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 Can't stop, won't stop :: Rufus Shinra

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Can't stop, won't stop :: Rufus Shinra
    Dim 11 Oct - 20:58
Can't stop, won't stop
Depuis qu'il était Turk, c'est-à-dire une dizaine d'année désormais, Tseng avait adopté une certaine routine. Il se levait toujours à la même heure (quand il n'était pas en mission), à 5h du matin, faisait un jogging de 30 minutes, faisait sa toilette avec minutie, prenait un petit déjeuner frugal, lisait sommairement les dernières nouvelles sur son PHS puis, partait enfin pour le travail. Cette routine-là avait été perturbé pendant deux années après la crise du Météore, quand les Turks restants et lui ainsi que Rufus Shinra durent se retrancher hors de Midgar et avait finalement élu domicile à Healen.

Les premiers mois furent difficiles, il fallait s'adapter. Avec la chute de la Shinra, ils n'avaient plus les mêmes ressources qu'auparavant. Se déplacer, obtenir des informations, n'étaient plus aussi faciles avant. Non pas que le boulot de Turk ait toujours été reposant de toute façon. Mais la tâche était plus fastidieuse, surtout lorsqu'on est que quatre. Sans compter lorsque vous devez veiller à la santé plus qu'aléatoire et incertaine de votre patron. Ils avaient tenu bon. Il avait suffi d'une douche miraculeuse et une bonne partie de leur problème semblait avoir été lavé. Semblait. Ils avaient du encore faire face à un génocide et le problème avait été réglé aussi vite qu'il était apparu.

S'ils étaient tranquilles maintenant? Contre une nouvelle menace contre les habitants de Gaia, peut-être. Des rumeurs circulaient. Entre les monstres qui proliféraient, les apparitions étranges dans le Nord et des morts qui revenaient à la vie, ils avaient du boulot. Mais ils avaient surtout du boulot depuis que Rufus Shinra s'était remis sur pied et qu'il avait de nouveaux projets. Tseng n'avait pas le temps de souffler. Avec son second qui se donnait en spectacle, ivre, devant des milliers de personnes, des claques se perdaient.

Il n'avait pas eu le temps d'en toucher deux mots, étant en mission, mais il se doutait que leur patron s'en était chargé pendant son absence. Mais cela ne voulait pas dire que Reno allait échapper aux remontrances. Il allait d'ailleurs en toucher deux mots, en rentrant, mais il se rappela que Rufus devait se rendre à Junon ce jour-là, et qu'il avait prévenu ses subordonnés à ce sujet qu'ils allaient devoir l'accompagner. Les remontrances allaient attendre pour le lendemain.

Le chef des Turks s'installa à son bureau, réprima une grimace en voyant la paperasse accumulée, mais se rassura en voyant celle de Reno. Après réflexion, il était mortifié. Reno n'allait pas être réprimandé que pour son petit spectacle. Sans perdre une seconde, il se plongea dans son travail et gratta le papier sans s'arrêter. Tout était calme. Sans rien pour le perturber. C'était plaisant.

Trop même.

Comme pour le confirmer, son PHS vibra, et il leva un sourcil en voyant un message de Rufus. Si Tseng n'était pas maître de ses émotions, il aurait sûrement rouler des yeux en voyant le "A toi de jouer!" de Rude. Entre Midgar et Junon… Effectivement, il ne pouvait pas plus faire vague. Heureusement pour eux qu'il avait installé une puce traçante dans l'accessoire à cheveux de Reno.

Leur localisation trouvée, il passa un coup de fil à une ancienne Turk, lui annonçant qu'il viendrait la chercher pour une mission de sauvetage urgente. Le trio ne fut pas si compliqué que cela à repérer, Alawena s'occupa du président déchu avec toute l'efficacité et le professionnalisme qu'il lui connaissait.  

-Que s'est-il passé exactement?

Il s'adressait à Rufus, qui avait connu pire mais qui n'était pas en grande forme non plus, mais il n'oubliait le petit interrogatoire qu'il réservait à Rude et Reno lorsqu'ils seront rentrés à Healen.



A faire les fous avec l'hélico, qui c'est qui trinque à la fin avec la paperasse?! C'est bibi!!

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Re: Can't stop, won't stop :: Rufus Shinra
    Lun 19 Oct - 3:01
STADE 3 DE LA FLEMME : EDITION LE PRESIDENT EST AU-DESSUS DU CODAGE
TUVAFERQUOI?

Désastre, deuil d'une troisième vie partie en fumée ne lui en restait que six, cauchemar, tant de terminologies pour décrire cette journée noire, que Reno résumerait par mardi de merde. Le susnommé était d'ailleurs le principal fautif des nouveaux malheurs du président. La bonne nouvelle, si l'on pouvait dire, c'est qu'ils étaient venu à bout des monstres venus troubler leur expédition. Reno et Rude, à peine remis du crash, s'étaient débrouillés avec l'aide du fidèle limier de Rufus. Durant l'affrontement, ce dernier était resté assis où on l'avait posé, dans l'herbe, puisqu'il était incapable de marcher, voire de tenir debout. Peu après la victoire qui ne reçut aucun compliment du pdg, la rescousse arriva.

Tseng les avait trouvé avant qu'ils ne trouvent une ville. Cohérent, étant donné leur rythme. Rufus était léger, mais l'avoir sur le dos ne facilitait pas la balade champêtre. Le chef des turks se présenta avec, comme il lui fut demandé, une ancienne employée spécialisée dans les soin.

Président contrarié égale mauvaise foi, égale mauvaise humeur, égale tout ce que tu vas dire va se retourner contre toi. Et d'ailleurs. « Que s'est-il passé exactement? » Bingo, Jackpot, dans le mille. « Tu me demandes de te faire un rapport d’incident, Tseng ? » reformula Rufus d’une voix qui, en plus d’avoir une amabilité feinte, informait sardoniquement et parallèlement que son turk pouvait se le mettre dans le. Aoutch. Alawena venait de resserrer son garot avec un tour de main de titan. Rufus serra les dents pour se retenir de lui demander si elle comptait lui couper la jambe. Il se tut, laissant un turk répondre à sa place sur ce qui était arrivé. Au cas la réponse n’était pas suffisamment explicite et inscrite sur leur gueule cassée. Une fois n’est pas coutume, Rufus retint son fiel. Malgré les circonstances, le blond se devait de maîtriser ses émotions, ne pas se laisser déborder par la colère, ou l'inquiétude de perdre à nouveau ses jambes et peut-être ne jamais les retrouver. Nombreux croiraient que son élite représentait son cercle confidentiel, certains jureraient même que Tseng connaissait les états d’âme du blond sur le bout des doigts ; c’était faux. Ou vrai, si tant est que l'homme fut capable de lire ce qu'il y avait dans la tête de son patron, comme il semblait parfois en être capable. Mais faux, si l'on crut que le président se confiait. Rufus prenait sur lui, portait des poids que ses épaules de rupin pourri gâté n’aurait jamais dû être capable de porter. Même quand toutes les circonstances le lui permettaient, il n’avait jamais flancher. Pour des raisons simples, allant bien au-delà que la simple fierté.

S’il n’était pas un vrai leader, s’il n’avait pas cette force, cette gnac, ce sang froid, est-ce que ses turks, ces hommes avec leurs propres valeurs, leur dignité, auraient choisi de rester de son côté ? Quelques doutes ! Et maintenant qu’ils avaient renouvelé leur fidélité, l’héritier Shinra devait rester à la hauteur. Un bras passé autour des épaules d'Alawena, Rufus se laissa amener vers l'hélicoptère dépêché sur place. Même pointe d'appréhension qu'un cavalier envoyé valser par son canasson se devant de remonter dessus.

« Trouve un lieu où l’on peut avoir un étage de réservé » Rufus s'attacha sur cet ordre. En effet, c'était possible, même par les temps qui couraient. C’était encore possible, d’obliger du personnel à déplacer des malades pour être certain de satisfaire les caprices de cet homme, en particulier quand l’intéressé finançait l’hôpital en question. Junon ou Healen, Tseng avait le devoir de trouver qui serait le plus rapide à la tâche. Rufus penchait pour la première option. La capacité d’accueil de la ville militaire dépassait toute espérance ; il se pouvait qu’un étage soit déjà disponible, parmi les bâtiments, bien qu’il ne se trouverait certainement pas là où il conviendrait de placer le blond. Alawena lui parla des divers examens qu'il devrait passer, lui rappelant tout autant de mauvais souvenirs.
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Re: Can't stop, won't stop :: Rufus Shinra
    Ven 23 Oct - 16:46
Can't stop, won't stop
Tseng avait eu le déplaisir ? La chance ? de côtoyer plus ou moins Rufus Shinra lorsque les Turks avaient décidé de le garder comme otage ? Quoi qu'il en soit ces quatre années lui avaient permis d'apprendre à le connaître. Partiellement. Même si Tseng était quelqu'un de très observateur, Rufus Shinra n'était pas du genre à s'épancher sur ses émotions. Il en était généralement maître sauf peut-être actuellement après qu'il ait demandé les circonstances de la situation. Son ton acerbe ne lui fit ni chaud ni froid et il estimait que sa question était tout à fait légitime. Il devait avouer par contre qu'il n'avait peut-être pas choisi le bon moment. Qu'importe. Il ouvrit la bouche pour lui expliquer son point de vue mais se retint en voyant le président déchu serrer les dents alors qu'Alawena s'appliqua à lui faire un garrot. La réponse attendra donc.

Après avoir reçu un bref rapport de la part de Rude, celui en meilleur état parmi les trois, le chef des Turks s'exécuta à la tâche et passa divers appels, s'assura qu'un étage à l'hôpital de Junon était bien réservé, pressa ses subordonnés à monter dans un des hélicoptères également avant de le faire à son tour et de prendre les commandes, direction Junon.

Le voyage se fit sans encombre, pas de monstres venus pour les emmerder, et une fois arrivée à destination, ce fut un véritable ballet de médecin et d'infirmières qui furent aux petits soins du blond. Tseng avait fait son boulot de ramener son patron en lieu sûre, et c'était le leur de remettre sur pied Rufus Shinra. Plutôt que de rester dans les couloirs à attendre bêtement, son PHS à nouveau collé à son oreille, il dépêcha une équipe pour enquêter sur les lieux du crash, récupérer ce qui était récupérable puis partit s'acquitter de l'état de Rude et Reno. Il se garda bien de leur passer un savon pour l'instant, les laissant se reposer pour l'instant.

Pile au moment où il raccrocha après un énième appel, un médecin vint lui apporter enfin de bonnes nouvelles. Tseng avait vu la blessure de Rufus et avait craint que ce dernier soit salement touché aux jambes, le renvoyant à la case fauteuil-roulant pendant encore quelque temps. Mais on lui assura du contraire et qu'il n'aurait aucune séquelle. Qu'il avait juste besoin de repos. Le Turk le remercia et partit apporter la nouvelle à son patron.

Il frappa à la porte de sa chambre et entra.

-Bonne nouvelle, monsieur. Après une bonne semaine de repos, vous pourrez quitter l'hôpital sur vos deux jambes, déclara-t-il alors qu'il se plaçait à un mètre de son lit, les mains dans le dos.

Son visage toujours de marbre, il reprit la parole avec le même ton professionnel.

-Pour répondre à votre question, oui je vous demande un rapport d'incident, ou si vous préférez que j'édulcore, votre version des faits. Je suis responsable de tous les détails en ce qui concerne votre sécurité, alors j'estime que votre point de vue sur le sujet est tout à fait pertinent pour éviter qu'un tel incident n'arrive à nouveau. ( Une pause. ) Je suis pourtant certain avoir exigé de Rude et Reno de la plus grande vigilance avec les monstres dont les observations ont montré une violence exacerbée ces derniers temps. Il semblerait que je n'ai pas été assez ferme et insistant à ce sujet, j'ai donc ma part de responsabilité. Je vous prie d'accepter mes sincères excuses pour ces désagréments, monsieur.

Pour illustrer sa culpabilité, Tseng s'inclina et attendit patiemment que Rufus lui donne l'autorisation de se relever.

-Donc, je me permets de réitérer ma question : que s'est-il passé exactement? Demanda-t-il à nouveau lorsqu'il se redressa.


A faire les fous avec l'hélico, qui c'est qui trinque à la fin avec la paperasse?! C'est bibi!!

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Re: Can't stop, won't stop :: Rufus Shinra
    Sam 14 Nov - 2:38
STADE 3 DE LA FLEMME : EDITION LE PRESIDENT EST AU-DESSUS DU CODAGE
TUVAFERQUOI?

Prise en charge rapide, cossue. Palpations et examen scrupuleux sur un corps sans pudeur. Interrogations sur les ressentis, nettoyage et pansage des plaies, sutures après anesthésie locale. Il avait mal et ne marchait pas. Douleur supportable, morphine non nécessaire, idée d’antalgiques rejetées par le blond en personne. Les machines prirent le relais.

Rufus fut ensuite placé dans une chambre et il remonta les draps sur son torse. Il avait froid et s’occupa en jouant aux échecs sur son PHS, préalablement déposé dans sa chambre entre autres affaires personnelles. Il n’était pas d’humeur à switcher l’écran d’accueil vers sa partie professionnel et traiter ses dossier. Temps long. Au point qu'il glissa suffisamment de fois sa main dans ses cheveux pour retrouver une coiffure impeccable. L’appareil fut posé sur la table de chevet à l’arrivée du médecin. L’héritier Shinra se redressa. Résultats superficiels qui auraient fait déglutir Rufus s’il connaissait sincèrement la honte. Ce n’était guère le cas, mais, sa fierté en prendrait un coup si ses turks se mettaient à croire qu’il avait fait du cinéma. Rufus réclama une explication, mettant presque le médecin en faute de la bonne nouvelle. L’héritier Shinra n’avait pas réussi à marcher, il fut formel là-dessus. Professionnel, son interlocuteur le prit au sérieux et émit des hypothèses, mettant l’accent sur un état psychologique. Rufus avait été sujet à un traumatisme par le passé. Le blond battit lentement des paupières, rejetant par le mépris une telle évidence. Il était hors de question d’admettre à ses turks d’avoir agi comme une petite nature. Sa crédibilité passerait à la trappe si l’on plaçait des blessures fantômes sur le compte du moindre trouble psychique. D’un psychorigide. Au départ de l'homme, Rufus s’enfonça dans ses oreillers blancs. « Ça craint ». Murmure pour lui-même. Il ne croyait pas si bien dire ! Un autre médecin informait Tseng de la bonne nouvelle. Celui-ci entra et l’annonça. Ils étaient donc deux à savoir ses blessures superficielles. Le regard du blond le détailla avec impassibilité. Tseng n’avait pas le droit d’émettre de jugement personnel quand Rufus n’en demandait pas. Mais le temps et leurs antécédents avaient quelque peu brouillé cette règle, que Reno ne se gênait pas de transgresser pour sa part. Tseng ne s'était pourtant pas encore permis, jamais. Pensait-il que le président avait surréagit ? Il n’en montra rien, et, s’inclina même en s’excusant. « Je les accepte. » Invitation tacite à se redresser. « Donc, je me permets de réitérer ma question : que s'est-il passé exactement? »

Il savait déjà. Il savait pourquoi Tseng lui avait posé la question mais n’avait pas eu l’humeur de répondre. Un silence suivit. Rufus n’examinait pas sa demande, son avis était déjà fixé, il prenait juste son temps. C’était long, une semaine à l’hôpital. Très long. Après un moment, il prit enfin la parole. « Ça a percuté par l’arrière. Derrière la porte passager, ou la queue. » Son mouvement de tête léger indiquait la droite, à l’instinct, car il ne se remémorait que des sensations. « Je n’ai rien vu, pas même en sortant. Le seul détail qui me fait penser à un accident, c’est que personne n’est venu terminer le travail. J’ai survécu à pire que cela, les coupables nous auraient trouvés » Il analysait Tseng en parlant, cherchant son avis dans ses yeux bruns. Et, en se taisant, il songea que rien ne n’indiquait, cependant, que l’intention fut vraiment de le tuer. Il y avait toujours la possibilité que ce soit l’œuvre de quelqu’un voulant avertir, défier, se venger, et non d’un monstre. Comme le disait Tseng, la vigilance des turks était redoublée vis-à-vis d’eux. Ce qui avait frappé pouvait être bien plus rusé. « … ou peut-être pas » Un soupir. Rufus replia le bras sur l’oreiller et reposa sa tête sur sa main, nonchalant. Son regard cobalt changea, voilé d’une lueur veloutée. « Tu t’es inquiété pour moi ? » Demande innocente, au rictus discret, alangui. Sa tendance au flirt touchait particulièrement les personnes qui en montraient de l’indifférence. Une façon de donner le change. Parfois pour montrer sa supériorité et dénigrer l’autre. À cette occasion-ci, pour se distraire, par ennui, pour ne pas penser à ces anecdotes de traumatisme et psyché. Demande assez rhétorique aussi. Il était évident que Tseng s’était inquiété. Un accident du président était l’implication d’une faute de sa part, même indirect, après tout.

« J’aimerais un verre d’eau. » Professionnellement, Tseng était en droit de refuser de lui apporter. En tant que turk, et, non nourrice. Mais, humainement, ce serait salaud de refuser. Il n’en était pas un.
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Re: Can't stop, won't stop :: Rufus Shinra
    Dim 22 Nov - 18:39
Can't stop, won't stop
Parfaitement droit et immobile, Tseng avec attention son patron lui énoncer les faits du crash. Il ne Cilla pas lorsqu'il émit l'hypothèse d'une possible attaque d'un groupe hostile, un simple avertissement envers le président déchu. Ce n'était pas une théorie à ignorer, par les temps qui couraient. Il avait reçu des informations quelques peu alarmantes de la part de Rude quelque jour plus tôt et avait commencé à fouiner à droite et à gauche mais sans grand succès pour l'instant. Il fallait qu'il se penche sérieusement sur la question et également en parler à son supérieur. Ce dernier lui posa une question dont la réponse était évidente mais que le chef des Turks prit tout de même le temps de répondre, faisant fi du léger changement d'humeur du blond.

-M'inquiéter pour vous fait parti de mon travail, Monsieur.

En tant que chef des Turks, et depuis la dissolution complète de l'empire industriel Shinra, Tseng avait la sacro-sainte fonction de superviser les moindres détails en ce qui concernait la sécurité de Rufus. À l'époque, la présence de Heidegger allegeait amplement son boulot mais si on prenait en compte comment AVALANCHE avait pu entrer dans les locaux de la Tour Shinra sans aucune difficulté, son efficacité et sa compétence laissait à désirer. Alors, certes, son boulot avait décuplé depuis, mais au moins il avait l'esprit tranquille parce qu'il avait le contrôle sur tout, ou presque, et si faille il y avait, Tseng s'en chargerait personnellement.

Lorsqu'il quitta la chambre pour aller se procurer un verre et une bouteille d'eau pour accéder à la requête du Shinra, il adressa un léger signe de tête aux deux gardes postés de chaque côté de la porte et revint quelques minutes plus tard, tendant le verre à son patron. Il reprit sa place initiale, mains dans le dos et observa quelques secondes de silence avant de prendre la parole.

-Il y a quelques jours, j'ai reçu des photos plutôt alarmantes de Rude. Il s'agissait de graffitis en faveur de la glorification de Jenova. ( Il fit une pause pour sortir son PHS et le montrer à Rufus.) Celle-ci se trouve à Junon. Je me suis penché sur le sujet et les tags de ce genre o t commencé à fleurir ici et là. Je n'ai pas réussi à trouver qui en est l'auteur mais je prévois d'envoyer Rude pour sérieusement enquêter sur le sujet.

Il récupéra son portable et le rangea puis reprit de son ton toujours professionnel.

-Je ne vous ai pas parlé plus tôt car il s'agissait peut être là d'une tierce personne voulant se faire remarquer, malgré le message plus qu'eloquent. Mais avec votre crash d'hélicoptère, l'hypothèse d'un groupe pro-Jenova me paraît désormais pausible.

Tseng était bien placé pour savoir. Son corps en gardait même des cicatrices. Un an plus tôt, des incarnés de Sephiroth étaient arrivés comme une fleur, cherchant désespérément leur mère. Ou du moins ce qu'il en restait. Les Turks avaient mis la main sur sa tête, et Rufus l'avait gardé sur lui, sous leurs nez, les narguant sommairement. Bien qu'ils aient été vaincus, qu'ils soient revenus n'étaient pas impossibles avec les rumeurs de morts revenants à la vie. Le sujet n'avait jamais été évoqué mais parmi les morts, Tseng était certain que Rufus remuerait ciel et terre pour les renvoyer six pieds sous terre s'ils osaient montrer le bout de leur nez. Au vu des antécédents et du passé de l'ancienne compagnie, il ne serait donc pas étonnant que quelqu'un cherche à nuire au dernier héritage vivant de la compagnie Shinra.

-J'ai demandé un examen complet des dégâts sur l'hélicoptère, ou du moins, de ce qui fut un hélicoptère. Nous recevrons les résultats d'ici quelques jours et seront fixés sur la cause de l'accident, lui annonça-t-il. Souhaitez-vous que je vous rapporte votre ordinateur portable ? Avez-vous besoin de quelque chose en particulier ? En ce qui concerne votre emploi du temps pour les jours à venir, je suppose que vous souhaitez que je reporte certains de vos rendez vous.

Monsieur Parfait avait encore frappé.

A faire les fous avec l'hélico, qui c'est qui trinque à la fin avec la paperasse?! C'est bibi!!

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Re: Can't stop, won't stop :: Rufus Shinra
    Dim 10 Jan - 14:42
STADE 3 DE LA FLEMME : EDITION LE PRESIDENT EST AU-DESSUS DU CODAGE
TUVAFERQUOI?

Flirt noyé dans de l’inébranlable. Impassible. « M'inquiéter pour vous fait parti de mon travail, Monsieur. » Son travail était d’obéir. De veiller à ce que le président se portât bien. L’inquiétude relevait du sentiment. Bien qu’il sût que ses employés le respectaient et l’appréciaient depuis qu’ils le suivaient par choix, ceux-ci étaient en droit d’éprouver ce qu’ils voulaient à son égard si cela ne nuisait pas à leur travail. Du mépris. De l’indifférence. Du désir aussi. Le visage du Shinra ne se départit pas de son rictus en coin, le charme qu’il y plaçait parut même s’intensifier. « Non. » Ce ne fut pas une négation ferme, mais, câline, profonde, un peu aguicheuse sans doute. Des yeux clairs se plissèrent et qui taquinèrent le brun impassible. Tseng fut congédié de cette ambiance minaudière. Rufus se demanda en son absence s’il l’avait pris comme un jeu, un châtiment, ou s’il s’en moquait royalement, comme à chaque fois. À son retour, armé d’un verre et d’une bouteille, Rufus se redressa, faisant dévaler le drap sur ses hanches. Ses doigts frôlèrent volontairement ceux du turk en saisissant son présent. Le contact furtif s'échappa et, Rufus but de longues gorgées. En posant le verre vidée sur le meuble près de lui, son dos resta droit, manifestant un état d’écoute. Les murs invisibles du professionnalisme semblaient se dresser entre eux à nouveau. Le cobalt des yeux du blond était figé de neutralité. Son mutisme recueillit le témoignage. Un groupe pro-Jenova ? Cela lui rappelait quelques  souvenirs. « Laisser une signature ressemble plus à une pratique de Deepground… » Une pause. Ces monstres célébraient plutôt leur chef ;Rufus n'était pas informé sur une adoration pour Jenova de leur part. En analysant la façon dont Tseng présentait les choses, l’opinion de celui-ci s’en dégagea. « Mais tu pencherais pour des incarnés ? » Un léger pli barrait le milieu de son front.

« J'ai demandé un examen complet des dégâts sur l'hélicoptère, ou du moins, de ce qui fut un hélicoptère. Nous recevrons les résultats d'ici quelques jours et seront fixés sur la cause de l'accident » « Bien » « Souhaitez-vous que je vous rapporte votre ordinateur portable ? Avez-vous besoin de quelque chose en particulier ? En ce qui concerne votre emploi du temps pour les jours à venir, je suppose que vous souhaitez que je reporte certains de vos rendez vous. » « Seulement les présentiels. Je prendrai les appels et les visio. Coordonnez l’enquête sur des actes terroristes pro-Jenova avec la WRO. Ne mentionnez mon nom qu’à la brigade des investigations, en classant les informations en confidentiel. J’ai aussi besoin que tu te rendes sur tous les sites de la Shinra jeudi pour t’assurer que les projets ne sont pas impactés par mon absence. » Grand risque. Les souris ne faisaient pas toujours bien le boulot quand le chat n’était pas dans le coin. « Et oui, j’aurais besoin de mon ordinateur. » Une main se leva et s’abaissa élégamment, donnant le signe qu’il devait partir maintenant. Rufus l’arrêta toutefois avant qu’il ne franchisse le seuil. « Tseng. » Moment d’attente, afin de retrouver le regard de son subordonné. « Faites plus attention cette fois. » De l'énigme. Tandis qu'il semblait faire référence à son accident de l'instant, volontairement, Rufus pensait en réalité à la façon dont deux turks avaient manqué de perdre la vie face aux incarnés. Malgré la presque accoutumance de Tseng à frôler la mort, le président débectait de plus en plus être confronté à l'idée de le perdre, que ce soit lui où ses trois autres compagnons les plus fidèles.
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Re: Can't stop, won't stop :: Rufus Shinra
    Sam 16 Jan - 20:33
Can't stop, won't stop
Portant l'uniforme des Turks depuis près de dix ans désormais, Tseng s'était forgé une réputation de forcené du travail qu'il n'avait pas volé. Sa formation rigoureuse lui avait offert un panel d'outils qu'il savait utiliser selon la situation. Et dans cette situation, le Turk voyait bien les nombreux signaux subtils que lui lançait son patron. Ce n'était pas la première fois. Et sûrement pas la dernière. Alors Tseng resta fidèle à sa réputation et ignora avec sa neutralité légendaire le drap glissant sur la peau d'albâtre de son supérieur et leurs doigts se frôlant et remit de la distance. Il n'était pas une collégienne devant son crush, non mais. Et il savait se maîtriser contrairement à un certain Turk.

Mais bien que maitre de ses émotions, il ne put empêcher le léger froncement de sourcils à l'évocation des incarnés. La dernière fois qu'il les avait croisé, Tseng avait failli, une fois de plus, y laisser la peau. Lui qui pensait être enfin débarrassé de l'engeance de Sephiroth, voilà que possiblement, un groupe à la gloire de Jenoba se montrait. Ce monde ne sera-t-il donc jamais en paix.

-Le seul lien qu'il y eut entre Deepground et Jenova sont les expérimentations avec les gênes de Genesis Rhapsodos, qui lui reçut les gênes de Jenova par le biais de sa mère, Gillian Hewley. Pour ce qui est des incarnés, les chances sont minces mais Sephiroth est bien revenu d'entre le mort alors pourquoi pas eux? Ca reste une possibilité.

Tseng sortit son PHS de sa poche et ouvrit l'emploi de Rufus, faisant le tri et songeant brièvement qu'il serait temps qu'il se trouve une secrétaire signe de ce nom.

-Très bien, Monsieur.

Il s'inclina une dernière fois avant de se diriger vers la porte pour quitter la pièce mais se stoppa avant de l'ouvrir, un fin sourire se dessinant sur ses lèvres.

-Vous vous inquiétez pour nous, Monsieur ? Demanda-t-il, un léger sourire amusé sur les lèvres alors qu'il tournait légèrement la tête vers lui.

Mais il ne lui laissa pas le temps de répondre qu'il s'en alla et quitta les lieux.

Lorsqu'il revint à l'hôpital quelques heures plus tard, il portait une sacoche d'ordinateur ainsi qu'un sac contenant quelques vêtements et effets personnels dont aurait eu besoin Rufus.

-Vos rendez-vous en présentiel ont été reportés. J'ai également réglé les détails au sujet de votre sécurité pendant mon absence, je vous ai envoyé le résumé par mail. Je vous ai également apporté des vêtements et de la lecture, si l'ennui vous prend. J'ai également prit la liberté qu'on vous apporte des plats préparés par votre traiteur habituel pendant votre séjour, pensant que les plats de l'hôpital ne serait pas à votre goût. Envoyez-lui simplement un message si vous avez des envies particulières. Avez-vous besoin d'autre chose avant que je ne parte?

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Re: Can't stop, won't stop :: Rufus Shinra
    Dim 17 Jan - 1:11
STADE 3 DE LA FLEMME : EDITION LE PRESIDENT EST AU-DESSUS DU CODAGE
TUVAFERQUOI?

L’esquisse d’un fin sourire apparut sur ses lèvres au même moment que le turk, bien qu'il n'en vît rien. Effectivement, il s’inquiétait. Cette relation où Rufus ne félicitait le bon travail de ses camarades que par de maigres encouragements, où il ne laissait paraître aucune forme d’attachement, donnait parfois l’impression qu’il n'avait pas dépassé ce stade où les turks n’étaient encore que des PNJ pour lui, eux aussi. Les temps avaient changé. Son employé ne comptait pas sur l’orgueil du patron pour l’admettre, aussi n’attendit-il même pas de réponse. Rufus se rallongea avec nulle autre distraction que son PHS, ainsi que les personnes qu’il eut au bout du fil. Lassé après une heure, il compta mentalement ses sources de revenus comme vous comptiez les moutons. Le bruit des pas dans le couloir le réveillèrent. Il était si seul à cet étage que tout résonnait. Ses yeux s’ouvrirent et il se redressa lentement, appuyé sur une main. Ses doigts glissèrent dans ses cheveux flavescents dont il recoiffa les mèches vers l'arrière. Elles furent malgré tout plus nombreuses à revenir encadrer son visage. Il n’était plus modèle de coquetterie mais, sa superbe ne l’avait jamais quitté. Son regard cobalt scruta chaque geste de son turk. Après avoir rappelé sa perfection sur le bout des ongles, il ne manqua pas de demander à l'héritier Shinra s'il lui manquait quelque chose. À l'évidence non, monsieur avait tout anticipé. Il fallait le reconnaître.

« Tu as pensé à tout et je me suis de toute façon fais à l’idée d’affronter l’ennui. J’aurais préféré que ce soit toi qui me prennes à la place mais on ne peut pas tout avoir... ». Petit sourire en coin plein de connivence, de sarcasme et de malice. Viendrait le jour où le mur se fissurerait. Un ange passa. Le rictus s’effaça ensuite derrière son expression sérieuse habituelle ; un éclat particulier demeurait tout de même dans ses yeux. Sa main fit signe qu’il pouvait disposer. « Celle-là était cadeau, tu peux partir avec. Merci. » dit-il avec le ton très formel et engageant, comme s’il ne venait pas de franchir naturellement une limite avec sa plaisanterie douteuse, qu’il l’invitait à emporter avec lui pour méditer dessus. Toutefois, le seul aspect où il plaisantait réellement, c’est que Rufus aurait plutôt choisi la position alpha, en cas de copulation. Il ne s’attaqua pas à son travail immédiatement. Ayant pour fâcheuse coutume de se surmener, ce séjour à l’hôpital se devait d’être un moment où il prendrait le temps de se reposer. L'impétueux blond se rallongea dès que la porte se referma et qu’il fut seul, l'arrière de sa tête appuyée sur sa main en une pose nonchalante. Son visage et le pli au coin de sa bouche portaient comme le fantôme de la moquerie. « Ne me dis pas que ça ne t’a jamais effleuré l’esprit… » Et ça c’est mon cadeau personnel de clôture lmao.
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