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 Who run the world? Girls! [Flashback] Pv Aerith

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Who run the world? Girls! [Flashback] Pv Aerith
    Mer 25 Oct - 17:58

« Au service de la Fleur nationale. »



Il y avait des journées comme celles-ci où la question la plus importante que l’on pouvait se poser était « pourquoi me-suis-je levé ce matin ? ». Rien n’était pourtant motif à la plainte. Le temps n’était pas si mauvais, la situation était plutôt calme considérant celles qu’il avait traversé récemment… Pourtant, Reno trouvait le moyen d’être profondément ennuyé alors même que la matinée n’était pas terminée. La raison était toute simple, en réalité. Les taudis n’étaient censés réjouir personne, alors y passer des heures à croupir sans rien à faire de précis… C’était un véritable enfer, et le Turk aurait volontiers troqué son affectation du jour pour quelque chose de plus contraignant s’il avait eu le choix.

En quelques mots, il s’était retrouvé à descendre dans ces décombres sans âmes -ou au contraire, dotées de tant d’âme qu’elles en devenaient inquiétantes- très tôt, alors que la lumière grisâtre de Midgar commençait à peine à devenir visible. Tseng aurait dû, en théorie, se retrouver à sa place, mais il s’avérait qu’il avait plus important à traiter dans l’immédiat. Qu’il s’agisse de dossiers, ou d’une mission de terrain, le fait était qu’il venait de décharger la plus ennuyeuse des tâches sur les épaules d’un rouquin peu enthousiaste.

Pour la seconde fois cette semaine, alors qu’il pensait s’en être débarrassé un moment, il arpentait les rues, plus ou moins discret, derrière cette cible qu’il commençait à connaître par cœur. Car c’était pour ça qu’il venait, après tout. Pour elle, pour cette petite Fleur des taudis qu’il devait garder à l’œil sans jamais recevoir de concrètes explications quant à son importance. Elle était importante, ça il le savait. Il savait aussi qu’elle s’appelait Aerith, qu’elle était bien jeune, bien jolie, et étonnement guillerette dans un milieu comme celui-ci. Si les premières fois, bien des années auparavant, les traques de ce genre étaient effectuées dans l’ombre, sans un son, sans une seule erreur permettant de trahir leur présence, tout cela s’était un peu détendu avec le temps. Il était devenu évident qu’elle savait lorsqu’ils étaient derrière elle. Qu’elle savait que quoi qu’il se passe, elle aurait l’ombre d’un Turk dans son dos. Force était de constater que rien ne changeait pour autant. Il était rare que Reno daigne aller lui parler, et de ce qu’il en savait, son chef en faisait de même. Cette ultime logique de l’attachement moindre régissait leurs vies sans qu’ils ne s’en rendent compte, ou si c’était le cas, cela leur importait désormais peu.

En bref, toute sa journée serait soldée par le silence, et les promenades que lui ferait subir cette jeune fille qu’il devait surveiller comme la prunelle de ses yeux. C’était long, et il était relativement fatigué pour avoir passé une nuit très courte -personne ne désirait en revanche savoir pourquoi. Alors c’était bien beau, de tourner dans ces ruelles miteuses, là, dans l’ombre de la plaque qui trônait au-dessus de leurs têtes, mais on devenait vite inattentif lorsque rien ne se passait. Il était occupé à lui emboîter le pas dans une énième rue, sans même remarquer qu’elle avait forcé le pas, et que tout cela prenait un étrange aspect de course poursuite, le nez rivé sur son PHS, lorsqu’il se rendit compte que quelque chose clochait. Elle était là il n’y avait pas dix secondes, et voilà qu’il ne la voyait plus. La première pensé qu’il eut fut un « merde » qui retentit douloureusement dans sa tête. La deuxième fut qu’il se ferait fracasser au retour si quiconque apprenait qu’il avait osé quitter la Fleur des yeux l’espace de quelques minutes.

-Aerith… ? Appela-t-il à mi-voix, comme si cela allait changer quoi que ce soit.

Il venait de faire une des plus belles catastrophes de sa carrière. Comment pouvait-on perdre une personne ? Il se maudit de tout son être, et s’empressa de forcer le pas, pour finalement se mettre à courir comme un fichu dératé pour la retrouver. Car les Turks couraient. Rarement, mais ils couraient. Et il préférait s’essouffler pour rien que de la retrouver morte dans un caniveau. Or, il ne parvenait plus à mettre la main dessus. A quelle vitesse se déplaçait-elle, la petite garce ? Quant à l’endroit où elle pouvait se trouver, c’était encore une autre histoire.  Il avait beau l’appeler, toujours d’une voix modérée de crainte qu’on ne le grille pour de bon, rien ne changeait. Il se dit alors qu’il lui achèterait un collier à grelots, pour toujours l’entendre filer à l’anglaise comme elle venait de le faire. Il était bel et bien prêt à passer les taudis au peigne fin pour retomber sur elle, quand il… Tomba dessus, au sens presque littéral, au détour d’un bâtiment. Il frôla l’arrêt cardiaque. Ouvrit la bouche avec un air outré. Ces yeux. Ces grands yeux malicieux. Elle se foutait de lui. Elle se foutait vraiment de lui. Il eut autant envie de la serrer dans ses bras, tout soulagé qu’il était, que de la secouer de toutes ses forces pour faire entrer du bon sens dans sa tête. Il n’avait aucune idée du temps qu’elle avait passé à se jouer de lui ainsi, mais à voir cette infinie lueur d’amusement dans les prunelles vertes, elle avait dû y prendre un malin plaisir.

-J’ai cru que t’avais disparu, bon sang, me refait pas un coup pareil…

Envolé le fait qu’il était censé rester dans son coin. Oubliée la discrétion. Aux enfers tous les préceptes des Turks. Aerith pouvait avoir sa peau tant qu’elle était sous sa surveillance, tout ce qui importait était de la garder en pleine forme. Sa forme à lui, c’était une histoire qui passai très, très loin en arrière-plan.


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Re: Who run the world? Girls! [Flashback] Pv Aerith
    Mer 25 Oct - 20:28


Who run the world? Girls!

Ft. Reno

Pour Aerith la vie était faite de façon un peu monotone, des fois, elle aurait voulu y ajouter un peu de piment, mais jamais aucune opportunité ne lui était donné. Et bien souvent quand elles arrivaient, Tseng et ses acolytes se faisaient un plaisir d'avorter ses idées à leur source. Alors elle vagabondait marchandant bien gentiment pour s'occuper. Quelques gils de plus dans ses poches et voilà que tout son stock fleuri de la journée venait de disparaître. Aujourd'hui avait été particulièrement prometteur, en toute franchise, elle n'avait jamais pris au sérieux cette histoire de richesse grâce à ses fleurs. Ses pas lui pesaient, mais c'était seulement de le poids de toutes ses pièces, car la jeune Aerith était dans la meilleure des formes après avoir fait de long en large le premier tour des taudis, oui, oui le premier. Son rictus joyeux s'était changé en quelque chose de plus malicieux alors qu'elle minait de se recoiffer sur le reflet d'un morceau de vitrage, en réalité, elle l'observait une créature familière. La plus dissipée de tous, eux, ses ombres, les Turks. L'aubaine avait voulu qu'il paraissait seul pour la besogne de sa surveillance cette fois, manque d'effectif ou relâchement ? Quelle importance, c'était définitivement une opportunité bien trop belle pour être ignorée. Aussi, la brunette poursuivait sa balade mollement, avec beaucoup d'arrêts inutiles pour la rendre la plus assommante possible et le résultat de sa semence n'avait pas tardé.

Un petit regard jetait derrière ses épaules au bon moment, le rouquin semblait lasser, elle accélérait le pas progressivement choisissant les coins sans intérêts, encore un peu à le travailler au corps si on pouvait dire et il avait le nez plongé dans ses affaires. Le moment qu'avait choisi sa cible pour se mettre à courir dans le croisement qui venait de se présenter à eux, à chaque intersections, elle changeait de voie sans se priver de rire. Il fallait dire que c'était devenu familier pour elle d'être suivi, cela faisait si longtemps, que quand leurs présences se faisaient trop discrètes, la Cetra avait l'impression qui lui manquait quelque chose. Elle était un peu comme nue au milieu d'une tempête d'hiver. Bien sûr, elle ne l’avouerait jamais que tant qu'ils ne l'emmenaient pas vers la tour, elle aimait bien se sentir sous leurs ailes...

Qui aime bien châtie bien aussi !

Son jeu d'esquive durait de longues minutes et son seul regret était de pas avoir pu admirer cette face décomposée que son traqueur avait du afficher. Oh, mais aucun doute qu'elle se rattraperait d'une façon ou l'autre, peut-être même très vite puisqu'elle venait de s'arrêter en joignant ses mains, un de ses pieds remuait la poussière sur le sol pour patienter, elle n'avait pas cru qu'il serait si lent, en fait, elle pouvait vraiment les semer... Pour de vrai. L'information embellissait encore plus son humeur, mais moins que les quelques mots de celui qui la retrouvait enfin. Pour peu, elle se serait plainte du temps qu'il avait mis, mais ses joues roussies par la course et cette tête qu'il lui affichait en faisait un être trop mignon pour être grondé, elle avait presque envie de tirer sur ses joues.Au moins il était là, enfin, lui le moins terne de son escorte. Il avait toujours été le plus simple à repérer, pas seulement à cause de sa tignasse. Alors, elle se moquait juste cachant à peine son sourire derrière une main qui essayait d'étouffer son rire. C'était parce qu'il avait paru sympathique qu'elle avait décidé de jouer un peu en sa compagnie. Il s'ennuyait au moins autant qu'elle, c'était évident.
-Un coup pareil ? Je ne faisais que me promener... Telle une grande actrice, elle avait pris un air surpris. M'avais-tu perdue ?! Un sursaut théâtrale pour rester dans son rôle tandis que sa bouche se faisait grande ouverte et ronde. Comment c'est possible... Tseng serait furieux d'apprendre ça.  Elle secouait la tête doucement. Accusatrice...Est-ce que je devrais te couvrir ou juste me débarrasser de toi, ça en ferait un de moins cela dit... Mais d'un autre côté tu es le plus craquant des affreux, je serais triste de ne plus revoir ta tignasse flamboyante. Elle se parlait à elle-même, mais avec la volonté claire qu'il l'entende, tout en débutant une petite rotation pour lui faire dos. Qu'est-ce que tu serais prêt à faire pour que j'oublie de lui rapporter ? Lui avait-elle glissé en tournant à peine son minois espiègle par dessus sa propre épaule. J'aimerais tellement un joli miroir de poche. Lui glissait-elle en indice pour ce qui allait s'annoncer une longue quête.

Un miroir pour mieux les guetter, oui c'était exactement ce qui lui fallait, puis cela serait d'autant plus jouissif s'il venait des fonds d'un Turks. D'ailleurs, quel genre de salaire ça percevait ces bêtes-là ? Lui faisant face de nouveau, la fleuriste laissait son regard perçant fendre sur sa cible.
-Il y a un marché par là bas. Indiquait-elle en pointant un doigt avec un sourire de toutes ses dents qui voulait tout dire. Un genre de : Erreur fatale. Elle ne le laisserait pas filer avec une pirouette. Je me demande si on pourra trouver l'article de mes rêves. J'aimerais qu'il soit bleu. L'informait-elle. Pas plus grand que la paume de ma main... Allez presse toi, tu ne voudrais pas qu'on se fasse surprendre par tes collègues n'est-ce pas ? Nouveau sourire, Fleurette n'était pas aussi sainte qu'elle en avait l'air.

Le rôle de la cible venait peut-être de changer et avant de trouver le précieux objet du salut du Rouquin, elle comptait bien en profiter en le repoussant aussi dans ses retranchements qu'elle le pourrait. Une épreuve de patience, voilà ! Pour une fois qu'elle coopérait à la formation des troupes. Tseng lui devrait lui aussi une compensation.



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Re: Who run the world? Girls! [Flashback] Pv Aerith
    Sam 28 Oct - 12:38

«Au service de la Fleur nationale. »



C’était à se demander comment la demoiselle parvenait à afficher une telle malice sur son visage sans pour autant s’en retrouver mesquine. Malgré la main qu’elle avait levée jusqu’à son visage, elle ne parvenait guère à dissimuler tout l’amusement de ce sourire qui envahissait ses traits avant même qu’elle ne songe à le cacher. Le Turk s’en retrouva dépité, mais le soulagement de l’avoir retrouvée compenserait bien sa contrariété. Il s’était fait rouler par cette incarnation de naïveté -lui semblait-il-, de douceur -encore une fois, c’était ce qu’elle lui paraissait être-, et d’innocence. Il eut un instant cette grande envie de l’enguirlander, mais, très honnêtement, quelle cruelle âme sur cette planète pourrait bien parvenir à élever le ton face à ces tendres prunelles vertes ? C’était perdu d’avance, d’autant plus qu’elle venait d’entamer les hostilités avant que quoi que ce soit ne puisse lui échapper. Un peu plus, et son petit air surpris, ainsi que son intonation l’auraient embrouillé de la plus belle des façons. Mais il savait qu’elle l’avait fait volontairement. Il le savait comme il savait combien ce bout de femme pouvait être sournois. C’était une chance qu’elle soit des plus gentilles, méditez là-dessus, car avec un caractère pareil on pouvait décemment accomplir de grandes choses.

-Je ne t’ai pas perdue ! J’ai… Juste détourné les yeux de toi quelques secondes. Annonça-t-il avec aplomb, et une mauvaise foi qui n’était plus à prouver.

De toute manière, l’essentiel restait qu’elle était là, sous ses yeux, à l’instant où ils parlaient de ce léger dérapage quant au protocole. Elle venait en revanche de lui faucher l’herbe sous le pied en évoquant ce chef qui, il l’espérait, ne serait jamais au courant de toute cette histoire. Si la jeune femme affichait une petite expression de surprise, les lèvres arrondies, le rouquin passait à un niveau bien supérieur dans l’art de l’incrédulité. Sa mâchoire n’était pas bien loin de se décrocher, et le chantage qu’enchaina la fleuriste fut loin de le rassurer.

-Tu n’en parlerai pas à Tseng, tout de même… ? Aerith…

Il n’avait pas cru que son ton pouvait être aussi plaintif. Cependant, il fallait admettre qu’il avait de quoi ! Car son petit accident de parcours concernait le sujet le plus important qui puisse exister ces derniers temps. Celle qu’il ne fallait pas perdre, certes, mais Reno doutait de la neutralité de son chef face au doux visage de la jeune femme. Cela lui donnait deux fois plus de raisons de lui passer le savon du siècle. Les accusations de la Fleur avaient tout à fait l’effet escompté. La menace déguisée manqua de l’achever, mais le compliment, en revanche, passa tout seul. Qui se plaindrait d’être trouvé craquant par une femme pareille… Les autres « affreux » n’avaient qu’à faire des efforts pour quitter leurs airs de croquemorts.
Il pensait s’en être presque tiré lorsqu’elle entama sa petite rotation, faisant voler ces cheveux si longs et qui lui donnaient ce bel air de poupée. C’était sans compter le cerveau étrangement retord de son bourreau, et il comprit alors qu’il s’était jeté dans la gueule du loup sans même s’en rendre compte.

-Qu'est-ce que tu serais prêt à faire pour que j'oublie de lui rapporter ?


Il eut la pensée qu’elle aurait peut-être été une sacrée bonne Turk, après réflexion, car être à ce point manipulateur n’était pas donné à tout le monde. Il capta toute l’espièglerie dont elle faisait preuve dans son visage qu’elle tournait à peine vers lui, mais la manœuvre devait en revanche lui avoir suffi pour voir combien celui de Reno était déconfit. Il se retrouvait sur une pente le menant à acheter le silence de celle qu’il devait surveiller. La vie était délibérément cruelle avec lui ces derniers temps. Et il n’était pas Tseng ! Il préférait de loin contenter la jeune femme et faire oublier cette histoire, plutôt que de s’imposer et la briser dans son élan. Non. Elle trouverait moyen de le lui faire regretter dans le futur s’il avait cette audace.
Il tressaillit lorsqu’elle fit volteface, son regard perçant rivé dans celui plus désespéré de son garde du corps officieux.

-Un miroir ? Mais pourquoi tu as besoin de moi pour trouver… Un miroir ?

Au premier abord, cela paraissait simple. Un miroir, comme elle disait, et tout serait réglé. Mais elle pointa alors le doigt sur lui, et ce sourire qu’elle lui offrit aurait pu être celui de la Louve qui l’aurait dévoré sur place. Et elle ajouta des détails. Tant de détails qu’il eut une nouvelle révélation : il était fichu. Supposant qu’il le trouve, ce petit trésor qu’elle lui réclamait, il aurait perdu la journée. Mais s’il n’y parvenait pas… Il ne voulait pas y songer. Et elle ne quittait pas ce sourire si enchanteur, ce sourire qui lui annonçait pourtant souffrances et désespoir pour le reste de sa visite dans les taudis.

Il se retrouva au marché sans avoir pu un instant opposer une quelconque résistance. Il avait été facile de constater combien la coopération serait plus aisée, plus douce, que de se mettre la jeune fleuriste à dos. Pourtant, ce genre d’endroit se classait dans la liste longue comme le bras des choses qu’il n’appréciait pas. Des gens, en pagaille, dans tous les coins. Cette ambiance des taudis si particulière qu’il ne supportait pas. Il avait l’impression de jurer dans le décor, de se promener avec une pancarte « chien de la Shinra » autour du cou. Accoutré comme il l’était, sa fonction était évidente, même pour la moins renseignée des personnes. Autant dire qu’il se baladait les mains dans les poches, le dos en partie voûté, et l’œil loin d’être enthousiaste. Mais de toute manière, Aerith était heureuse pour deux, à en voir son visage, et il se surprenait parfois à se détendre. La punition pouvait même s’apparenter à une simple sortie. L’idée de se faire plumer, car il le sentait venir à des kilomètres, l’enchantait un peu moins que le reste.

-T’es sûre de le trouver ici, ton miroir rose… ? Vert ? Commença-t-il, avant de capter le regard de la jeune femme. Visiblement il était loin du compte, et il s’efforça de se souvenir de ce qu’elle lui avait pourtant dit deux minutes plus tôt : … Bleu ? Il était bleu, c’est ça ?

Il allait devoir y mettre du sien s’il voulait s’en tirer entier. Alors il essaya de voir le côté positif de cette imprévue balade. Il avait la jeune femme à portée, ce qui était son objectif. Elle l’avait tiré de son ennui. Elle serait peut-être plus gentille avec lui la prochaine fois.
Mais elle venait de démontrer en quelques pauvres minutes qu’elle le menait par le bout du nez. Son égo de mâle en prendrait un coup pour un moment.


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Re: Who run the world? Girls! [Flashback] Pv Aerith
    Sam 28 Oct - 16:36


Who run the world? Girls!

Ft. Reno

Le pas léger, elle sautillait presque, son sourire pour peu aurait pu remonter jusqu'à ses oreilles, ça avait été plus facile que la jeune fleuriste l'avait pensé, ceci dit le désenchantement frappait un peu, quand le rouquin lui montrait son manque d'attention. Nouvelle rotation, son regard émeraude reflétait dans un plus azur, elle plaçait ses mains sur ses hanches en faisant une moue significative pour un rappel à l'ordre. Un de ses sourcils se relevait quand ses paupières plissaient un peu, son doux sourire s’étirait quand il donnait enfin la bonne couleur, le bleu, mais ce n'était pas la raison de son rictus, juste un timing  qui s'était croisé.  Il était temps de rappeler à son cher accompagnateur qu'il devrait se faire plus convainquant.
-Oh, tu as raison, il serait tellement plus beau mon miroir bleu avec une touche de rose et de vert. Faisons ça. Bonne suggestion !

Regard entendu, mais toujours ses saintes petites mimiques pour semer le trouble dans ses intentions, Aerith  aussi naïve aimait-elle se faire percevoir, venait très clairement de punir ce pauvre Reno pour son manque d'attention. Elle semblait assez douée à ce jeu-là, ça avait une touche inquiétante, pour finir, quant à sa question...
-Hum... Non, je ne suis pas certaine, mais ne t’inquiète pas, on trouvera bien d'autres alternatives.

Face à une étale, où elle était maintenant stoppé, la brunette empruntait quelques bracelets pour les essayer. Bleus, roses et verts comme un clin d’œil à son accompagnateur, une attention taquine qu'elle lui pointait sous le nez, ses grands yeux ouverts se balayant parfois sous ses cils.
-Ou si on ne trouve pas, tu pourras toujours revenir pour reprendre nos recherches, ou me le rapporter si tu trouves, enfin à condition qu'il me plaise bien sûr. Insistait-elle d'abord en rappel à l'alternative, avant de reprendre de front ses douces hostilités. Comment les trouves-tu ? Ils me vont bien non ?

Le marchand acquiesçait évidement et avec un peu de chance, Reno n'aurait eu aucun mal à comprendre où elle voulait en venir, d'autant plus qu'elle les gardait au poignet en faisant un signe au vendeur vers le rouquin au moment de payer. Six en tout... Et elle était déjà sur l'étale à côté en train de jouer avec écharpes fines et autres étoffes. Avant que toutes les connexions ne se soient faite dans l'esprit de sa victime, elle était venu lui enrouler le cou d'une écharpe en lin. Avec son charme qui lui était propre, innocente ou presque, la voilà qui ajustait le tissu aux tons écarlate avec une fausse concentration.
-Elle te va bien, tu devrais la prendre, et si j'en prenais une aussi ? On se retrouvait tellement plus facilement dans la foule si on se perdait de vue. Piqûre de rappel à nouveau, c'était dans ça qu'était caché la clé du succès de son opération. Elle enfilait l'étoffe jumelle à son tour. Tu vois je suis im-man-ca-ble !

Sourire enchanté, parce qu'elle l'était ; à vrai dire, la Cetra avait pensé que sa patience se serait limité à sa première farce, mais vu qu'il se présentait comme une bonne crème, elle aurait tort de s'en priver. Évidement, le cirque d'un point de vue extérieur étant plus flagrant, quelques sourires et regards moqueurs s'échangeaient dans les alentours de leur passage. Qu'importe, elle avait déjà jeté son dévolu sur tout autre chose. Madame avait un petit creux qu'elle comptait bien satisfaire avec quelques amuses gueules d'un vendeur local.
-J'ai du mal à me concentrer le ventre vide. Tu veux faire une pause ? Suggérait-elle alors que son regard aiguisé cherchait déjà sa prochaine expédition et son sourire satisfait indiquait qu'elle avait déjà trouvé. Aimes-tu les fleurs ? Petite stratégie pour occuper espace et pensées, le temps que les délices soient capables de rejoindre sa bouche. Moi je les adore, crois-tu que mon miroir serait plus joli s'il en avait en décoration? Rajoutons une couche pour corser l'affaire. Elle lui avait dit ça, sa tête penchée sur un côté, une main sous son menton, avant de lui jeter un regard couplé à ce petit sourire qu'il devait commencer à bien connaître, du moins, il le connaîtrait parfaitement à la fin de cette journée. Oh, quelles jolies robes ! On peut prendre quelques minutes pour les regarder ?

Question qui n'en était pas une, vu qu'elle était déjà en chemin après avoir laissé aux soins des bras du roux ses encas. Elle pourrait les dévorer en chemin, juste après avoir dévalisé l'étale, la rose, la bleu, la verte, choix de couleurs qui n'avaient rien d'un hasard. C'était sa petite leçon de jour sur l'importance de l'attention à donner à une fille ! Les trois en fait et d'un petit signe de la main, elle validait son choix tout en regardant autour d'elle, cette fois, elle glissait le paquet entres les doigts de son garde du corps. Dans très peu de temps il serait encombré à ce train-là...
-C'est dommage qu'on ne se parle pas souvent, on s'amuse tellement plus. Je te dirais un de mes petits secrets en récompense après qu'on l'ai trouvé. Ou la prochaine fois. Tseng n'en reviendrait pas s'il apprenait ça par ton biais...

Il ne fallait pas y être dupe, ce n'était qu'une nouvelle diversion...
Quant au petit secret ? Elle ne mentait pas, il était certain que Tseng n'en reviendrait pas s'il lui rapportait, lui-même, quand elle lui avait avoué s'être joué de lui en n'ayant jamais eu l'intention de le dénoncer. Une petite once de pitié aurait-elle pu s'installer pour sauver ce pauvre Reno ?



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Re: Who run the world? Girls! [Flashback] Pv Aerith
    Mer 15 Nov - 17:27

« Au service de la Fleur nationale. »



Le piège se refermait autour de lui sans qu’il ne puisse rien y faire. Quoi qu’il dise, quoi qu’il fasse, la Fleur se révélait avoir toujours deux coups d’avance sur lui. Elle l’embrouillait allégrement, avec une aisance stupéfiante, et il se retrouvait bien bête alors qu’elle sautillait devant lui avec ce sourire un rien moqueur. Il préféra se taire, contraint de lui emboiter le pas, de se plier à ses caprices dont il ne se doutait même pas de l’ampleur à venir, car prononcer une seule parole revenait à se planter une balle dans le pied. C’est qu’elle était maligne, et à son malheur se rajoutèrent deux nouvelles couleurs, raison pour laquelle il ne put que consentir à sa punition bien méritée. Cela lui apprendrait à écouter un peu plus parler les demoiselles. Quand bien même parvenait-il à suivre la cadence qu’elle lui imposait, alors qu’elle était guidée par un quelconque instinct qu’il ne parvenait à définir, il sentait qu’il perdait le peu de contrôle de la situation qu’elle aurait pu lui laisser dans un élan de sympathie.
A peine l’avait-il rejoint à cet étale qu’il n’aurait jamais regardé dans d’autres circonstances, qu’elle s’envolait batifoler ailleurs en lâchant quelques paroles à son égard. Il n’avait qu’eu le temps de constater que ces bracelets qui, de son point de vue, ne pouvaient plaire qu’à des filles ornaient le poignet de la jeune femme. Il ouvrit la bouche, en vain, et le tourbillon infernal qui semblait s’être stoppé repris de plus belle. Bleu, rose, vert, les objets de son malheur. Qu’il trouve ses goûts douteux ou justifiés, elle n’en avait visiblement que faire, et ce fut avec un grognement de dépit profond qu’il paya les trouvailles de la plus jeune. Il ne récolta alors qu’un regard compatissant et un rien satisfait du commerçant qui venait de profiter de son désespoir.

-Tu pourrais au moins faire semblant de te soucier de mon avis… !

Tentative oh combien inutile de se faire entendre. Il n’obtint rien d’elle, si ce n’est qu’elle revint au grand galop pour ajouter une nouvelle pièce au tableau de ridicule qu’elle dépeignait autour de lui. Au moins l’étoffe qu’elle venait de lui enrouler autour lui permettrait-elle de se pendre si les choses continuaient à dégénérer. Toutefois, malgré ces pensées pessimistes qui commençaient à le prendre, il ne put que constater combien le sourire de la jeune femme semblait ancré sur son visage. Ce n’était pas déplaisant. Des œillades amusées s’échangeaient entre les marchands témoins de toute cette scène. S’ils ne faisaient pas fortune d’ici la fin de leur épopée, ce serait un véritable miracle. Il ne fit qu’hausser les épaules, car au point où il en était, elle pouvait bien se prendre d’affection pour des écharpes et s’en tirer à merveille. De tout cela, il s’en tira avec un compte en banque plus léger, et des bras plus lourds.

Il pensa sincèrement que son calvaire allait prendre fin quand elle proposa une pause bien méritée, mais c’était sans compter le fait qu’elle ne tenait pas en place plus de quelques minutes. De toute manière quoi qu’il fasse elle aurait toujours le dernier mot, alors quand elle décida d’ajouter des fleurs au fruit de leur recherche, il ne s’en offensa même plus.

-Bleu, rose, vert… Avec des fleurs. Pourquoi pas, écoute. C’est cool, les fleurs… Soupira-t-il tout en ayant pris un soin particulier à résumer tout ce qu’elle lui avait dit pour bien lui montrer que cette fois-ci, il était tout ouïe. Ne manquerait plus qu’elle se mette en colère, et il aurait tout gagné.

Ils avaient à peine quitté la petite file d’attente, sans grande surprise avec une paire de bras plus chargée que d’autres, qu’elle babillait déjà sur un tout autre sujet, et lui laissait le soin de transporter tout ce chargement. Des robes… Bon sang, des robes. Elle allait finir par le ruiner, mais sans qu’il n’y prête attention, il commençait à y prendre goût. Ce genre de sorties n’étaient pas dans ses habitudes. Aucune petite copine stable, aucune sortie shopping, de ce fait, et il voyait mal Rude le traîner ainsi à droite à gauche. Autant dire que cette soudaine folie dépensière… Ne lui faisait, au fond, pas de mal. Même si son égo piétiné se remettait difficilement de cette écharpe criarde qu’il n’osait enlever.
Il fut bien heureux qu’elle ne mette pas des heures à faire son choix, mais le fut moins lorsque sa charge devint plus lourde encore. Ce fut d’un grognement léger qu’il lui signala, pour la forme, qu’il était loin de n’être qu’une pauvre mule. Quel dommage qu’elle parut ne pas y porter une quelconque attention !

-Je suis censé bosser, pas m’amuser, je te signale… Quoi que je te surveille, t’es sous mes yeux, alors on peut considérer que j’suis pas mal. Et il roula des yeux pour bien signaler que ce n’était décemment pas une bonne excuse pour flâner ainsi avec elle.

De l’évocation il ne tira que la vague pensée qu’il se ferait lyncher en beauté si cela s’apprenait, mais elle avait eu le mérite d’éveiller sa curiosité insatiable, et il eut soudain l’air bien plus vif. Qui plus est, il ne lui avouerait jamais de son vivant qu'il appréciait ce moment autant qu'elle, quoi qu'avec un peu plus de souffrance. Un secret… Les secrets étaient, avec son travail, une de ses raisons de vivre. Il rajusta les sacs sur ses bras qui commençaient vraiment à être chargés, et profita d’une pause de la jeune femme pour lui tendre un des casse-croûtes qu’elle avait récolté -il ne savait même pas de quoi il s’agissait, c’était pour dire à quel point il était perdu !

-Tu ne veux pas manger un bout, puisque t’y es ? Ça va refroidir, et très honnêtement, je n’ai pas envie de l’trimballer sur des kilomètres.  

La demande tomba en quelques sortes dans l’oreille d’un sourd, parce qu’il la vit déguerpir avec ce bel air amusé au visage. Bon. Il en déduisait qu’il allait effectivement devoir traîner ça sur un petit bout de chemin. Il accéléra le pas pour pouvoir enfin la rattraper, et il devenait clair qu’il était désormais l’attraction de la journée pour marchands et autres personnes du marché. C’était risible. Ces œillades, elles auraient pu le rendre fou tant il était supposé, à la base, être discret. Mais il n’y faisait plus attention. Il fallait la voir, comme elle était heureuse ! Dur de la couper dans son élan, et il doutait du fait que Tseng lui-même ait pu lui refuser quoi que ce soit dans ces circonstances. Ou bien essayait-il simplement de se réconforter.

-Tu me dirais pas ce secret avant que je m’effondre de fatigue, à force de te courir après ? Non ?

Et leur marche était désormais ponctuée aussi bien du Turk qui cherchait à la faire parler, et n’en tirait rien de concluant, que par la Fleuriste qui s’arrêtait ça et là et faisait s’accumuler les sacs sur ses bras. Son salaire n’avait jamais été aussi apprécié, c’était le cas de le dire. Vint un moment, en revanche, où il devança la jeune femme :

-T’as qu’à essayer ce truc, c’est de la bonne couleur…

Ce « truc » était le mot le plus convenable à ses yeux. Son vocabulaire se limitait aux chemises, costumes, autres habits incontournables. Les abysses des vêtements féminins lui échappaient de loin. En attendant, il faisait de son mieux pour s’impliquer dans la situation, et mieux : il y parvenait presque. Non seulement il avait compris ce petit jeu des couleurs -mieux vaut tard que jamais-, mais il en venait à suggérer de nouvelles dépenses pour incendier son portefeuille.


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