendait ; elle l’ignorait. Sa main n’avait pas quitté sa poche, amplifiant la nonchalance de la posture. Il l’attendit, et, à son signal, ils parcoururent les derniers mètres vers la jeep de jais aux vitres teintées. Rufus prit place sur le siège passager, ferma la portière et boucla la ceinture. Il resta silencieux, désintéressé, les premières minutes de trajet. Jusqu’ici, la jeune Valdès ne l’avait pas déçu dans le cadre des compétences qu’elle vantait. Un coude appuyé sur le rebord, le bout des doigts caressant distraitement son menton, le blond observa son employée en biais. « As-tu des contrats avec la WRO ? Je pense t’avoir mise dans une situation inconfortable vis-à-vis d’eux. » Ce constat décontracté n’avait pas le moindre affect, d’un flegme parfait. Examiner ses réactions et son avis sur la question lui occuperait le trajet. Il se demandait quelles mesures la jeune femme allait prendre pour lui éviter la sécurité militaire d’Edge, maintenant qu’elle le croyait recherché.

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Reanbell Valdès
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Reanbell Valdès
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• Age : 23 ans
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Re: So, fake US Marshall, fake credit cards. You got anything that's real ? † Reanmoche
    Sam 16 Mai - 23:14
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Même pas un petit peu impressionné ? Franchement, elle avait déjà travaillé avec Reno, elle avait quand même un peu plus de technique et de créativité que lui, ça l'embêterait de le signaler ? Bon, en réalité, cela ne la dérangeait pas, Reanbell n'avait jamais été habituée à être félicitée pour des pacotilles. Là où elle avait grandi, rien n'aurait pu paraître comme une « réussite », même lorsqu'elle passait les tests avec succès, ce n'était pas fêté comme une victoire, mais noté studieusement sans plus d'émoi. Même celui qui l'avait sorti de Deepground n'avait jamais été très démonstratif en réalité, lui aussi considérait les réussites comme quelque chose de normal et les échecs comme condamnables. C'était peut-être aussi pour ça qu'elle appréciait tellement travailler pour Rufus, l’œdipe inversé, ou effet Madeleine de Proust, toujours est-il qu'elle se sentait à l'aise avec son tempérament et ses méthodes. Elle avait toujours eu tendance à envoyer paître ses mandataires lorsqu'ils lui faisaient trop d'éloges, se contentant de demander une simple lettre de recommandation quand leur statut était suffisamment important pour être utile.

A la question de son employeur, elle posa une main sous son menton, l'autre sous son coude, prenant réellement le temps de la flexion. Elle jeta un œil sur la jeep flambant-neuve et bien lavée, penchant légèrement la tête sur le côté, puis regarda à nouveau Rufus avec ses cheveux soyeux et son regard perçant … Quel sorte de shampoing utilisait-il ?

— Vous ne voulez pas l'abîmer, j'ai compris. Dit-elle simplement en haussant les épaules, un peu déçue de ne pas pouvoir jouer à Fast and Furious.

Elle laissa donc son boss un moment pour aller jeter un œil dehors en passant discrètement par la sortie de secours latérale. Elle approcha discrètement pour avoir une vue dégagée sur la sortie du garage et sur la route pour quitter le domaine. Pas d'armée, c'était déjà ça. Ils avaient sûrement jugé qu'il n'était pas nécessaire de déployer les grands moyens, ils voulaient faire cela discrètement et le plus diplomatiquement possible. Il y avait juste deux voitures militaires un peu plus loin, cinq autres soldats semblaient plus flâner que monter la garde, à quelques mètres des véhicules garés en pente.

Parfait.

Elle approcha discrètement à la faveur des murets et de la végétation. Elle arriva dans le buisson près de la voiture la plus en arrière, un homme rangeait quelque chose dans le vide poche avant de s'éloigner du véhicule et de s'approcher du buisson dans lequel elle était … Il n'avait pas son arme et elle cru qu'il allait avancer jusqu'à lui marcher dessus, mais il s'arrêta juste devant et commença à déboucler sa ceinture.

Bordel. Ce con va me pisser dessus !

Avant qu'il n'arrive à ses fins, elle l'avait électrocuté, attrapé et assommé d'un coup de crosse pour le cacher dans les feuillages. Non mais. Mais maintenant la voie était dégagée ! Alors elle se faufila jusqu'à la jeep estampillée WRO et se contenta de desserrer le frein à main, le véhicule commença aussitôt à dévaler la pente abrupte. Elle alla se cacher contre le deuxième véhicule alors que les soldats couraient après le premier en hurlant, puis elle desserra le frein à main de la seconde.

— Vite, attrapez-là avant le virage !!

Foule de jurons, un gros crash. Ils n'avaient pas réussi.

— Derrière !

Elle entendit un autre impacte de tôle en retournant vers le parking tranquillement, retrouvant bientôt Rufus qui semblait toujours s'ennuyer.

— On peut y aller.

Comme il s'installait sur la place passager, elle prit le volant et du prendre quelques minutes pour ajuster le siège et les rétroviseurs qui avaient visiblement été réglé pour une espèce de GÉANT ! Elle approcha le siège presque à fond, le monta au maximum et baissa le volant histoire de pouvoir voir la route. , c'était bon. Elle mit le contact et démarra brusquement, faisant plusieurs fois crisser les pneus en remontant le tunnel et manqua même d'arracher la barrière qui mit un peu trop de temps à se lever à son goût. Quand ils passèrent près des soldats de la WRO, ils étaient en train de constater les dégâts au fond du fausset. Elle aurait presque eut envie de leur klaxonner, mais le but étant de les occuper à autre chose pour qu'ils ne les voit pas partir, elle évita.

Comme nous l'avions évoqué un peu plus tôt, Reanbell avait une conduite que l'on pourrait qualifier poliment de « très sportive », connaissant cependant très bien son code de la route – elle avait lu un manuel complet en entier – elle respectait très bien les limitations de vitesse et la signalisation – enfin, quand elle n'était pas engagée dans une course poursuite. L'estomac de l'ancien président avait  pu être mis à rude épreuve dans la région montagneuse de Healen Lodge, mais ils retrouvèrent bientôt les grandes routes droites des plaines. Le soleil réchauffait agréablement l’habitacle et elle mit ses lunettes de soleil pour plus de confort. Elle n'aimait pas spécialement conduire, mais ces trajets dans le calme, avec le ronronnement du moteur et l'odeur de banquette chaude lui rappelait son enfance … quand celui qui l'avait élevé l'emmenait dans sa superbe décapotable magenta pour de longues traversées des continents. Les moustaches en plastique qui pendaient sous son nez et le volant qui semblait trop grand pour elle pourrait la faire passer pour une gamine à peine pubère qui a décidé de piquer la voiture des parents.

Après un moment, Rufus fit semblant de s'inquiéter pour sa situation avec la WRO. Aucune émotion ne sembla traverser son visage, sur ce coup les lunettes et les moustaches n'auraient rien eu à cacher. Elle haussa simplement les épaules.

— Rien de particulier depuis l'expédition dans le nord. Je me suis inscrite sur le programme participatif de recensement des revenants, mais aucune close ne m'interdit de protéger un fugitif.

En s'impliquant dans ce programme qui faisait appel à tous les mercenaires et autres explorateurs du monde, elle espérait surtout être mise au courant le plus vite possible du retour de ceux qu'elle attendait … ou qu'elle voudrait renvoyer au plus vite d'où ils venaient. La plupart des gens faisaient cela dans ce but, d'ailleurs.

— Mais ça pourrait être utile que vous me mettiez au courant de ce genre de chose, à l'avenir. Depuis le temps que je travail pour vous, vous devez savoir que l'improvisation n'est pas un problème pour moi, mais je pourrais vous protéger plus efficacement si je dispose des mêmes données que vous.

Ce n'était pas vraiment un reproche, juste de la conscience professionnel. Donc si il avait quelques précisions à lui apporter, c'était maintenant ! En attendant, elle réfléchissait à un moyen de le faire rentrer à Edge en évitant les péages contrôlés, surtout que la sécurité avait justement été renforcée ! C'était bien sa veine … mais au moins elle était au courant. Elle repensa justement à son entretient avec Reeve Tuesti, il n'avait pas eu l'air de mentir quand il avait évoqué les disparitions qui sévissaient à Edge, aucun de ses propos n'avaient ressemblé à une sorte de piège pour qu'elle trahisse Rufus … C'était un peu étrange, non ? Enfin, peut-être que le but était justement de ne pas éveiller ses soupçons avant l'arrestation, cette explication se tenait suffisamment pour qu'elle ne se pose pas plus de question. Cela voulait dire que Reeve voulait être discret.

— Il y a une brèche juste à l'Est des remparts qui donne directement sur l'ancien réseau ferroviaire. Il y aura sûrement des monstres, mais au moins on devrait pouvoir remonter les rails avec la jeep, c'était encore praticable la dernière fois que j'y suis passée en tout cas. On pourra toujours passer par là si nécessaire.

Maintenant qu'elle avait mis un peu de distance entre eux et Healen, elle s'arrêta sur le bas-côté pour sortir son PHS et le brancher à la radio. Après quelques manipulations, il y eut un bruit blanc et des voix formelles retentirent.

— Il n'y avait qu'un petit comité  Healen, il est possible que Reeve ait voulu garder votre arrestation secrète pour qu'aucune rumeur ne s'ébruite. Je suis sur les fréquences radio de la WRO, on va pouvoir intercepter leurs échanges et voir qui vous recherche et à quel point l'information de votre arrestation est répandue. C'était fou tout ce qu'on pouvait apprendre dans des conversations radio, même - et surtout - pendant les poses cafés.

Si l'information était transmise, elle allait forcément l'intercepter. L'avantage c'est qu'elle saurait également mise au courant des divers barrages routiers qu'ils pourraient mettre en place avant Edge et elle pourrait donc aviser. Enfin, cela aurait été le cas si la WRO était vraiment à la recherche de Rufus.
Comme son matériel était en place, elle pouvait reprendre tranquillement la route, elle pouvait lancer le balayage des fréquences juste en touchant l'écran de son PHS.




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Re: So, fake US Marshall, fake credit cards. You got anything that's real ? † Reanmoche
    Mar 26 Mai - 20:26
So, fake US Marshall, fake credit cards. You got anything that's real ?
Rufus & Reanmoche

Parce que rien n'est aléatoire, tu ne choisis rien au hasard, toute ta vie fait partie d'un plan qui se déroule exactement comme prévu. Le libre arbitre n'est qu'une illusion, c'est pourquoi tu finiras par me dire oui.
0bb10975f076bc622371a30172d2b192c34b335a.gifvLe grumpy cat n'aimait pas l'inopiné que son patron lui imposait. Elle était pourtant condamnée à œuvrer avec. « C’est un privilège dont seul un Turk peut disposer » Ce titre, qu’ils avaient voulu garder après l’effondrement de la compagnie, était porté fièrement avec la loyauté qu’il engageait.  La critique vestimentaire, infondée, émise par Reanbell, semblait suffisamment dérisoire pour que Rufus soupçonnât plutôt une forme d’inadéquation à leur état d’esprit. Ce rôle ne convenait qu’à une modique minorité, car, il s’agissait de personnes auxquelles le Shinra accordait une confiance aveugle, pendant qu’il se méfiait sans réserve du reste du monde.

Sans qu’il n’eût à fournir de recommandation, Reanbell réfléchit à haute voix sur un chemin à emprunter leur évitant de se faire alpaguer. « Fais donc. » La petite femme s'arrêta sans donner d'explication. Un sourcil arqué, son boss l'observa connecter son PHS à la radio. Rufus se demanda l’espace d’un instant si elle aurait le mauvais genre de mettre de la musique même si le conducteur choisit et que le passager ferme sa gueule. Elle se brancha plutôt aux échanges radio de l’organisation, selon ses explications. « Pourquoi ? » La rétorque exprima une formidable indifférence. « Ta mission est de me conduire d’un point A à un point B, c'est aussi simple que ça. » Rufus n’avait pas réclamé d’avis, de conseil, n’avait pas exprimé d'autre besoin. Et, dans une situation où il serait réellement recherché, elle le sous-estimerait de croire qu’il n’eût pas quelques coups d’avance, ou, des cartes dans sa manche.

La WRO aurait du souci à se faire, qu’on puisse aussi aisément intercepter des informations potentiellement confidentielles. Et, Rufus aussi se ferait donc du souci ; où passait tout son argent ? Des prodigalités étaient dédiées à la protection des informations. Quoiqu’il en fût, au lieu de la laisser se disperser, l’héritier Shinra parla business. « Si je te propose un contrat à durée indéterminée qui exclue toute possibilité d’accord avec un autre employeur, pour quelles raisons l’accepterais-tu ? » Il ne pouvait pas y avoir d’intérêt pécuniaire. Aussi bien que l’on fût payé avec Rufus Shinra meilleur employeur même après l’effondrement de la compagnie, exécuter une mission parallèle représentait des sous en plus. Ce fut le moment pertinent pour décliner l’offre et communiquer son désintérêt.

En quittant la zone ferroviaire, le président déchu la guida au sein d'Edge et la mena à un bâtiment précis, qui lui appartenait et qu’il utilisait à de rares occasions. Les hommes et femmes de mains étaient payés pour exécuter et se taire. Il ne donna aucune indication sur ce qu’il comptait faire, ni sur le temps que ça allait prendre. Rufus se détacha et quitta le véhicule. « Attends-moi dans la voiture. »  Il claqua la portière et entra dans le bâtiment. La deuxième partie de son plan scélérat allait se dérouler sans lui. Depuis un appartement fastueux, il verrait dans quelles limites Reanbell fut capable de respecter un contrat. Tout commença par une programmation à distance réglée avec la jeep qu’elle avait conduit. Un gaz inodore se déclencha pour assommer la blonde, et, d'autres employés prendraient le relai pour mener auprès d'elle un interrogatoire très coercitif.

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Reanbell Valdès
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Re: So, fake US Marshall, fake credit cards. You got anything that's real ? † Reanmoche
    Mer 27 Mai - 21:03
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A la mention des Turks, elle se contenta de lever les yeux en ciel, ce qui ne se remarqua pas grâce à ses lunettes de soleil aviateur qui semblait bien trop grande pour son si petit nez – mais elles tenaient miraculeusement bien en place. L'estime qu'il avait pour les Turks avait de quoi être touchante, mais Reanbell n'était pas le genre de jeune femme qui se laisse facilement toucher – dans tous les sens du terme. Malgré tout, elle connaissait bien leur passif à tous, alors elle comprenait bien qu'à côté, même si cela faisait un an qu'elle travaillait régulièrement pour lui, elle ne pourrait jamais obtenir la confiance qui leur porte. Mais ce constat aurait dû lui faire réaliser, à lui, qu'elle n'avait donc pas sa place chez les Turks, justement pour ça. Elle ne pouvait pas lui en vouloir de ne pas lui faire confiance, elle ne lui portait justement que plus d'estime grâce à ça, elle-même ne faisait confiance à personne. Elle demandait juste un peu plus d'estime pour son travail.

— Je ne mettrai pas ce costume. Au cas où il aurait dit ça pour lui faire regretter son refus.

En reprenant la route, elle faisait de temps à autre défiler les fréquences de la WRO. Elle n'avait pas accès aux plus sécurisées et il ne fallait pas croire que même les plus banales étaient simple à pirater, elle était simplement douée, c'est tout et avoir travaillé plusieurs fois pour pour cette agence lui avait permis de récolter des données utiles pour garder un contact à leur insu. Rien ne semblait évoquer, de près ou de loin, un possible problème avec Rufus Shinra. Elle choisit quand même l'itinéraire vers les railles, comme c'est ce que Rufus semblait préférer.

Comme ils allaient passer un moment tous les deux dans cette voiture, il en profita pour mener un petit entretiens d'embauche. Même si c'est lui qui lui proposait le poste, après avoir offert une place de Turk qu'elle avait refusé, elle avait déjà eut le droit aux questions types « pourquoi voulez vous travailler pour nous ? » « que pouvez-vous apporter à l'entreprise ? » « qu'espérait vous que l'entreprise vous apportera ? ». Des questions difficiles pour quelqu'un comme Reanbell qui se fichait d'à peu près tout sauf de faire croire qu'elle était vénale et sans cœur.

— Je crois que j'en ai assez de travailler pour des imbéciles.

Elle était lasse, depuis quelques temps. Son mode vie lui convenait pourtant très bien jusque-là : pas de cause, pas d'attache, la liberté. Mais elle n'avait plus de motivation et les seules fois où elle se sentait vraiment d'attaque, c'était quand elle recevait un mandat de Rufus Shinra. Il y avait quelque chose chez lui qui l'incitait à revenir. On pourrait presque parler d'une sorte d'attirance, mais dans le sens chaste du terme. Elle ne pouvait cependant pas dire quelque chose comme ça, elle-même ne l'assumait pas vraiment.

— Pour tout le monde et pour personne. Pour tout et pour rien. La liberté finit par perdre tout son sens, au bout d'un moment. Elle haussa les épaules avant de prendre un virage un peu serré pour se diriger vers le passage dans les remparts.

— Je n'ai plus envie de travailler pour des gens que je méprise et vos méthodes me correspondent bien.

En gros, elle aimait travailler avec lui, c'est tout, mais elle n'allait pas le dire comme ça. Elle avait rayé le verbe « aimer » de son vocabulaire depuis bien longtemps ! Et c'était vrai qu'elle méprisait la plupart de ses mandataires, ils avaient tous quelque chose de dérangeant, comme la plupart des gens qu'elle croisait. Elle se sentait tellement distante de tout le commun des mortels … alors qu'avec Rufus il y avait quelque chose de différent, elle ne savait pas quoi. Sa présence était la seule qu'elle appréciait depuis celle de l'homme qui l'avait élevé, pourtant ils ne se ressemblaient pas du tout.  Mais il lui ressemblait un peu, à elle … pas seulement physiquement, il y avait aussi cette indifférence, cette aura qui donnait l'impression qu'il était aussi intouchable qu'elle l'était.

Remonter les railles fut un peu mouvementé, heureusement que la jeep avait de bonnes suspensions – elle était un peu faite pour ça, en même temps. Reanbell avait écrasé quelques petits monstres, tiré sur d'autres par la fenêtre, mais finalement le trajet se passa plutôt bien jusqu'à ce qu'il rejoignent une route normal. Elle se gara en face du bâtiment désigné par Rufus, en pleins milieu de quatre places libres. Ça n'avait pas l'air d'un complexe administratif, mais elle ne fit aucune remarque. Quand il lui désigna de rester dans la voiture, elle s'était légèrement penchée vers lui en ouvrant la bouche pour protester : n'était-elle pas censée le protéger, venir avec lui ? Elle ne chercha cependant pas à lui courir après et obéit aux ordres. C'était sa fonction, après tout.

Elle rangea ses lunettes et garda son arme à porté de main en consultant son PHS. Toujours pas de signalement pour Rufus. Après quelques minutes, elle commença à se sentir un peu engourdie, à bailler. Elle s'étira pour essayer de faire passer ce coup de moue inhabituelle, puis, sans crier gare … Elle laissa sa tête retomber contre le volant, déclenchant le klaxon.

Quand elle commença à reprendre connaissance, il faisait froid, elle avait mal au crâne et elle avait envie de vomir. Un bourdonnement aiguë lui vrilla les tympans, comme à Junon, son visage se crispa, elle cru entendre … ou sentir une sorte de voix, mais c'est à ce moment là qu'elle fut tirée de ses songes par une vague d'eau glaciale. Elle inspira profondément par réflexe et ouvrit grand les yeux.

— Ah, tu te réveilles !

Une lumière vive orientée sur son visage l'aveuglait, elle voyait trois silhouettes sombres autour d'elle. En essayant de bouger, elle remarqua qu'elle était pieds et poings liés à une chaise. On avait retiré son manteau et ses bottes, on l'avait sûrement fouillée sous toutes les coutures. Son chemiser fin était maintenant trempé et glacé contre sa peau.

Elle avait tout de suite compris ce qui allait suivre. Ce qu'elle n'avait pas encore compris, c'était comment elle était arrivé là … La voiture … elle s'était sentie fatiguée …. est-ce qu'ils auraient pu la trafiquer avant qu'ils ne prennent la route ?

On commença à lui poser des questions sur Rufus : sur sa localisation, ses projets, ses possessions et ce genre de chose. Elle n'était pas certaine que ces personnes faissent partie de la WRO, en fait, elles n'avaient aucun signe distinctif. Peu importe les questions, Reanbell restait silencieuse, elle se contentait de les regarder, le visage fermé.

Les coups commencèrent à pleuvoir.

De simples baffes, au débuts, puis les poings. Sa peau commençait déjà à rougir sous les coups, sa lèvres et sa pommettes s'étaient fendues mais elle ne bronchait pas. Pas un cri, pas un gémissement, pas même une grimace. Elle réfléchissait,  observait, écoutait, elle analysait tout.

Ce n'était pas la première fois qu'elle se retrouvait dans ce genre de situation et elle vit, comme à chaque fois, ce moment de flottement où les types se regardaient avec surprise, parce qu'elle semblait si fêle, si douce, si jeune … mais elle ne bronchait pas.
Ils passèrent aux choses sérieuses. On la fit saigner et elle se contenta de serrer la mâchoire quand on lui planta un couteau dans la cuisse. On lui tordit les doigts mais elle trouva étrange qu'on ne cherche pas à les lui casser, certains avaient seulement été déboîtés avec précision. Quand on lui arracha quelques ongles, elle se contenta de mordre l'intérieur de sa joue en regardant son bourreau dans les yeux. Elle eut même un sourire narquois en remarquant que c'était lui, le plus perturbé des deux.
Son silence les faisaient parler et ils commencèrent à se trahir en discutant entre eux. Ils n'étaient pas de la WRO, ils parlaient de leur mission comme s'ils n'étaient pas sûrs de ce qu'ils devaient faire. Ils hésitaient.
Quand ils revirent de leur petite discussion, ils basculèrent sa chaise en arrière et elle eut juste le temps d'entendre le chalumeau avant de le sentir brûler la plante de son pied droit. Bordel. Pourquoi ne se contentaient-ils pas de lui briser les tibias ? Tous ses muscles se contractèrent pour résister à l'envie de crier.

Comme la douleur ne lui avait toujours pas fait sortir un son, ils passèrent à autre chose. Elle se retrouva les pieds dans l'eau, cette dernière se tinta aussitôt du sang que perdait son pied et elle devina ce qui allait suivre. Un homme était armé d'un bâton électrique, il la toucha à différents endroits du corps : les bras, le ventre, juste sous la clavicule, la cuisse et puis directement aux pieds, dans la bassine d'eau. Les seuls gémissements qu'elle lâcha étaient dus à la contraction des muscles par électrocution. Elle avait de sérieuses marques de brûlures là où le bâton avait touché sa peau.

Elle avait le souffle cour, mais elle ne bronchait toujours pas, n'émettait pas un son. Parler serait risquer de se trahir, eux l'avait fait sur plusieurs détails. Elle savait qu'ils ne détenaient pas Rufus et qu'ils ne travaillaient pas pour la WRO. Il y avait quelque chose de louche dans cette histoire.

Elle se retrouva bientôt avec une serviette sur le visage, la tête maintenu en arrière, on commença à verser de l'eau, ce qui donnait l'effroyable sensation de se noyer. Entre deux rasades, elle toussait, mais ne bronchait toujours pas. Elle subit cela pendant de longues minutes, peut-être une heure ? Le temps semblait ralentit à l’extrême quand on suffoque.

A force de la malmener et de la secouer, ses liens avaient commencé à se desserrer.

Cette fois ses bourreaux semblaient frustrés et furieux. On traîna sa chaise jusqu'à une cuve, comme la ''sensation'' ne semblait pas suffisante, on plongea sa tête dans l'eau pour l'y maintenir de plus en plus longtemps et lui laissant de moins en moins de temps pour reprendre son souffle. Juste le temps de poser une question et une seconde pour manifester son intention de répondre, mais elle restait toujours silencieuse.

Au bout d'un moment, la tête dans l'eau, elle cessa complètement de bouger. Quand on la redressa, elle avait les yeux fermés, la tête lâche : inconsciente.

— Tu y es peut-être allé un peu trop fort, là ! Le but c'était pas de la tuer.
— Merde, merde, merde ! Eh, réveille-toi !

On lui claqua doucement la joue d'abord, puis elle reçu une grosse baffe et sa tête bascula mollement sur le côté.

— Mais prend son pouls crétin !

Deux doigts tâtèrent son cou et ne sentir rien.

— Putain !

La panique commença à montrer autour d'elle, on détacha ses pieds et on commençait à desserrer ses poignets quand une ombre s'approcha d'elle, sa tête bascula brusquement en avant pour heurter le nez qui craqua. Elle se releva aussitôt et assomma un de ses bourreaux en lui éclatant la chaise sur la tête, elle récupéra le taser de celui qui se tenait le nez et l’électrocuta directement au cou pour le mettre KO. Il y eut ensuite un échange un peu musclé avec le dernier, elle avait du mal à bouger et à ne serait-ce que tenir debout à cause de la douleur à la cuisse et son pied à vif, mais avec quelques feintes d'autodéfense et autres coups de jus assénés avec précision, elle l'envoya contre la fenêtre teinté qu'elle éclata avec le bâton électrique pour le pencher dangereusement au dessus du vide : un seul geste, un seul faux mouvement et c'était la chute plusieurs étages plus bas pour le tortionnaire. Elle le regardait sans haine, juste avec fermeté.

— Pour qui tu travailles ?

Elle ne tenait que par la force de l'adrénaline.




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Re: So, fake US Marshall, fake credit cards. You got anything that's real ? † Reanmoche
    Mer 8 Juil - 16:15
 
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Rufus & Reanmoche

Parce que rien n'est aléatoire, tu ne choisis rien au hasard, toute ta vie fait partie d'un plan qui se déroule exactement comme prévu. Le libre arbitre n'est qu'une illusion, c'est pourquoi tu finiras par me dire oui.
0bb10975f076bc622371a30172d2b192c34b335a.gifv« La liberté ?  » Consentir à des restrictions, c’était de la liberté. Un turk était libre. Au  moment propice où l’on put lui tourner le dos, sa garde avait décidé de renouveler son engagement auprès de lui. Également, contrairement aux croyances, ils pouvaient le quitter à tout moment sans risquer d’y laisser leur peau, pour peu qu’aucune information confidentielle ne fut révélée. Veld on sait que tu te planques quelque part. Aux grands mots les grandes objections. « C’est un CDI, pas un pacte avec le diable. » La réponse de Valdès demeurait admissible ;il n’y en avait pas vraiment de bonne ou de mauvaise, dans la mesure où ça tenait debout. Elle pouvait même dire qu’elle en avait marre de travailler pour des mochetés, ça n’aurait fait qu’en révéler plus sur sa personne. Reanbell avait été un peu moins superficielle qu’escomptée en parlant plutôt d’imbéciles ;elle faisait aussi savoir qu’elle avait de l’estime pour lui, en évitant au mieux la flagornerie. In globo elle acceptait l'offre.

Rufus prit ses aises dans son triplex en commençant par survoler le journal d’Edge qu’on avait placé dans sa boîte aux lettres malgré l’étiquette No mail en capital rouge dessus. Il ouvrit ensuite l’ordinateur personnel du lieu et vérifia sa boite électronique, de laquelle il téléchargea le contrat de Reanbell envoyé par Tseng, qu’il imprima, relut, et, signa en amont. Une dernière chose restait à vérifier pour présenter ce contrat à son employée. Il s’installa dans le canapé du double séjour et alluma la télé. Le code saisi à la télécommande permit l’accès aux locaux dans lesquelles Reanbell se trouvait captive. Il la découvrit dans un état suffisamment piteux pour qu’il remette immédiatement en question les méthodes utilisées. Malgré tout, c’est elle qui brimbalait quelqu'un dans le vide de ses bras chétifs. La moindre délicatesse de la part du président aurait été de surveiller que l’entretien ne dépasse pas les limites. Mais, c’est une tchoin. Il pensait que la bouille d’ado de la jeune femme allait un peu attendrir les mœurs, mais, on n’aura probablement retenu que son caractère de cochon. Fortuitement, Rufus n’était pas le seul à voir les images.

« Pour qui tu travailles ? » Le désigné levait les mains en guise de capitulation. Il n'eut nul besoin de galéjer. « Pour lui » La cible désigna de la main la porte qui s’ouvrit à la volée. La tête de la petite Valdès fut rondement tenue en joue avec l'ordre de ne pas bouger, pendant que des complices ramenaient le malheureux à l'intérieur. En ayant l’arme pointée sur Reanbell, le vétéran de l’équipe les congédia sur une excuse toute faite d'un mieux à faire, d'une autre piste, avant de partir en dernier, braquant jusqu'au dernier moment la mercenaire. Dans le véhicule qui conduisit son équipe d'intervention hors d'Edge, il appela Rufus pour le prévenir que la blonde n’avait pas parlé, ce à quoi le président répondit qu’il savait. Elle aurait pu, étant donné les soupçons à son égard, et, le fait que le groupe d’hommes avait été transparent sur l’intention d’arrêter les méfaits d’un kidnappeur aux poches pleines et au cœur vide.

Ce dernier n’avait pas fini sa course dans le grand Chelem de l’indécence. À sa décharge, l’intimidation menée sur le grumpy cat se plaçait hors de sa responsabilité puisque ses employés avaient quelque peu dérogé aux instructions. Il retourna donc à la voiture pour y attendre Reanbell, comme s’il fût parti du principe que l’ordre de celle-ci était de toute façon de s’y trouver. Il aurait presque mieux valu un pacte avec le diable tout compte fait. L’état de celle-ci lorsqu’il la retrouva le laissa passablement indifférent, à peine austère. « Je t’avais dit de ne pas sortir de la voiture. » Cela ressemblait à une justification de la tête de chaton écrasé de la blonde et c’était dit en toute détente. Il lui présenta les feuilles agrafées. « Voilà ton contrat. Tu  signes les deux exemplaires, tu m’en retournes un demain, et tu commences lundi prochain.  »


(c) DΛNDELION

Reanbell Valdès
⊶ Suricate grincheux ⊷
Reanbell Valdès
• Anniversaire : 25 décembre
• Age : 23 ans
• Résidence : Edge
• Localisation : Edge
Double compte : Tifa Lockheart & Lucrecia Crescent
Gils : 1192

Inventaire
:
Re: So, fake US Marshall, fake credit cards. You got anything that's real ? † Reanmoche
    Ven 10 Juil - 14:12
« If the pizza man truly loves this babysitter, why does he keep slapping her rear?  »
▵Rufruf & Reanlaide ▿






En levant les mains à l'arrivée des renforts de ses bourreaux, elle avait légèrement poussé celui qu'elle avait interrogée vers l'intérieur de la pièce, esquissant elle-même un pas vers la fenêtre. Avec toutes ces armes braquées sur elle et sans son équipement, sa seule chance serait peut-être de s'y jeter. C'était ça ou se faire fusiller … ou capturer à nouveau, s'ils espéraient encore qu'elle puisse parler, peut-être en essayant d'autres moyens, soit plus aimable, soit pires encore. Sincèrement, ce qu'on lui avait fait n'était pas grand chose, comparé à ce qu'elle avait connu à Deepground, ils manquaient d'imagination … enfin, une bonne torture avait une dimension psychologique, et ça, ça demandait du temps.
D'après ses estimations, une personne normalement constituée avait à peu près 40% de chance de survivre d'une chute d'un tel étage, cela augmentait ses chances à environs soixante ou soixante-dix, surtout qu'elle savait comment tomber de manière à minimiser les dégâts. Oui, c'était sa meilleure chance.

— Pardon ?

Sa voix était lourde de reproche et d'incompréhension, celui qui était présenté comme le leader du groupe battait en retraite alors qu'il aurait largement pu la capturer de nouveau ou la tuer pour ne pas laisser de trace. Elle, c'est ce qu'elle aurait fait, à sa place. Mais non, monsieur avait « autre chose à faire » et Reanbell s'en serait presque formalisée si elle ne s'était pas souvenue que cela l'arrangeait quand même de ne pas avoir à se péter les jambes pour se sortir d'ici.

Elle se retrouva donc seule dans cette vaste salle de torture pratiquement vide. Après un moment de flottement où elle resta plantée là sans savoir quoi faire, elle se précipita vers ses affaires un peu plus loin, se déplaçant difficilement sur la pointe des pieds pour ne pas empirer l'état de la chair à vif de ses pieds qui la faisaient souffrir. Elle finit le trajet à genou en revenant vers la fenêtre, tirant juste à temps un traceur GPS sur la voiture du commando. Ceci fait, elle poussa un profond soupir en s’asseyant, dos contre le mur, fermant un instant les yeux pour faire le bilan de ce qui s'était passé. La WRO à Healen, les rumeurs sur Rufus … tout ça ne tournait pas rond. Pour finir, ce type qui partait sans demander son reste alors qu'il aurait pu faire ce qu'il voulait d'elle ? N'était-ce pas dans son intérêt d'empêcher toute représaille en l'éliminant ?

Rufus. Évidemment.

Elle poussa un nouveau soupir et grommela en se redressant, elle remit son imperméable fétiche qui avait au moins été épargné par cette histoire et s'équipa de ses divers gadgets. Elle ne retrouva pas sa matéria de soin, c'était bien sa veine ! Elle décida donc de ne pas remettre ses bas, ni ses bottes, les gardant simplement à la main en descendant les étages avec difficultés, toujours sur la pointe des pieds et en boitant. Rufus l'attendait près de la voiture, sa réaction confirma qu'il savait tout et que c'était voulu, il aurait été bien plus mécontent qu'elle ait quitté son poste, autrement. Son poste, justement … Elle s'était endormie d'un coup, ce qui veut dire que la voiture avait été trafiqué rien que pour ça. On ne se méfie jamais assez de ses alliés.

Elle le regardait avec incrédulité et se paya le luxe de s'asseoir sur le capot du véhicule dès qu'elle l'eut atteint.

« Je t’avais dit de ne pas sortir de la voiture. »
— Tss.  Cela ressemblait presque à un petit feulement de chaton.

Mais ses efforts furent récompensés en recevant enfin le contrat qu'elle convoitait. Elle ne prenait jamais ses contrats à la légère, encore moins son premier contrat exclusive à durée indéterminé. Ce n'était pas comme si elle venait de vendre son âme, en effet, mais c'était presque tout comme pour elle. Elle avait toujours aimé l'image de la corde au cou faisant référence à la cravate, pour elle, avoir un patron exclusif était comme se mettre une laisse. Elle avait souvent refusé l'idée, car la vrai liberté était de n'avoir ni dieu ni maître. Si elle avait envie de se bouger, elle prenait un contrat, mais rien ne l'y obligeait, si un jour elle avait juste envie de passer sa journée à dormir ou de s'offrir des vacances, rien ne la tenait, elle ne dépendait de rien ni personne. C'était ça, la liberté à laquelle elle renonçait.

Elle attrapa l'épais paquet de feuille et feuilleta rapidement pour prendre connaissance des grandes lignes évoquées, comme il lui laissait du temps, elle consulterait tout ça en détail à tête reposée, elle rangea les précieux documents avec précaution dans son manteau, contre sa poitrine. Ce faisant, elle balançait doucement ses pieds dans le vide pour essayer de soulager ses brûlures. Faute de mieux, elle replia une jambe sur l'autre pour regarder les dégâts sous son pied et attrapa sa flasque de Vodka pour déverser son précieux breuvage sur la chair à vif, serrant simplement les dents alors que CA PIQUAIT SA RACE ! Ça aurait le mérite de désinfecter en attendant qu'elle mette la main sur une potion ou une nouvelle matéria de soin – la sienne était simplement tombée sous le siège de la voiture, ce qu'elle ne pouvait évidemment pas savoir pour le moment.

— Vous devriez dire à vos hommes de main de mieux doser leur exercice de noyade subite, le prochain se relèvera peut-être pas et les morts ne parlent pas.

Après avoir asperger son autre pied d'alcool, elle but les dernières gouttes de vodka qui restaient et rangea sa flasque. Elle ne tenait pas rigueur à Rufus d'avoir organisé cette mise en scène extrême, à sa place, elle aurait sûrement fait pareil … et elle aurait sûrement était bien plus inspirée en terme de torture. Il n'était pas très difficile de trouver quelqu'un de résistant à la douleur dans leur société actuelle, surtout dans une population comme celle des mercenaires, dont le métier impliquait souvent bien des maux ! Mais enfermé quelqu'un seul pendant une semaine dans le noir complet, sans repère visuel ou temporel, ou au contraire, dans une pièce blanche illuminé dans une lumière aveuglante en permanence, là, on commençait à avoir des résultats intéressants. Pour les repères auditifs, il y avait deux écoles : soit vous avez les moyens de trouver une pièce totalement insonorisée, mais cela n'empêchait pas le détenu de faire du bruit pour y remédier, soit, plus simple, vous faite une couverture sonore à renfort de bruits blancs. Mais bon, il fallait avoir du temps devant soit.

Est-ce qu'elle allait devoir le ramener à Healen Lodge, maintenant ? Franchement, en cas d'urgence elle pourrait bien le faire, mais vu que tout ça était mis en scène et qu'il n'était en fait aucunement en danger ou en situation d'urgence, si elle pouvait éviter d'avoir à conduire, ça serait sympa. Elle restait cependant à l'écoute des directives, si ça se trouve, il comptait juste rentrer de se compterait et la laisser se débrouiller seule pour rentrer avec ses pieds brûlés et sa cuisse transpercée.




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Re: So, fake US Marshall, fake credit cards. You got anything that's real ? † Reanmoche
    Lun 13 Juil - 22:45
 
So, fake US Marshall, fake credit cards. You got anything that's real ?
Rufus & Reanmoche



Reanbell semblait avoir été dépouillée de tout, et, ne disposait même plus de matéria de soin pour améliorer son cas. Les soupçons de sa mésaventure étaient portés contre Rufus ;son comportement en était le plus clair indicateur. Ce fut probablement pour ça que son séant ne se gêna pas à s’appuyer contre le véhicule du président. Cette incorrection était excusable de par son état, mais, pas par le blâme. Lancée sans preuve, une incrimination de cette gravité était simplement contreproductive. Il y avait aussi une logique douteuse à continuer de vouloir travailler pour lui si elle l’estimait vraiment capable d'aller aussi loin pour tester sa confiance. Reanbell devait d’ailleurs s’exprimer au hasard, sans vraiment y croire, car, Rufus ne concevait pas qu’on eut si peu de fierté. « Cesse de parler en énigme » Il feignait l’innocence sans faire appel à quelconque talent d’acteur ou forme de surprise. Un trop grand affect aurait sonné comme un mauvais jeu. Il n'existait pas beaucoup de choses pour l’ébranler un tant soit peu. « J'ignore dans quel pétrin tu t’es mis mais je te conseille de lire attentivement la partie risques de ton contrat »

Rufus écarta un pan de son manteau blanc et saisit son fusil. Il disjoignit sa matéria soignante qu’il lança nonchalamment à Reanbell, lui laissant le soin de l’attraper, ou d’aller la ramasser en cas de miteux réflexe. « Tu peux prendre congé. À lundi. » Sauf erreur de la part de l’héritier Shinra, Reanbell vivait à Edge et habitait donc à proximité. Rufus n’avait toutefois pas l’extrême déférence de la conduire jusqu’à chez elle, car, il ne se serait donné cette peine que pour un turk. C’était d’ailleurs le moment pour la petite Valdès de s’écarter de la voiture, ou, la marche arrière du véhicule lui serait inconfortable. En signant son contrat, la jeune fille serait autant sous les ordres du président que du chef des turks ; c’était d’ailleurs ce dernier qui penserait les tâches de la nouvelle employée en fonction des missions et disponibilités de chacun. Rufus rentra à Healen en laissant le grumpy cat derrière. De leur côté, les mercenaires employés par le président s’arrêtèrent à une décharge afin de se débarrasser de matériels. Le mouchard sur le coffre sautait à la vue et fut détruit avant le départ du véhicule.
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Citation :
C'est court mais je n'avais plus grand chose à ajouter en conclusion :raah:

Reanbell Valdès
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• Age : 23 ans
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Gils : 1192

Inventaire
:
Re: So, fake US Marshall, fake credit cards. You got anything that's real ? † Reanmoche
    Mar 14 Juil - 21:59
« If the pizza man truly loves this babysitter, why does he keep slapping her rear?  »
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Elle, parler en énigme ? Peu de chance, elle ne voyait pas du tout l'intérêt, elle considérait simplement comme évident et officiel le fait qu'il avait voulu tester sa fiabilité et sa fidélité avant de s'engager avec elle. Enfin, en tout bien tout honneur, avant de lui proposer un contrat exclusif à durée indéterminée ! Il ne pouvait décemment pas engager le premier venu sans s'assurer de ses antécédents – chose assez difficile à retrouver pour elle. Rufus Shinra ne pouvait pas se permettre de s'entourer de n'importe qui, alors ce petit procédé lui semblait tout ce qu'il y a de plus normal et il serait peut-être même descendu dans son estime si il n'avait rien prévu pour l'évaluer.

— Vous réagissez comme si j'étais en train de vous faire des reproches, ce n'est pas le cas. Je n'ai aucun problème avec la prise de risque. Le rassura-t-elle donc posément.

Elle avait même quelques suggestions pour les potentiels recrutements à venir. Elle était un peu renseignée sur les méthodes de recrutement pour le corps d'élite des Turks, en tout cas, sur ce qui se faisait il y a quelques années, quand la Shinra était à son apogée. Il y avait de quoi s'inspirer.

Quand Rufus lui envoya généreusement une matéria, elle la rattrapa habilement lors-même que son attention semblait ailleurs et que sa position n'était pas du tout favorable, mais l’entraînement parlait, elle ne pouvait pas avoir l'air ridicule maintenant, pas après tout ça. C'est après cette bonne action qu'il annonça son départ, ce serait chacun de son côté, alors. Elle se laissa glisser du capot et resta sur la pointe des pieds en attendant qu'il parle avec le véhicule, lui adressant un simple signe de tête pour acquiescer. Ce n'est que lorsqu'il ne fut plus visible qu'elle activa un sort de soin particulièrement concentré sur ses pieds. C'était encore un peu douloureux, mais largement supportable pour rentrer tranquillement chez elle à pied. Elle n'avait pas l'habitude d'utiliser ce genre de sort sur elle, elle ne le faisait qu'en cas de dommage réellement incapacitant, mais c'est dans le cadre de ses missions de protection qu'elle avait fini par se procurer une de ces matérias curatives, c'était d'avantage pour ceux qu'elle protégeait que pour elle-même … Ainsi, même si Rufus avait sûrement de quoi s'en procurer d'autre, elle lui rendrait celle-ci avec son contrat, dès le lendemain, comme convenu. Elle ne chercha même pas à retrouver ses bourreaux, ce n'était plus important maintenant qu'elle savait pourquoi ils avaient fait ça : ils n'étaient rien.




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